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URECAT - UFO Related Entities Catalog - VF:

URECAT est un catalogue formel des rapports d'observation d'entités dans un contexte OVNI avec l'objectif de fournir des informations de qualité pour des études précises de ce sujet. Les informations additionnelles, corrections et revues sont bienvenues à patrick.gross@inbox.com, précisez svp si vous souhaitez être crédités pour votre contribution ou non. La page principale du catalogue URECAT est ici.

11 OCTOBRE 1977, NYON, VAUD, SUISSE, BRIGITTE:

Bref résumé de l'événement et des suites:

Le GRU et la FSU (Fédération Suisse d'Ufologie) ont enquêté sur une série d'observations des 11 et 12 octobre à Nyon, Canton de Vaud, Suisse.

Les témoins sont les gens d'une famille à une maison à 2 kilomètres du centre de Nyon, côté Jura, déjà en pleine campagne, et à environ 80 mètres de l'autoroute et 80 mètres de la voie ferrée peu fréquentée. qui relie Nyon à Saint-Cergue. La vue y est très dégagée des Alpes au Jura. Une ligne à haute tension longe l'autoroute. L'aérodrome de Prangins est à 3 kilomètres et l'aéroport international de Genève-Cointrin à 25 kilomètres, la région est donc fréquemment survolée par des hélicoptères et des avions de toutes tailles et les témoins sont accoutumés à leur présence.

Les observations commencent avec Mme V., d'origine belge, établie en Suisse depuis seize ans, ménagère, quand elle s'est réveillée le 11 octobre vers 06:00 comme d'habitude pour préparer le petit-déjeuner de son mari qui se lève vers 06:15. Vers 06:20 elle a vu par la fenêtre de la salle à manger côté sud un "grain de riz" ou une "truite sans nageoires", gris, bas sur l'horizon et à gauche du soleil levant, apparemment au-dessus de la Savoie. La chose d'une couleur argentée était immobile et sa taille apparente était 2 ou 1.5 fois celle du soleil levant.

Elle a appelé son mari René, monteur en installations sanitaires, la cinquantaine, qui a vu la chose mais a pensé que c'était un avion, tandis que son épouse insistera auprès des enquêteurs pour assurer que ce n'était pas un avion, car elle sait les reconnaître. Ce qui l'a le plus frappé était l'absence de bruit et le mouvement extrêmement lent.

Le mari est resté certain que c'était un avion et n'a pas cru du tout ce qu'ont ensuite rapporté les membres de sa famille, il a été irrité que sa femme l'ait rapporté, et son opposition a été remarquée par les enquêteurs.

Vers 06:45 environ, il a dit à sa femme qu'elle a mal vu et que l'objet n'est pas immobile. Il se déplaçait maintenant très très lentement vers la gauche, a contourné la maison sans montrer de changement de taille. Il est alors parti travailler.

Leur fille Nathalie, environ 13 ans, écolière, a également vu la chose est partie pour l'école vers 07:10. Mme V. a alors cessé d'observer pour faire le ménage, alors que l'objet s'approchait du Jura, du côté du nord-est.

Vers 09:00, Brigitte s'est réveillée vers 9 heures. 19 ans, nièce belge de Mme V. en vacances chez sa tante, d'une culture modeste mais douée du sens de l'observation car elle donnera aux enquêteurs une description précise d'un automobiliste qu'elle rencontrera près du lieu d'observation, elle avait entendu parler des OVNIs lors de la vague belge de 1976 mais uniquement par les journaux.

Brigitte a alors observé l'objet à la jumelle sans distinguer de détail; la forme est la même, il n'y a ni lumière, ni fumée, ni son, ni odeur et la chose était de l'autre côté de la maison vers Divonne. La chose est alors observée également par Mme V. et un voisin qu'elle est allée chercher, pour éviter de passer pour une "dingue". Brigitte voit la chose se séparer soudainement en trois parties, alors qu'elle était seule à regarder, les autres étant à leurs occupations. Ces objets ont maintenant l'aspect d'un petit nuage ou d'une large traînée de condensation avec une pointe noire à une extrémité.

