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URECAT - UFO Related Entities Catalog - VF:

URECAT est un catalogue formel des rapports d'observation d'entités dans un contexte OVNI avec l'objectif de fournir des informations de qualité pour des études précises de ce sujet. Les informations additionnelles, corrections et revues sont bienvenues à patrick.gross@inbox.com, précisez svp si vous souhaitez être crédités pour votre contribution ou non. La page principale du catalogue URECAT est ici.

DEPUIS 1966, PHILADELPHIE, PENNSYLVANIE, USA, MELISSA BUCKNELL:

Bref résumé de l'événement et des suites:

David M. Jacobs, Ph.D., est professeur associé d'Histoire à l'université de Temple et est devenu intéressé d'abord par la question des OVNIS, puis en particulier par le sujet des "abductions OVNI."

Il a parlé dans son premier livre sur le sujet de Melissa Bucknell, un agent immobilier de 22 ans qui lui a été envoyé en 1986 par l'expert en abductions extraterrestres Bud Hopkins, car elle a habitait à Philadelphie, plus proche de Jacobs. Elle lui a dit qu'elle a des "souvenirs quasi oniriques" de rencontres avec de petits êtres étranges qui l'examinaient, et qu'elle suspectait que c'était des souvenirs occultés d'enlèvement par des extraterrestres.

Elle était la première abductée allégué que Jacobs a mis dans un état d'hypnose pour "retrouver la mémoire" de ses enlèvements par des extraterrestres. Elle avait déjà été soumise à cette méthodologie précédemment, et a maintenant suivi 30 sessions supplémentaires avec David Jacobs.

Les sessions ont apporté que quand elle avait six ans et jouait dans un champ derrière sa maison avec un ami, avant qu'elle n'ait pu s'en rendre compte, elle a été transportée dans un OVNI par des extraterrestres. Ses vêtements ont été enlevés et un examen physique a été exécuté comprenant les parties génitales sondées avec des instruments pointus, et le sentiment qu'une certaine sorte d'implant a été inséré près de son ovaire gauche. En une session, elle a parlé au sujet d'un bébé "dégoûtant" qu'elle n'a pas voulu regarder mais les extraterrestres n'ont pas écouté.

Dans les années qui ont suivies, elle est devenue convaincue que les extraterrestres l'enlevaient toutes les nuits. Jacobs a décidé d'installer des caméra vidéo dans sa chambre à coucher, mais chaque fois que la vidéo enregistrait, elle n'était pas enlevée, alors qu'elle disait l'avoir été chaque fois que la vidéo n'enregistrait pas ou qu'elle était dans une autre chambre.

A un point, Jacobs l'a emmenée à l'hôpital parce qu'elle avait une douleur gynécologique, et le docteur et le personnel médical était étonné parce que l'échographie a montré qu'elle a eu une certain amas organique non identifié près d'un ovaire. Elle a dit qu'elle était certaine que c'était un implant mis là par les extraterrestre. Un tests de grossesse a été réalisé, et elle n'était pas enceinte. Elle d'abord énergiquement refusé n'importe quel examen de plus et n'est pas allée à son prochain rendez-vous la semaine suivante pour un deuxième examen; un mois plus tard Jacobs l'a convaincue de revoir le docteur et l'amas n'était pas là, une "cavité" l'avait remplacé.

A un autre point, elle a eu des marques sur une épaule; ce qui pourrait avoir été banal, et des taches sur sa chemise de nuit à un endroit qui ne correspondait pas a ces marques. Rien concluant n'a résulté de l'examen des marques et des taches.

Tableau des informations de base:

