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Abbiate Guazzone, Italie, 24 avril 1950:

La "Base de données Magonia" de Jacques Vallée, une liste de récits et de cas d'atterrissages d'OVNI, a l'entrée suivante:

78 - 24 Avr. 1950 - 22:00

Abbiate Guazzone (Italie). Bruno Facchini a entendu et vu des étincelles venant d'un objet foncé et flottant au-dessus du sol, près duquel un homme habillé de vêtements bien ajustés et portant un casque a semblé faire des réparations. Trois autres hommes ont été vus près de l'engin. Quand le travail a été fini, une trappe par laquelle de la lumière était visible fut fermée et la chose a décollé. Le témoin au moment de l'observation a eu le temps de noter de nombreux détails de la machine et de ses occupants. (FSR 63, 2; Magonia)

La province de Varèse avait déjà eu sa part d'observations d'OVNIS, pourtant ce cas est en fait un des rencontres rapprochées du troisième type "anciennes" parmi les plus bien connues en Italie. En voici le récit entier et correct:

Bruno Facchini, 40 ans, était un ouvrier en métallurgie, marié, le père d'un jeune garçon, habitant une maison coloniale dans le village d'Abbiate Guazzone, Varèse, Italie, à quelques kilomètres de l'autoroute vers Milan.

Le 24 avril 1950, à 10:00pm, la pluie s'était juste arrêtée après un orage violent, et il est sortie de sa maison pour se rendre sur les de toilettes dans un cabanon dans son jardin, et c'est quand il était sur le point de rentrer à la maison après avoir fumé une cigarette, qu'il a vu plusieurs lumières clignotantes étranges dont il a pensé qu'elle avaient quelque rapport avec l'orage, dans la direction d'un champ et d'une forêt non loin de sa maison.

Il a décidé d'aller se rendre compte de toute façon, parce que les lumières étaient dans la direction d'un poteau de ligne à haute tension. Une ligne à haute tension passe en effet au-dessus du village, et un autre de ses poteaux est exactement devant sa maison. Il a pensé qu'un câble électrique a pu être tombé à terre, ce qui pourrait expliquer les éclairs, et il s'inquiétait de ce que son fils pourrait par la suite s'électrocuter en touchant ces câbles. Il a pris une voie qui longeait les terrains d'un fourneau et a marché vers l'endroit où il a vu la lumière clignotante, mais ne voyait maintenant plus de lumière. Alors qu'il était sur le point de revenir vers sa maison, il a revu les lumières, et a encore avancé dans leur direction.

Il dit à l'ufologue Antonio Giudicci en 1974:

"C'était encore un peu plus loin. J'ai décidé d'aller jusqu'à là. Alors j'ai vu là une forme foncée énorme, comme une boule, avec un dessus aplati."

Il voyait l'objet sombre à quelques 200 yards de distance, près du poteau électrique. Il a estimé que l'engin avait 10 mètres de large et 7 mètres de haut.

Il dit à l'ufologue Antonio Giudicci:

"Au milieu [de la forme] il y avait une petite échelle, éclairée par une lumière verte. Presque immédiatement, j'ai compris que la lumière venait d'une certaine sorte de lampe manipulée par un homme debout qui a semblé être engagé dans des travaux de soudure. Il portait quelque chose comme un scaphandre et un masque."

Il avait déclaré à la presse à l'époque:

"A côté d'un poteau de ligne de haute tension et à un mûrier, j'ai vu une forme énorme et ronde. A partir du disque éclairé, une échelle était descendue. Une porte s'est ouverte. Je pouvais voir à l'intérieur de l'OVNI, parce qu'une lumière se diffusait à l'intérieur, il y avait là une autre échelle menant à un niveau plus élevé de l'engin; sur les murs, il y avait des bouteilles en rangées reliées ensemble et entre elles je pouvais noter qu'il y avait des appareils de mesure et des tubes."