Mme V. et le voisin sont alors revenus et ont vu que les trois choses s'éloignaient de l'autre en filant dans trois directions opposées, puis se sont rejointes à une vitesse supérieure à celle d'avions. Le manège continue, avec des inversions de direction et des croisées comme pour un jeu de poursuite ou un simulacre de combat aérien. Les témoins ont alors noté une assez forte odeur de soufre.

Ces manoeuvres ont eu lieu à plusieurs reprises au cours de la journée et jusqu'aux environs de 17:00, les témoins alternant leurs occupations habituelles et des observations occasionnelles, le phénomène n'étant pas là à certains moments. A un moment, un des trois objets est restée caché dans ou derrière un petit nuage pendant une demi-heure, y passant ou entrant à grande vitesse sans ralentir et sans réapparaître de l'autre côté. Le ciel était peu nuageux et les objets passaient au-dessus des nuages.

Vers 14:30 ce même jour, Mme V., Brigitte et Nathalie ont été inquiète en voyant une épaisse colonne de fumée semblable à celle d'un feu de broussailles s'élevant d'un point précis dans un champ de maïs voisin. Brigitte a pris des jumelles et il lui semble distinguer un dôme métallique qui dépasse du champ à travers la fumée.

Les trois personnes sont perturbées après les observations de la matinée, et ont décidé avec appréhension d'aller voir de plus près. Elles se sont dirigées vers le champ de maïs, mais Mme V. rebrousse chemin en courant, comme jamais dans sa vie, ayant trop peur.

A un moment, Brigitte et Nathalie ont vu que deux agriculteurs avaient le nez en l'air sur leur tracteur, dans un champ proche du réservoir. Ils ne s'occupaient pas du tout de leur travail, leur tracteur patinait, mais ils continuaient à regarder le ciel.

Nathalie est allée jusqu'à la voie de chemin de fer mais a fait demi-tour en prétextant que les chats la suivent et qu'il ne faut pas qu'ils se perdent. Brigitte a continué seule, traversant la voie ferrée, remontant le fossé, longeant le champ de maïs au bord de l'autoroute. Il n'y a plus de fumée à ce moment là, et elle remarque alors qu'une voiture s'était arrêtée sur l'accotement. Son conducteur l'a approché et lui a demandé ce qu'elle cherche en l'air. Elle lui a résumé les événements et l'homme lui a dit qu'il a vu un engin semblable le matin en se levant, lequel était resté immobile une demi-heure. Le conducteur a alors repris sa route.

Les enquêteurs pensent que cet automobiliste s'est sans doute arrêté après avoir vu l'engin dans le champ de maïs depuis l'autoroute en venant de Genève. Il n'avait apparemment aucune autre raison de s'arrêter, mais curieusement, il n'est pas allé voir de plus près. Il est resté inconnu et introuvable, il a été très bien décrit par Brigitte.

Brigitte est allée jusqu'au bout du champ et s'est arrêtée, stupéfaite, voyant à travers les épis, elle voit un être d'apparence tout à fait humaine excepté la couleur de son visage, qui lui faisait face à environ 40 mètres. Elle s'est accroupie pour l'observer. Il portait une combinaison métallisée à 5 boutons de la même couleur, dont les différents éléments étaient séparés de manière visible. Cette combinaison n'était pas moulante, elle était "comme celle d'un garagiste". Il portait également une cagoule, des gants, des bottes, une ceinture métallique. Il est de taille normale, avec une peau était verdâtre tirant sur le bleu, son visage seul étant vu, lequel était ovale, aux traits réguliers, sans signes particuliers, avec un nez légèrement busqué, un bouche normale aux lèvres visibles. Le témoin n'a pas pu voir s'il avait des dents et ne se souvient pas avoir vu de sourcils. Il n'y rien de particulier concernant les yeux. Il portait à la ceinture au côté gauche un objet d'une vingtaine de centimètres de long. Le personnage était immobile, mais remuait ses lèvres, aucun son n'étant perçu.