Numéro de cas: URECAT-000424
Date d'observation: Depuis 1966
Premier rapport: 1986
Délai de rapport: Décennies.
Témoignage apporté via: Contacte expert en abductions extraterrestre.
Premier enregistrement allégué par: N/A.
Premier enregistrement certain par: Livre sur les enlèvements par des extraterrestres.
Type premier enregistrement allégué: N/A.
Type premier enregistrement certain: Livre sur les enlèvements par des extraterrestres.
Ce dossier créé le: 29 décembre 2007
Sa plus récente mise à jour: 29 décembre 2007
Pays de l'événement: USA
Etat/Département: Non rapporté, Pennsylvanie?
Type de lieu: Champ, puis chambre, living room.
Conditions d'éclairage: Non rapporté, et nuits.
OVNI observé: Oui
Arrivée OVNI observée: Non
Départ OVNI observé: Non rapporté.
Relation OVNI/entité: Incertaine
Nombre de témoins: 1
Ages des témoins: 6 à 27 ou plus
Types de témoins: Non rapporté. Femme, agent immobilier.
Photographies: Non.
Dessins par témoins: Non.
Dessins approuvé par témoins: Non.
Nombre d'entités: Non rapporté.
Type d'entités: Humanoïde ou non rapporté.
Taille d'entités: Non rapporté.
Tenues d'entités: Non rapporté.
Couleur des tenues d'entités: Non rapporté.
Couleur de peau d'entités: Non rapporté.
Corps des entités: Non rapporté.
Têtes des entités: Non rapporté.
Yeux des entités: Non rapporté.
Bouches des entités: Non rapporté.
Nez des entités: Non rapporté.
Pieds des entités: Non rapporté.
Bras des entités: Non rapporté.
Doigts des entités: Non rapporté.
Nb de doigts des entités: Non rapporté.
Pilosité des entités: Non rapporté.
Voix des entités: Aucune entendue.
Actions des entités: Enlèvent fréquemment le témoin, lui montrent un bébé "dégoûtant", font des examens médicaux.
Interactions entités/témoins: Enlèvent fréquemment le témoin, lui montrent un bébé "dégoûtant", font des examens médicaux..
Réactions des témoins: Va chez abductionnistes pour être hypnotisée pour retrouver des souvenirs d'enlèvements extraterrestres.
Sentiments des témoins: Non rapporté.
Interprétations des témoins: Est enlevée par des extraterrestres.
Catégorie explicative: Possibles incidents hypnagogiques transformés en enlèvements extraterrestres par usage de l'hypnose.
Certitude de l'explication: Moyenne.

Récits:

[Ref. dj1:] DAVID JACOBS:

David Jacobs indique que Melissa Bucknell, 26 ans, est venu à sa maison en août 1986, qu'elle était un agent de biens immobiliers qui avait des "souvenirs du genre rêves" de petits êtres étranges l'examinant et suspectait qu'elle a été enlevée par des extraterrestres, et a voulu être hypnotisé pour apprendre plus à son sujet. Elle était entrée en contact avec Bud Hopkins mais parce qu'elle habitait à Philadelphie, Hopkins l'a renvoyée vers Jacobs.

David Jacobs indique qu'il était facile de l'hypnotiser parce qu'elle avait déjà été hypnotisée.

En une première session, elle a décrit avoir 6 ans et jouer dans un champ derrière sa maison avec un ami, et avant qu'elle ne s'en rendre compte elle avait été transportée dans un OVNI par des extraterrestres. Ses vêtements ont été retirés et un examen physique a été exécuté comprenant des sondage de parties génitales avec des instruments pointus, et le sentiment qu'une certaine sorte d'implant était inséré près de son ovaire gauche. Jacobs indique que le récit est venu spontanément et qu'il était très semblable à ce que Hopkins avait déjà récupéré de son utilisation de l'hypnose. Il indique qu'il n'ait pas su quoi faire avec le matériel et n'a pas su si cela était réel et tout ce qu'il pouvait faire était de le noter.

Début 1987, elle a appelé Jacobs encore pour rapporter que quelque chose avaut du se passer la nuit d'avant parce qu'elle avait trouvé des marques sur son dos et du sang sur sa chemise de nuit. Mais l'examen a prouvé que ce n'était pas du sang parce qu'il n'avait pas la couleur correcte et était plutôt orange-foncé. Les marques sur son corps étaient sur les épaules et n'étaient pas des marques de piqûre ou ou d'égratignure, il n'y avait aucune croûte ou le sang et l'endroit ne correspondait pas à la position des taches de la chemise de nuit.

Apparemment en des sessions postérieures d'hypnose, elle a décrit un bébé avec lequel elle ne voulait rien avoir a faire et les extraterrestres n'ont pas insisté. Jacobs lui a demandé si le bébé était grand ou petit, si c'était un bébé humain, s'il avait des yeux normaux, s'ils l'enlevaient. Melissa n'a rien répondu sur la taille, a dit que le bébé était affreux, laid comme les petites créatures, qu'elle voulait qu'on l'éloigne, qu'elle ne voulait pas le regarder. Quand Jacobs a demandé s'ils l'avaient écouté elle a dit que non.

La table à la fin de son livre indique que Melissa Bucknell a subi 30 sessions d'hypnose.

[Ref. ws1:] WILLY SMITH:

Le Dr Willy Smith a écrit une revue du livre "Secret Life" de David Jacobs, et a écrit que bien qu'il n'insinue pas que l'investigateur a influencé ses témoins, la possibilité ne peut pas être ignorée, car il y a des contacts interpersonnels sur de longues périodes. Il indique comme exemple que "Melissa Bucknell" a eu 31 sessions hypnotiques, et puisque chaque session a duré entre 3 et 5 heures, une évaluation minimaliste du temps de contact se monte à 90 heures, plus que suffisant pour que deux personnes se connaissent et s'influencent, même inconsciemment. A ces 90 heures, il note qu'il faut encore ajouter les temps nécessaires pour installer une caméra de TV, et les nombreux contacts par téléphone.