Il dit à l'ufologue Antonio Giudicci:

"Guidé par la curiosité, je me suis rapprocher, et j'ai vu deux autres personnes, avec le même habillement, se déplaçant avec lenteur autour de l'engin - je devinais que leur scaphandre était lourd et ralentissait leurs mouvements. L'engin, éclairé par l'outil de soudure, lançait des reflets métalliques."

Les étincelles que Facchini avait vues se déversaient hors des tuyaux qu'un des personnages semblait occuper à travailler avec une certaine sorte d'outil. Il a pu voir l'intérieur de l'engin, partiellement, par un passage ouvert. A l'intérieur il y avait un bon nombre de cadrans et de cylindres. L'air autour de l'engin était exceptionnellement chaud et un bruit de ronflement comme celui d'une ruche géante a été constamment entendu.

Tous les personnages étaient habillés de manière similaire par une sorte de lourde combinaison d'une seule pièce, grisâtre, et ils portaient des casques et leurs visages étaient cachés derrière des masques de l'avant desquels sortait un tuyau flexible qui lui a rappelé un tuyau de scaphandre. Facchini plus tard a indiqué qu'il a estimé qu'ils étaient de la même taille que les êtres humains, environ 1 mètre 70.

A ce moment-là il pensait avoir affaire à sorte avion qui aurait des ennuis en raison de l'orage, avait atterri et que ces gens essayaient de faire une certaine réparation, ou que c'était peut-être quelques pilotes américains, réparant un nouveau genre d'avion qu'il ne connaissait pas. Après avoir observé pendant un moment, il s'était approché à moins de quatre à cinq mètres de l'engin et avait offert son aide.

C'est alors qu'il a commencé à réaliser qu'ils ne pouvaient pas être des pilotes, même américains, tandis que les êtres ont commencé à converser avec l'un l'autre et à l'appeler dans "une langue gutturale," et également parce qu'ils se déplaçaient avec difficultés et ont fait "des gestes étranges" vers lui, qu'il a pensé pouvoir être une invitation à monter à bord. L'invitation et la réalisation qu'ils n'étaient pas humains l'ont jeté dans un état de panique.

Il a dit à la presse:

"Après un moment j'ai vu quatre êtres autour du disque. Deux étaient près de l'échelle. Un troisième a semblé essayer de souder ensemble un groupe de tubes. C'est exactement cette opération qui produisait les éclairs étranges qui avaient attiré mon attention. Pensant que c'était une certaine sorte de prototype secret, je les ai approchés en demandant s'ils avaient besoin d'aide. Les êtres ont commencé à faire des gestes étranges et ont émis les bruits gutturaux, quelque chose comme "gurr... gurr..." A ce moment l'engin a été mis en toute et c'est seulement là que j'ai compris qu'ils n'étaient pas des êtres humains. Saisi par la panique, j'ai commencé à courir au loin. Tandis que je courais, j'ai jeté un oeil vers eux et j'ai vu qu'un de ces individus dirigeait quelque chose vers moi."

Il raconta à Antonio Giudicci:

"J'ai offert mon aide, mais la seule réponse que j'ai reçue étais quelques sons gutturaux qui n'étaient pas compréhensibles. Je me suis demandé ce qu'étaient leurs intentions. J'ai eu le sentiment qu'ils m'invitaient à bord. Soudainement j'ai entendu un tumulte, comme le bourdonnement amplifié d'une abeille, ou un énorme générateur de courant. J'ai vu une autre échelle à l'intérieur de l'engin, et tout autour, des tubes, des cylindres, et des appareils de mesures. J'ai compris que ce n'était pas un avion, et j'ai été saisi par la panique, j'ai commencé à courir pour m'éloigner"

"Je n'étais plus aussi près, quand j'ai tourné la tête en arrière. J'ai vu un des hommes soulever une sorte d'appareil qu'il portait en bandoulière et cela a envoyé un rayon de lumière dans ma direction. J'ai commencé à courir encore, mais immédiatement, je me suis senti comme coupé en deux par un outil tranchant ou par un jet d'air comprimé et je suis tombé à plat ventre."