Derrière lui se trouvait son engin posé, à moitié caché par le maïs, qui était de la taille d'une grosse limousine et d'un peu plus de deux mètres de haut. Cette "soucoupe" était surmontée d'une lumière giratoire semblable au feu d'une ambulance, mais de couleur verte, deux fois plus grosse et qui tournait beaucoup plus vite. L'objet est de la même couleur métallique que le costume de l'occupant, totalement lisse, ni porte, ni jointure, ni rivets, ni aspérité d'aucune sorte ne sont vus.

Brigitte a été épouvantée par l'aspect rebutant du personnage, s'est relevée et s'est sauvée en courant. Arrivée au coin opposé du champ, elle s'est retournée et a vu l'objet s'élever doucement et verticalement, et a pu constater alors qu'il avait trois pieds cylindriques d'environ 50 cm se terminant chacun par trois petites pointes. La soucoupe s'éloigne doucement vers l'ouest.

Brigitte a repris sa course et remarqué au passage que les vaches étaient énervées. Elle a regagné la maison très choquée sans avoir suivi l'éloignement de l'engin.

Le chien de la maison, d'ordinaire très calme, a commencé à aboyer dans la nuit du 11, pour ne s'arrêter pratiquement que trois jours plus tard.

Le lendemain 12 octobre vers 17:30, Brigitte revenait de Nyon à pied le long de la route de Saint-Cergue vers la maison de la famille V. Quand elle est arrivée à la hauteur du bois de Calèves, elle a revu exactement le même engin que celui dans le champ la veille, cette fois immobile au-dessus d'un arbre à une douzaine de mètres au-dessus du sol et à environ cent mètres de Brigitte. Les pieds de l'engin n'étaient pas visibles cette fois, et elle a pu voir que le dessous de l'engin était parfaitement lisse.

Elle s'est assise dans l'herbe au bord de la route et a regardé l'engin pendant une demi-heure. Rien ne s'est passé et lassée, elle a repris son chemin et est rentrée chez elle. Pendant tout le temps de cette observation et pendant son retour d'environ 15 minutes, personne n'est passé sur la route, ni à pied, ni en voiture.

La FSU a appris que Mme M. avait téléphoné au Journal de Nyon, qui a essayé de se renseigner à l'observatoire de Sauverny, lequel a prévenu selon accord préalable le Groupement de Recherches Ufologiques (GRU). Leurs enquêteurs ont été sur place le soir même, alors que les témoins étaient encore sous le coup de l'émotion et leur narration a été confuse. Le GRU aurait relevé des traces sur les lieux de l'atterrissage, qui, de l'aveu même des enquêteurs, auraient pu être produites par n'importe quoi, et qui ne correspondent pas avec celles dont les témoins ont parlé plus tard au FSU. Bien que notant que ces traces sont fortement sujettes à caution, la FSU a été intriguée de ce que Mme V., qui ne connaît rien au sujet des soucoupes volantes a fait mention d'un endroit où la terre aurait été "comme aspirée par une ventouse". La FSU a appris que d'autres enquêteurs non identifiés avaient visité les témoins plusieurs fois, et que certains d'entre eux avaient eu une attitude déplaisante qui avait excédé les témoins, ce qui ne les a pas empêché de se confier avec bonne grâce et gentillesse aux enquêteurs de la FSU le 26 octobre et le 2 novembre 1977. La FSU note qu'il leur a fallu des heures pour mettre de l'ordre dans leurs récits, parce qu'ils ne sont pas des gens habitués à se concentrer pour relater des faits chronologiquement et avec précision. La FSU n'a pas relevé de traces de mystification, mais relève tout de même que la soucoupe située à moitié dans le champ de maïs par Brigitte a paradoxalement laissé les épis debout. Mais comme elle ne s'était avancée que jusqu'à environ deux ou trois mètres du bout du champ pour observer par une échancrure dans les épis, il lui était difficile de juger de la position de l'objet par rapport au champ. De manière générale, la FSU note que les seules contradictions qu'ils aient pu relever étaient sur les mesures de durées et dimensions, qui sont assez élastiques dans l'esprit des témoins, et montrent leur faible qualification à évaluer correctement des distances et des durées.