[Ref. mb1:] MARIE-THERESE DE BROSSES:

Exposant l'approche de la question des abductions par David Jacobs, l'auteur indique que celui-ci a décidé que la preuve de leur réalité pourra être apporté par l'utilisation de caméra vidéos dans les chambres des personnes se disant enlevées, Jacobs disant que "la caméra empêche les aliens de garder secret l'enlèvement et dans quelques cas est capable d'anticiper l'expérience."

L'auteur indique alors que Jacobs indique que Melissa Bucknell, enlevée presque quotidiennement, a fait installer ce dispositif dans sa chambre, et que depui, il n'y a plus aucun enlèvement, et que les enregistrements la montrent en train de dormir dans son lit.

Un matin où elle a eu l'impression d'avoir été visitée, la vérification sur la vidéo n'a rien montré. Jacobs en avait déduit que c'était normal, car la caméra était programmée pour enregistrer jusqu'à 6 heures du matin, et Melissa, couchée très tard, avait dormi jusqu'à midi, et que "l'enquête révélera que l'enlèvement avait eu lieu entre 6 heures et midi", selon Jacobs.

Quelques semaines plus tard, Melissa est encore enlevée, mais cette nuit-là, gênée par le bruit des voisins, elle avait dormi dans son living-room, hors de la surveillance de la caméra.

Marie-Thérèse de Brosses ne cache pas sa stupéfaction de constater que Jacobs n'est nullement découragé par l'absence de résultat de ses expériences avec la vidé et de ce qu'il en déduit non pas que les enlèvements n'ont pas lieu en réalité: mais que les aliens parviennent à éviter les caméras; si la caméra filme seulement les enlevés allégués en train de dormir ou de quitter leur chambre, c'est que l'enlèvement s'est produit hors champ ou pendant l'arrêt de l'appareil.

Elle note:

"Un tel cheminement de pensée est fascinant. L'utilisation d'une caméra enregistreuse est basée sur la conviction, déjà évoquée, que les enlèvements sont perpétrés physiquement et les ravis capturés avec leur corps. Si l'on se réfère à sa conception d'ET maîtrisant l'invisibilité, Jacobs espérait que l'objectif capterait la dématérialisation des ravis. Cependant, il parle de succès, non d'échec. Que ce passionnant moment ne soit pas filmé constitue pour lui une sorte de preuve a contrario que l'enlèvement a bien eu lieu: les aliens ont manipulé le témoin, en l'obligeant à débrancher la caméra, ou à se déplacer."

[Ref. jh1:] JOHN HARNEY:

John Harney indique que Jacobs a essayé de faire quelque chose pour régler le problème de l'incrédulité en la réalité des abductions, avec des résultats plutôt amusants. Tellement de personnes, prétendument, sont fréquemment enlevées de leurs chambres à coucher, qu'il a décidé de se servir de caméras vidéos pour essayer de prendre les extraterrestres en pleine action.

L'abductée, Melissa Bucknell, a dormi avec une caméra vidéo reliées à un magnétoscope dirigé vers son lit, et il n'y a eu aucune abduction pendant plusieurs nuits jusqu'à un matin où elle a dormi tard et elle a été enlevée après la fin de la bande vidéo.

En une autre occasion, elle a dormi sur le divan du living room pour être loin du bruit de ses voisins discutant en haut - et a été de nouveau enlevée.

[Ref. dj2:] DAVID JACOBS:

David Jacobs indique que Melissa Bucknell était le premier abducté qu'il avait placé sous hypnose. Il dit qu'elle avait 27 ans et par intermittence sexuellement active. Dans les régressions hypnotiques, elle avait parlé d'avoir un "implant" placé en elle pendant ses abductions.

Un matin en mars 1987, elle s'est réveillée avec une douleur gynécologique si grave qu'elle avait du mal à s'asseoir et Jacobs dit qu'elle était maintenant certaine que les extraterrestres avait mis un "implant" en elle. Jacobs note que sa propre recherche avait montré que les implants étaient habituellement placés dans le nez ou une oreille. Jacobs l'a immédiatement amenée au Dr. Daniel Treller, un gynécologue, qui a accepté de la voir en urgence, et il a confirmé que la région pelvienne de Melissa était très tendre. Il a commandé une échographie et l'équipe d'échographie a rapidement trouvé une anomalie, sur le côté droit de son ovaire droit, ne le touchant pas, il y avait une petite masse d'une certaine sorte qui a semblée "organique" et n'était pas censé être là.