Il s'est senti sur deux trois mètres et frappé pour être mis à terre. Plus tard il a dit que cela avait été comme sentir une décharge forte et qu'il avait eu une sensation brûlante sur la peau de son abdomen. Il est resté à terre mais a regardé ce qui se passait.

A gauche: Bruno Facchini montrant la veste et les chaussures
qu'il avait porté la nuit de la rencontre.
Source: journal Italien "Domenica del Corriere."

Peu après, quand les réparations ont été apparemment accomplies, "les pilotes américains" sont alors rentrés dans leur engin, une trappe qui montrait de la lumière de l'intérieur de l'engin a été fermée et l'engin a décollé, faisant un grand bruit de bourdonnement.

Il raconta à Antonio Giudicci:

"Ils ont semblé ne plus s'intéresser à moi. Je suis convaincu qu'ils ont seulement voulu m'effrayer et n'ont eu aucune intention de me faire le moindre mal." "Ils étaient occupés à enlever l'échafaudage et à retirer l'échelle. Puis la porte s'est fermée. Toutes les lumières se sont éteintes. Et le bruit de ronflement a continué, soudainement le bruit est devenu plus fort. L'engin a décollé, a pris de la vitesse et a disparu."

Il a dit à la presse:

"J'ai été frappé dans le dos par un faisceau lumineux, et il a eu une telle force que je me suis senti poussé. J'ai perdu mon équilibre et je suis tombé à terre, heurtant ma tête contre une pierre. Blessé, effrayé et stupéfait, je suis resté au sol sans bouger. En attendant que ces êtres finissent leur travail de soudure. Alors ils sont tout entrés dans le disque, il s'est fermé et ils sont partis."

Il est encore resté au sol pendant un moment, regardant le ciel qui était maintenant totalement silencieux. Enfin il est retourné à sa maison, et bien entendu il n'a pas pu très bien dormir cette nuit.

Le jour suivant Facchini est revenu à l'emplacement, parce qu'il avait perdu son étui à cigarette là quand il est tombé. Il a noté qu'il y avait quelques traces et quatre dépressions circulaires d'un diamètre de un mètre chacune, disposées dans un arrangement carré de 6 mètres de côté. L'herbe dans ces cercles était brûlée et un bon nombre de morceaux de métal fondu jonchaient le sol.

"Le matin suivant, après une nuit sans sommeil, je suis revenu à cet endroit et j'ai trouvé quatre traces circulaires larges, d'un mètre large chacune. L'herbe à l'intérieur était brûlée. En divers endroits au sol, il y avait des morceaux de métal."

A gauche: Bruno Facchini montre un des fragments
qu'il a ramassé sur le site le lendemain.
Source: journal italien "Domenica del Corrierre."

Facchini est alors allé aux bureaux de police de Varèse et une enquête a été effectuée par les policiers peu motivés et également prétendument par des "techniciens militaires" (la présence des techniciens militaires pourrait être une exagération de la presse.)

La police s'est rendue sur les lieux et a vu les traces au sol, et Facchini et peut-être aussi la police ont ramassé des débris qui ont été envoyées à l'institut de recherche pour les études des métaux à Novara. L'institut a examiné les échantillons et dit simplement qu'ils étaient en un métal anti-calorique et anti-friction, qui ont été commentés comme étant "idéal pour les vols spatiaux et pour faire face à la combustion quand le vaisseau entre dans l'atmosphère de la terre," cependant, qui a fait ce commentaire n'est pas clair.

Plusieurs jours après la rencontre, Facchini a estimé qu'il a été assez blessé pour justifier une visite chez un docteur. Le docteur a constaté qu'il avait une marque noircie là où le faisceau l'a frappé, et cette marque a crû jusqu'à ce qu'elle ait couvert son dos entier, ce qui s'est accompagné de douleurs pendant tout un mois. Puisqu'il a été jeté à terre une fois frappé par le faisceau, il avait également eu plusieurs blessures normales.

L'année suivante, certains des débris sont examinés à nouveau par Renato Vesco, de Gênes, un des tout premiers ufologues italien, et Vesco a conclu que les échantillons sont essentiellement en bronze avec un pourcentage élevé d'étain et quelques traces de plomb.