La FSU a passé un appel à témoins dans le journal local, mais personne n'a répondu, ce que la FSU attribue à la peur du ridicule. Les radars de l'aéroport de Genève Cointrin n'ont rien détecté.

D'après le journal l'Ouest Lémanique, le couple de voisins de la famille V. avait pu observer une soucoupe surmontée d'une lumière verte et qui s'est posé à proximité d'un champ de maïs, avant de d'envoler en deux parties qui se sont éloignées dans des directions différentes.

Selon le GRU, d'autres observations auraient été faites dans la région, dont une le 10 octobre au soir au-dessus du Jura, où quatre ou cinq grands projecteurs ont été aperçus dans le ciel.

Tableau des informations de base:

Numéro de cas: URECAT-000262
Date d'observation: 11 octobre 1977
Premier rapport: 12 octobre 1977
Délai de rapport: Heures
Témoignage apporté via: Non connu.
Premier enregistrement allégué par: Journal.
Premier enregistrement certain par: Rapport d'enquête de groupe d'ufologie.
Type premier enregistrement allégué: Journal.
Type premier enregistrement certain: Rapport d'enquête de groupe d'ufologie.
Ce dossier créé le: 29 juin 2007
Sa plus récente mise à jour: 29 juin 2007
Pays de l'événement: Suisse
Etat/Département: Canton de Vaud
Type de lieu: Extérieur, bord de champ de maïs
Conditions d'éclairage: Jour
OVNI observé: Oui
Arrivée OVNI observée: Non
Départ OVNI observé: Oui
Relation OVNI/entité: Certaine
Nombre de témoins: 1
Ages des témoins: 19
Types de témoins: Femme.
Photographies: Non.
Dessins par témoins: Oui
Dessins approuvé par témoins: Peut-être.
Nombre d'entité: 1
Type d'entités: Humain ou humanoïde
Taille d'entités: Normale
Tenues d'entités: Combinaison souple métallisée avec 5 boutons, cagoule, gants, bottes, ceinture métallique.
Couleur des tenues d'entités: Argenté.
Couleur de peau d'entités: Verdâtre bleuâtre.
Corps des entités: Normal.
Têtes des entités: Ovale, traits réguliers, cagoule.
Yeux des entités: Deux, normal.
Bouches des entités: Oui, lèvres, lèvres normales.
Nez des entités: Légèrement busqué.
Pieds des entités: Bottes.
Bras des entités: Deux, normal.
Doigts des entités: Gants.
Nb de doigts des entités: Non rapporté.
Pilosité des entités: aucune visible.
Voix des entités: Bouge les lèvres, non entendu.
Actions des entités: Etait hors de l'OVNI, départ.
Interactions entités/témoins: Aucune.
Réactions des témoins: Va voir, observation, effrayé par apparence entité, fuite.
Sentiments des témoins: Effrayé, non effrayé, curieux, sans curiosité.
Interprétations des témoins: Non rapporté.
Catégorie explicative: Visiteurs extraterrestres ou confusion.
Certitude de l'explication: Sans.

Récits:

[Ref. fs1:] FEDERATION SUISSE D'UFOLOGIE:

Le rapport de la Fédération Suisse d'Ufologie (FSU) décrit une série d'observations des mardi 11 octobre et mercredi 12 octobre 1977 à Nyon. Mme V., d'origine belge, établie en Suisse depuis seize ans, ménagère, s'est réveillée le 11 vers 06:00 comme à son habitude pour préparer le petit-déjeuner de son mari qui se lève vers 06:15, et vers 06:20 elle a vu par la fenêtre de la salle à manger côté sud un "grain de riz" ou une "truite sans nageoires" bas sur l'horizon et à gauche du soleil levant, apparemment au-dessus de la Savoie. La chose d'une couleur argentée était immobile et sa taille angulaire était 2 ou 1.5 fois celle du soleil levant.