L'équipe d'échographie et Treller d'ultrasons ont été déroutés parce qu'ils n'avaient jamais vu rien de tel avant. Ils ont suspecté une grossesse extra-utérine peu commune, et Treller a commandé une analyse de sang pour déterminer si Melissa était enceinte, mais elle ne l'était pas.

Melissa Bucknell a insisté sur le fait qu'elle avait un implant extraterrestre et a insisté avec une obstination extrême sur le fait qu'elle n'a pas voulu qu'il fût enlevé ou dérangé d'aucune manière. Elle a interdit qu'on le touche. Ainsi le Dr. Treller a suggéré qu'elle revienne une semaine plus tard pour voir si la masse avait changé ou vait "grandie." Quand Melissa Bucknell et Jacobs sont sortis de l'hôpital, elle a dit qu'elle ne reviendrait jamais à l'hôpital, en dépit de la douleur qu "l'implant" causait.

Pendant plusieurs semaines ensuite, Jacobs a essayé de la convaincre de retourner faire une nouvelle échographie mais elle refusait, pour finalement être d'accord un mois plus tard. Elle a subi un autre examen et l'écran a montré un espace là où la masse avait été, mais la masse était partie. Le Dr. Trelter a été troublé et a dit que le problème a semblé "se résoudre de lui-même."

Jacobs indique qu'à son avis les extraterrestres avaient fait grandir un bébé en elle dans une cavité extra-utérine, ce qui camoufle les hormones de grossesse et fait écouher les tests de grossesse.

[Ref. js1:] JEAN SIDER:

Jean Sider a écrit dans un article en trois parties dans le magazine d'ufologie LDLN que les enlèvements ne sont pas extraterrestres mais "diaboliques" et que "les régressions hypnotiques sur les personnes enlevées montrent" que les ravisseurs s'intéressent aussi aux jeunes enfants, "surtout les fillettes: selon David Jacobs, Melissa Bucknell a été capturée à six ans, et un implant a été placé dans son ovaire gauche."

Points à considérer:

"L'hypnose est un outil indispensable pour déverrouiller les souvenir d'une abduction... Il est facile pour des hypnotistes de poser (consciemment ou par inadvertance) des questions dirigées qui orientent un abducté vers une réponse qui pourrait ne pas refléter la réalité. Ceci peut être un problème pour les sujets suggestibles. La confabulation, ou l'invention ou remplissage inconsciemment des souvenirs, peuvent devenir une manière facile de fournir des informations à l'hypnostiste-enquêteur en attente de résultats. Dans l'hypnose, le simple fait de poser une question à propos d'un événement spécifique peut faire pression sur le sujet pour qu'il inventer des détails de cet événement pour fournir ces détails en réponse à ces questions... La personne hypnotisée pourrait inconsciemment inventer des informations sur une abduction parce que c'est ce que l'on attend."

David E. Jacobs, dans "Secret Life", [dj1], page 320.

Un problème particulier avec les cas relevant des abductions alléguées est qu'ils ne sont généralement pas présentés de façon convenable par les spécialistes qui les étudient. Au lieu d'être présenté en un ensemble cohérent, en un dossier de cas, les affaires sont éparpillées par bribes au longs de livres grand public, et il est extrêmement ennuyeux de devoir en rechercher les bribes ici et là. Ainsi pour presque chaque cas évoqué par David Jacobs, il est nécessaire de relire des ouvrages entiers pour rassembler les pièces du puzzle, et il n'est pas évident qu'elles aient toutes été présentées. J'ai tenté de le faire dans le résumé du cas en début de ce dossier.

Un autre problème est qu'il est évidemment assez difficile de classer un tel dossier à une date donnée et un lieu donné. Concernant la date, tout ce qui est dit est que cela commence lorsque Melissa Bucknell a six ans, et qu'elle a 26 ans en 1986, ce qui situe les débuts à 1966; aucune date précise n'est donnée pour aucune des expériences suivantes. Le lieu n'est pas plus indiqué, si ce n'est qu'elle réside à Philadelphie en 1986. Mon dossier est donc ainsi placer mais il convient de ne pas perdre de vue qu'il pourrait aussi bien être placé en 1986 en un lieu inconnu.

Il n'est pas possible d'être certain que le nom "Melissa Bucknell" soit un pseudonyme ou un vrai nom. Il serait évidemment surprenant que cela soit un vrai nom, mais dans son livre, Jacobs note pour certains cas explicitement que le nom n'est pas publié, ce qui laisserait supposer que lorsque le nom est publié, il s'agit du vrai nom.