Facchini a indiqué qu'il jamais vraiment récupéré psychologiquement. Beaucoup d'ufologues lui ont rendu visite à maintes reprises, pour vérifier s'il confirmait vraiment l'histoire qu'ils ont lu dans les publications ufologiques, et il n'a jamais changé son compte rendu.

En 1981, par exemple, l'ufologue Italien Ezio Bernardini l'a rencontré, et re-interviewé. Rien dans l'histoire n'avait changé. Facchini lui a indiqué que quand il a vu l'alunissage d'Apollo sur la TV, il a été stupéfait de constater que les costumes d'astronautes lui rappelaient les costumes de ses visiteurs. Il a décrit leur habillement comme "semblable à des scaphandres" en 1950, mais c'était seulement maintenant qu'il comprenait bien que ce n'étaient pas des tenues pour aller sous l'eau mais des combinaisons spatiales.

Un officier de la marine a rapporté une conversation avec Facchini:

"Vous êtes vraiment chanceux! J'aurais donné beaucoup pour pouvoir admirer ce que vous avez vu, ces merveilles de technologie!"

La réponse de Facchini était amère.

"Chanceux, moi? Si j'avais su tous les ennuis que m'apporterait cette expérience, je n'aurais pas dit un mot à son sujet, je vous le garantis!"

Un article de Varese News, Italie:

J'ai traduit l'article récent suivant, des "Varese News:"

Le cas ufologique le plus important dans la région de Varèse s'est produit le 24 avril 1950 à Abbiate Guazzone, dans le quartier Tradate. Bruno Facchini, ouvrier en mécanique, âgé de 40 ans, marié, père de deux enfants, a prétendu avoir eu une rencontre avec des êtres humanoïdes, essayant de réparer une soucoupe volante. Le cas est vite devenu célèbre, dans notre région aussi bien que dans la totalité de l'Italie. Dans le numéro de septembre 1973 "Giornale dei Misteri" ("Le Journal des Mystères"), Sergio Conti, un fan d'ufologie, a éclairé quelques aspects de cet événement, critiquant les exagérations dues aux clameurs de la presse de ce temps. Conti a rencontré Facchini à son domicile, dans la rue de Bainsizza, à Abbiate Guazzone. L'homme avait déménagé depuis, car à l'époque, il vivait juste devant le cabanon où l'événement s'est produit. Voici la reconstitution qui a pu être faite.

Ce 24 avril 1950, il y avait eu un orage violent dans le secteur. A environ 22:00, Facchini a ouvert la porte de sa maison coloniale afin d'aller aux toilettes situées en dehors de la maison dans un cabanon. C'était un secteur rural alors, légèrement éloigné du centre du petit village. Il y avait un flash violent. Il a pensé que l'orage avait endommagé les lignes électriques. Il s'est approché avec précaution de la source lumineuse, pensant qu'un câble électrique tombé peut être un danger possible pour ses jeunes fils. Il s'est avancé dans un chemin qui délimitait le terrain d'un fourneau voisin. Arrivé à quelques mètres, il a vu un personnage, penché sur une plate-forme, qui tenait une certaine sorte d'outil dans la main. Avec ceci, il a semblé être en train de réparer un petit engin en forme de disque. Près de cette figure il a vu d'autres figures se déplacer, portant des combinaisons lourdes. Il les a approchés, leur demandant s'ils avaient besoin d'aide. La figure faisant la réparation a semblé être habillée comme un plongeur; à partir du dessus d'un casque jusqu'à la bouche, il avait un tube de trente centimètres. Les êtres ont émis des bruits gutturaux et ont semblé faire des gestes l'invitant à s'approcher. Facchini, effrayé, a fait ceci, mais il a à peine eu le temps de voir "l'humanoïde" pointer une certaine sorte d'appareil photo vers lui, duquel a été émis un faisceau lumineux qui a frappé Facchini dans le dos, qui l'a fait tomber au sol. Il s'est cogné la tête contre une pierre sur le sol. Il a saigné, mais il est resté conscient. Il était suffisamment conscient pour voir une échelle qui s'est retirée dans le disque, et pour voir le disque décoller vers le ciel avec un bruit de ronflement.