Elle a appelé son mari René, monteur en installations sanitaires, la cinquantaine, qui a vu la chose mais a pensé que c'était un avion, tandis que son épouse insistera auprès des enquêteurs pour assurer que ce n'était pas un avion, car elle sait les reconnaître puisqu'elle a déjà pris l'avion plusieurs fois et voit souvent ceux qui vont atterrir à Genève-Cointrin. Elle a dit que la chose était complètement différente d'un avion, et que ce qui l'a le plus frappé était l'absence de bruit et le mouvement extrêmement lent.

Le mari est resté certain que c'était un avion et n'a pas cru du tout à ce qu'à raconté sa famille, il a été très fâché que sa femme se mette à parler de ces choses-là, et son opposition a causé quelques problèmes à certains enquêteurs.

Vers 06:45 environ, René V. a dit à sa femme qu'elle a mal vu et que l'objet bouge. Il se déplaçait maintenant très très lentement vers la gauche a contourné la maison en restant à la même distance apparente, c'est à dire sans montrer de changement de taille. Le mari est parti travailler, leur fille Nathalie, environ 13 ans, écolière pas trop assidue mais à l'esprit vif pour son âge et qui a également vu la chose est partie pour l'école vers 07:10.

Mme V. a alors cessé d'observer pour faire le ménage, alors que l'objet s'approchait du Jura, du côté du nord-est.

Vers 09:00, Brigitte s'est réveillée. Elle avait 19 ans et est la nièce belge des V. en vacances chez sa tante, d'une culture modeste mais douée du sens de l'observation car elle donnera aux enquêteurs une description précise d'un automobiliste qu'elle rencontrera près du lieu d'observation. Elle avait entendu parler des OVNIs lors de la vague belge de 1976 mais uniquement par les journaux.

Brigitte a alors observé l'objet à la jumelle sans distinguer de détail; la forme est la même, il n'y a ni lumière, ni fumée, ni son, ni odeur et la chose était de l'autre côté de la maison vers Divonne. La chose est alors observée également par Mme V et un voisin qu'elle est allée chercher, pour éviter de passer pour une "dingue".

Brigitte voit la chose se séparer soudainement en trois parties, alors qu'elle était seule à regarder, les autres étant à leurs occupations. Ces objets ont maintenant l'aspect d'un petit nuage ou d'une large traînée de condensation avec une pointe noire à une extrémité.

Mme V. et le voisin sont alors revenus et ont vu que les trois choses s'éloignaient de l'autre en filant dans trois directions opposées, puis se sont rejointes à une vitesse supérieure à celle d'avions. Le manège continue, avec des inversions de direction et des croisées comme pour un jeu de poursuite ou un simulacre de combat aérien. Les témoins ont alors noté une assez forte odeur de soufre.

Ces manoeuvres ont eu lieu à plusieurs reprises au cours de la journée et jusqu'aux environs de 17:00, les témoins alternant leurs occupations habituelles et des observations occasionnelles, le phénomène n'étant pas là à certains moments. A un moment, un des trois objets est restée caché dans ou derrière un petit nuage pendant une demi-heure, y passant ou entrant à grande vitesse sans ralentir et sans réapparaître de l'autre côté. Le ciel était peu nuageux et les objets passaient au-dessus des nuages.

Mme V. se sentait mal à l'aise à cause de ces observations.

Vers 14:30 ce même jour, Mme V., Brigitte et Nathalie ont été inquiète en voyant une épaisse colonne de fumée semblable à celle d'un feu de broussailles s'élevant d'un point précis dans un champ de maïs voisin. Brigitte a pris des jumelles et il lui semble distinguer un dôme métallique qui dépasse du champ à travers la fumée.

Ces trois témoins avaient alors les nerfs à vif après les observations de la matinée, et ont décidé avec appréhension d'aller voir de plus près. Elles se sont dirigées vers le champ de maïs, mais Mme V. rebrousse chemin en courant, comme jamais dans sa vie, ayant trop peur. Elle a rit nerveusement en racontant cet épisode aux enquêteurs.

A un moment, Brigitte et Nathalie ont vu que deux agriculteurs avaient le nez en l'air sur leur tracteur, dans un champ proche du réservoir. Ils ne s'occupaient pas du tout de leur travail, leur tracteur patinait, mais ils continuaient à regarder le ciel.

Nathalie est allée jusqu'à la voie de chemin de fer mais a fait demi-tour en prétextant que les chats la suivent et qu'il ne faut pas qu'ils se perdent. Brigitte a continué seule, traversant la voie ferrée, remontant le fossé, longeant le champ de maïs au bord de l'autoroute. Il n'y a plus de fumée à ce moment là, et elle remarque alors qu'une voiture s'était arrêtée sur l'accotement. Son conducteur l'a approché et lui a demandé ce qu'elle cherche en l'air. Elle lui a résumé les événements et l'homme lui a dit qu'il a vu un engin semblable le matin en se levant, lequel était resté immobile une demi-heure. Le conducteur a alors repris sa route.

Les enquêteurs pensent que cet automobiliste s'est sans doute arrêté après avoir vu l'engin dans le champ de maïs depuis l'autoroute en venant de Genève. Il n'avait apparemment aucune autre raison de s'arrêter, mais curieusement, il n'est pas allé voir de plus près. Il est resté inconnu et introuvable, il a été très bien décrit par Brigitte.

Brigitte est allée jusqu'au bout du champ et s'est arrêtée, stupéfaite, voyant à travers les épis, elle voit un être d'apparence tout à fait humaine excepté la couleur de son visage, qui lui faisait face à environ 40 mètres. Elle s'est accroupie pour l'observer. Il portait une combinaison métallisée à 5 boutons de la même couleur, dont les différents éléments étaient séparés de manière visible. Cette combinaison n'était pas moulante, elle était "comme celle d'un garagiste". Il portait également une cagoule, des gants, des bottes, une ceinture métallique. Il est de taille normale, avec une peau était verdâtre tirant sur le bleu, son visage seul étant vu, lequel était ovale, aux traits réguliers, sans signes particuliers, avec un nez légèrement busqué, un bouche normale aux lèvres visibles. Le témoin n'a pas pu voir s'il avait des dents et ne se souvient pas avoir vu de sourcils. Il n'y rien de particulier concernant les yeux. Il portait à la ceinture au côté gauche un objet d'une vingtaine de centimètres de long. Le personnage était immobile, mais remuait ses lèvres, aucun son n'étant perçu.

Derrière lui se trouvait son engin posé, à moitié caché par le maïs, qui était de la taille d'une grosse limousine et d'un peu plus de deux mètres de haut. Cette "soucoupe" était surmontée d'une lumière giratoire semblable au feu d'une ambulance, mais de couleur verte, deux fois plus grosse et qui tournait beaucoup plus vite. L'objet est de la même couleur métallique que le costume de l'occupant, totalement lisse, ni porte, ni jointure, ni rivets, ni aspérité d'aucune sorte ne sont vus.


Dessin FSU

Brigitte a été épouvantée par l'aspect rebutant du personnage, s'est relevée et s'est sauvée en courant. Arrivée au coin opposé du champ, elle s'est retournée et a vu l'objet s'élever doucement et verticalement, et a pu constater alors qu'il avait trois pieds cylindriques d'environ 50 cm se terminant chacun par trois petites pointes. La soucoupe s'éloigne doucement vers l'ouest.


Dessins de Brigitte

Brigitte a repris sa course et remarqué au passage que les vaches étaient énervées. Elle a regagné la maison très choquée sans avoir suivi l'éloignement de l'engin.

Le chien de la maison, d'ordinaire très calme, a commencé à aboyer dans la nuit du 11, pour ne s'arrêter pratiquement que trois jours plus tard.

Le lendemain 12 octobre vers 17:30, Brigitte revenait de Nyon à pied le long de la route de Saint-Cergue vers la maison de la famille V. Quand elle est arrivée à la hauteur du bois de Calèves, elle a revu exactement le même engin que celui dans le champ la veille, cette fois immobile au-dessus d'un arbre à une douzaine de mètres au-dessus du sol et à environ cent mètres de Brigitte. Les pieds de l'engin n'étaient pas visibles cette fois, et elle a pu voir que le dessous de l'engin était parfaitement lisse.