Le cas a créé une agitation énorme. Facchini est devenu célèbre mais ceci lui a apporté beaucoup d'ennuis en retour. Dans un pays où les paysans et les ouvriers sont habitués à parler comme qu'ils respirent, affirmer voir vu des humanoïdes ne risquait pas de lui porter chance. Pour tous, l'ouvrier mécanicien est devenu "le type de la soucoupe" et après un certain nombre d'années, pour calmer les passions autour de lui et de son histoire, il a arrêté d'en parler. Bruno Facchini est mort il y a dix-huit ans. Et ses fils à ce jour ont presque oublié. L'épouse d'un de ses fils a expliqué: "non, mon mari n'est pas ici, il est au travail. Oui, je me rappelle cette histoire, mais elle est fichtrement vieille."

L'histoire de Facchini contient de nombreuses idées utilisées par les réalisateurs des premiers films de science-fiction américains. Mais si nous voulons donner du crédit à ce mystère, ces aspects peuvent nous aider: Facchini a récupéré des morceaux en métal sur le sol à l'emplacement de rencontre. Il les a remis à l'Istituto di Ricerche per lo Studio dei Metalli (l'institut de recherche pour les études des métaux) à Novara, mais il n'a jamais reçu une réponse complète sur la nature du matériau. Il a été seulement été dit que c'était un certain matériau anti-friction.

Discussion:

Beaucoup d'aspects du témoignage ont été atténués, changés, omis, distordus et exagérés. Dans la présentation ci-dessus, j'ai recueilli les mots mêmes de Facchini et des détails qu'il a indiqués à l'époque en 1950, ainsi que plus tard, et j'ai mis de côté les additions, changements, exagérations que j'ai pu découvrir dans des résumés tardifs présentant le cas sous forme de sommaires très courts. Voici certains de ces changements.

Un compte rendu trouvé sur l'Internet indique que Facchini a quitté sa maison "pour prendre l'air," un autre dit "pour fumer une cigarette," tandis qu'il était simplement sorti pour la raison fort prosaïque que les toilettes étaient non pas à l'intérieur de la maison mais dans un petit cabanon en bois en dehors de la maison et qu'il devait les utiliser. C'est très commun dans des maisons hors des villes de ce temps dans toute l'Europe, et cela a pu avoir créé des occasions de rencontres étranges la nuit qui n'existent plus de nos jours.

Le même résumé modifie sa motivation à aller voir ce qui se passait. Il ne s'est pas approché "par curiosité," au départ, il a pensé que la lumière peut être due à un câble électrique tombé et il a pensé aux dangers que cela créait pour son jeune fils.

Les "vêtements bien ajustés" dont il est quelquefois fait mention sont assez trompeurs; en fait tout repose sur les difficultés de traduction: en Français, il y a une différence nette entre "tenue de plongée" et "scaphandre." Un "scaphandre" peut être certes être qualifié fonctionnellement comme étant une tenue de plongée, mais cette réduction crée une image mentale de tenue en caoutchouc d'homme grenouille, puis une prudence indue peut faire substituer ensuite la tenue d'homme grenouille par "des vêtements collants." L'information essentielle qui est perdue dans cette transformation est la lourdeur de la tenue qui ralentissait les mouvements des personnages, ce que Facchini a réellement décrit. Et l'autre point intéressant est que Facchini a retrouvé des aspects nets de cette tenue quand il a vu longtemps après les alunissages Apollo. La seule chose qui était à revoir, c'est l'interprétation de la fonction de la tenue: des tenus lourdes, évoquant des scaphandres, mais pas nécessairement pour se promener au fond des mers. Facchini là encore est cohérent, et les résumés tardifs causent le remplacement de l'information exacte du récit par de l'information inexacte.