Elle s'est assise dans l'herbe au bord de la route et a regardé l'engin pendant une demi-heure. Rien ne s'est passé et lassée, elle a repris son chemin et est rentrée chez elle. Pendant tout le temps de cette observation et pendant son retour d'environ 15 minutes, personne n'est passé sur la route, ni à pied, ni en voiture.

La FSU a appris que Mme M. avait téléphoné au Journal de Nyon, qui a essayé de se renseigner à l'observatoire de Sauverny, lequel a prévenu selon accord préalable le Groupement de Recherches Ufologiques (GRU). Leurs enquêteurs ont été sur place le soir même, alors que les témoins étaient encore sous le coup de l'émotion et leur narration a été confuse. Le GRU aurait relevé des traces sur les lieux de l'atterrissage, qui, de l'aveu même des enquêteurs, auraient pu être produites par n'importe quoi, et qui ne correspondent pas avec celles dont les témoins ont parlé plus tard au FSU. Bien que notant que ces traces sont fortement sujettes à caution, la FSU a été intriguée de ce que Mme V., qui ne connaît rien au sujet des soucoupes volantes a fait mention d'un endroit où la terre aurait été "comme aspirée par une ventouse".

La FSU a appris que d'autres enquêteurs non identifiés avaient visité les témoins plusieurs fois, et que certains d'entre eux avaient eu une attitude déplaisante qui avait excédé les témoins, ce qui ne les a pas empêché de se confier avec bonne grâce et gentillesse aux enquêteurs de la FSU le 26 octobre et le 2 novembre 1977. La FSU note qu'il leur a fallu des heures pour mettre de l'ordre dans leurs récits, parce qu'ils ne sont pas des gens habitués à se concentrer pour relater des faits chronologiquement et avec précision.

La FSU n'a pas relevé de traces de mystification, mais relève tout de même que la soucoupe située à moitié dans le champ de maïs par Brigitte a paradoxalement laissé les épis debout. Mais comme elle ne s'était avancée que jusqu'à environ deux ou trois mètres du bout du champ pour observer par une échancrure dans les épis, il lui était difficile de juger de la position de l'objet par rapport au champ.

De manière générale, la FSU note que les seules contradictions qu'ils aient pu relever étaient sur les mesures de durées et dimensions, qui sont assez élastiques dans l'esprit des témoins, et montrent leur faible qualification à évaluer correctement des distances et des durées. La FSU a noté:

"Notre relative habitude des témoins nous incite fortement à penser que les durées indiquées doivent être divisées à peu près par deux, et que les dimensions données peuvent varier du simple au double. Cependant nous les avons conservées telles quelles dans notre relation des événements."

La maison de la famille V. est à deux kilomètres du centre de Nyon, côté Jura, déjà en pleine campagne, et à environ 80 mètres de l'autoroute et 80 mètres de la voie ferrée peu fréquentée qui relie Nyon à Saint-Cergue. La vue y est très dégagée des Alpes au Jura. Une ligne à haute tension longe l'autoroute. L'aérodrome de Prangins est à 3 kilomètres et l'aéroport international de Genève-Cointrin à 25 kilomètres, la région est donc fréquemment survolée par des hélicoptères et des avions de toutes tailles et les témoins sont accoutumés à leur présence.

La FSU a passé un appel à témoins dans le journal local, mais personne n'a répondu, ce que la FSU attribue à la peur du ridicule. Les radars de l'aéroport de Genève Cointrin n'ont rien détecté.

D'après le journal l'Ouest Lémanique, le couple de voisins de la famille V. avait pu observer une soucoupe surmontée d'une lumière verte et qui s'est posé à proximité d'un champ de maïs, avant de d'envoler en deux parties qui se sont éloignées dans des directions différentes.

Selon le GRU, d'autres observations auraient été faites dans la région, dont une le 10 octobre au soir au-dessus du Jura, où quatre ou cinq grands projecteurs ont été aperçus dans le ciel.