Le changement le plus ennuyant est probablement que beaucoup de résumés tardifs présentent que Facchini a vu des humains, ou des "figures d'aspect humain." En fait, il a clairement dit qu'il a pensé au début qu'ils pourraient être des pilotes humains, Américains par exemple, réparant une certaine sorte d'engin inconnu de lui, mais il a compris que ce n'était pas le cas. C'est de grande importance, de nombreux debunkers emploient abusivement de telles déformations. De nombreux récits d'observation d'OVNIS commencent par "j'ai d'abord pensé que ce devait être un avion" ou "je me suis d'abord dit que c'était un ballon," mais ensuite sont données les raisons pour lesquelles le témoin a rejeté sa première idée. D'une façon similaire, le fait que Facchini a d'abord pensé que les silhouettes pourraient être des pilotes réparant leur engin ne permet pas à ici d'inférer qu'il a vu réellement les pilotes humains réparer un avion. Cela permet tout juste d'inférer qu'il avait essayé d'expliquer raisonnablement ce qu'il voyait, qu'il n'ait pas vu des extraterrestres avant même d'être assez près indique juste que son esprit fonctionnait de manière rationnelle. La même chose s'applique aux tenues et aux tubes de plongée, il ne doivent pas être pris littéralement juste parce que le témoin a fait cette comparaison de l'habillement des êtres avec des scaphandres ou tenues de plongée, et cela n'autorise pas à l'inférer qu'ils étaient des plongeurs. Naturellement, dans une situation si extrême, et admettant ici pour les besoins de la discussion qu'il s'agissait bien d'extra-terrestre et que le récit est la vérité, n'importe qui dans une telle situation serait abasourdi, effrayé, et la réalisation de la situation lui ferait très probablement se comporter ensuite d'une manière à peine rationnelle. L'impossibilité d'interpréter les personnages et l'engin en référence avec des choses déjà expérimentés doit également jouer un rôle primordial dans le moment où il tente d'interpréter les événements et dans l'interprétation finale elle-même. Au contraire, si les silhouettes avaient été des pilotes humains et si l'engin avait été une machine conventionnelle, Facchini aurait d'abord été effrayé par une apparence trompeuse (il est 22:00 et il fait probablement assez sombre, il y a un orage) et c'est ensuite, en approchant, qu'il aurait réalisé de plus en plus qu'il n'y a là rien d'effrayant ou d'inhabituel. Au lieu de cela, sa frayeur grandit au fur et à mesure qu'il s'approche et voit mieux ce qui se déroule là, et il est jeté dans une panique quand il entend les voix des êtres et le bruit de bourdonnement puissant de l'engin.

Sa première idée qu'ils pourraient être des américains n'a rien pour surprendre, puisqu'à la fin de la guerre, l'Armée de l'Air des USA était présente dans ce secteur et utilisait quelques hangars qui appartenaient précédemment à une usine d'aviation de Marchetti dans ce secteur. D'ailleurs, l'aéroport de Milan et les bases aériennes de Vergiate et de Venegono sont seulement à quelques kilomètres de distance.

Ici, nous avons une parmi de nombreuses histoires "anciennes" d'un atterrissage d'un engin et d'occupants qui ne proviennent pas de notre planète. Rien de plus, rien de moins. Les fragments allégués ont peut-être été correctement analysés et sont peut-être plutôt probant, mais le temps à fait son oeuvre et tout s'est perdu dans l'oubli. Typiquement, l'amnésie collective et le désintérêt général autant que les tendances à l'exagération ont largement entamé la fiabilité des données d'origine; gageons que dans une cinquantaine d'années, le cas sera sinon totalement oublié du moins définitivement folklorisé et permettra à tout un chacun de proférer toutes les explications et conclusions qu'il souhaite propager sur ce récit. Les grands perdants sont ces chercheurs qui auraient voulu en savoir plus. Les gagnants sont ceux qui souhaitent démontrer qu'il n'y a rien qui justifie le moindre intérêt dans les récits d'observation d'OVNIS et d'occupants.

Sources et références:

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Cette page a été mise à jour le 2 septembre 2007.