[Note: Ce qui précède est ma synthèse du rapport de la FSU, que j'invite le lecteur à consulter en son texte original avec plus d'illustrations à son emplacement actuel sur le site Internet du GREPI indiqué en références.]

[Ref. ar1:] ALBERT ROSALES:

Albert Rosales indique dans son catalogue qu'à Nyon dans le canton de Vaud, en Suisse, le 11 octobre 1977, à 06:20 heures du matin, une famille vivant dans un secteur de ferme a observé un objet métallique descendre silencieusement et se diriger vers le sud-est.

Plus tard l'objet a de nouveau approché encore, se divisant en trois unités séparées. Une odeur sulfurique étrange a été alors remarquée.

Plus tard à 14:30, la famille voit de la fumée venir d'un champ de maïs voisin. Un des témoins, une jeune fille, va étudier et voit un personnage humanoïde debout au bord du champ de maïs, l'être était de taille normale, avec la peau verdâtre et portait un costume métallique avec une ceinture, des bottes et des gants.

Il avait un objet dépassant de sa hanche ressemblant à une radio. Derrière le personnage planait un disque en forme de dôme métallique avec trois jambes.

Albert Rosales indique que la source est Bruno Mancusi, Ovni Presence.

Points à considérer:

Schéma d'après schéma de la FSU:

Vert: le champ de maïs.
Gris sombre: l'autoroute.
Ligne noire: la voie ferrée.
Ligne rouge: trajet de Brigitte.
Deux point bleus: Pylônes de la ligne à haute-tension.
Flèche noire: direction de départ de la soucoupe.

A: Maison de la famille V.
B: Maison de la famille M.
C: L'automobiliste à l'arrêt rencontré par Brigitte.
D: L'occupant de la soucoupe.
E: La soucoupe.
F: Position de Brigitte observant D et E.

J'ai bien du mal a tenter de me faire une opinion sur les événements, qui sont d'un côté tout à fait confus, rapportes par des gens évidemment ordinaires et non des scientifiques, d'un autre côté tout à fait riches en péripéties, avec une certaine quantité d'étrangeté même dans la partie dont je voudrais penser que ce doit avoir été "probablement" quelques avions, ou que la soucoupe et l'occupant doivent avoir été une certaine voiture, "probablement" mal interprétée comme soucoupe volante due à l'excitation. Brigitte disait-elle la vérité quand elle l'a dit que l'engin a décollé? Ne l'a-t-il pas fait? Comment pourrais-je le dire? Monsieur V. avait-il raison de penser que sa famille regardait juste un avion, ou bien était-il suffisamment effrayé pour simplement décider de nier "ces choses"? Mon sentiment est que les investigateurs de la FSU n'ont pas semblé vouloir exprimer la moindre conclusion a causes d'incertitudes similaires.

Et si eux, qui ont pris le soin de passer des heures à interroger les témoins, n'ont pas offert de conclusions fermes, je ne vois pas comment le pourrais le faire.

Des années 70 à nos jours, j'ai du emprunter cette autoroute quelques dizaines de fois. Si j'y repasse, j'essayerai de repérer les lieux et d'en faire un examen attentif.

Liste de problèmes:

Id: Sujet: Sévérité: Noté le: Soulevé par: Noté par: Description: Proposition: Statut:
1 Données Grave 29 juin 2007 Patrick Gross Patrick Gross Manque d'un possible rapport d'enquête du GRU. Aide nécessaire. Ouvert.
2 Données Moyenne 29 juin 2007 Patrick Gross Patrick Gross Manque des articles de journaux. Aide nécessaire. Ouvert.

Evaluation:

Visiteurs extraterrestres ou confusion.

Références des sources:

* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.

Histoire du document:

Rédaction

Auteur principal: Patrick Gross
Contributeurs: Aucun
Reviewers: Aucun
Editeur: Patrick Gross

Historique des changements

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 29 juin 2007 Création, [fs1], [ar1].
1.0 Patrick Gross 29 juin 2007 Première publication.

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Cette page a été mise à jour le 29 juin 2007