Une chose extrêmement frappante d'emblée est que Jacobs indique 30 séances de régression hypnotique avec Melissa Bucknell, soit 90 heures selon le Dr. Smith, mais le contenu indiqué est d'une extrême pauvreté. Seule quelques lignes sont transcrites, et sont extrêmement vague. Par exemple, lorsque Jacobs demande si le "bébé" est extraterrestre ou humain, Melissa Bucknell ne répond pas vraiment franchement pas un oui ou par un non mais évoque plutôt une sensation de rejet qu'elle éprouve, demandant qu'on l'éloigne et disant qu'il est affreux. Elle ne répond pas non plus sur la question de la taille. Aucune description des extraterrestres allégués ni de leur engin ni de rien en rapport avec eux n'est fournie.

Il est souvent dit que les spécialistes des abductions n'influencent pas les témoins en ne posant pas de questions dirigées; mais la transcription montre bien que des questions sont posées, que le récit ne surgit pas spontanément. Lorsque Jacobs indique qu'à la première séance, des choses ont surgies spontanément, il convient de noter qu'il dit aussi que Melissa Brucknell avait déjà suivi de telles séances auparavant, peut-être chez Bud Hopkins - l'information à ce sujet n'est pas claire. Si l'on prend en compte que 90 heures en 30 séances ont lieu, il est parfaitement évident qu'à un moment ou un autre, quelque bribes de ce qui est dit iront dans n'importe quelle direction provenant de la nature des questions posées.

Concernant ce que Melissa Bucknell a appelé des taches de sang sur sa chemise de nuit, Jacobs indique bien un avis apparemment négatif sur leur nature: ce ne serait pas du sang. Dans son ouvrage, il évoque des analyses qui ont échoué à identifier exactement la nature de ces taches, mais il n'est dans ces passages pas possible de déterminer quels cas sont concernés exactement. Il évoque plusieurs cas, de taches qui semblent seulement superficiellement de même sorte, présentées par plusieurs abductés allégués justement à la suite de ce cas-ci, comme si l'affaire de ces taches avait été dite d'un abducté à l'autre lors des réunions de groupe, et que plusieurs personnes en découvrent alors et les signalent. Il me reste à retrouver un documentaire télévisé qui avait abordé une telle affaire, peut-être justement celle-ci: les auteurs du documentaire avaient entendu plusieurs abuctées alléguées présenter de telles taches diverses, et avaient entrepris de contacter des laboratoires d'analyses, qui, sans pouvoir exactement déterminer ce que c'était, ont expliqué que ce n'est pas organique, mais probablement du à des produits d'entretiens ou pharmaceutiques divers, ajoutant qu'en déterminer la marque exacte nécessiterait de gros financements puisqu'il existe des milliers de produits de compositions proches mais diverses. Sur ce point, il semble que Jacobs soit resté judicieusement prudent.

Sur au moins deux points, Jacobs utilise une logique défectueuse pour faire entrer l'affaire dans le cadre théorique qu'il propose:

Lorsque Jacobs décide d'installer des caméras, c'est effectivement une démarche selon la méthodologique scientifique qui est tentée, avec hypothèse à tester: si les caméras filment les extraterrestres, cela va dans le sens d'un enlèvement extraterrestre, si les caméras ne filment rien, cela va dans le sens d'une autre explication, par exemple psychologique. Jacobs doit être loué pour cette démarche d'autant plus évidente que certain des abductés allégués déclarent être enlevés toutes les nuits; c'est le cas de Melissa Bucknell. Mais une fois le résultat négatif obtenu, Jacobs quitte le champ de la logique rationnelle pour entrer en pleine spéculation post-hoc: les caméras ne filment rien parce que les abductés sont seulement enlevés lorsque les caméras ne les filment pas. Un psychologue parlerait de raisonnement paranoïaque: "je ne peux pas vous le prouver, puisque justement 'ils' font en sorte de ne pas laisser de preuves."

Une grossesse extra-utérine libère les mêmes hormones de grossesse dans le sang qu'une grossesse normale et les tests de grossesse fonctionnent tout autant; c'est bien pourquoi le Dr. Treller le pratique ici. Rappelons que David Jacobs est docteur en histoire et non en médecine, et constatons que nous avons de nouveau un curieux raisonnement où un résultat négatif est interprété en faisant comme si le scénario que le résultat a failli à prouvé était prouvé: "si le test de grossesse échoue, elle est enceinte tout de même, car les extraterrestres savent comment faire échouer le test."

De manière générale, il apparaît que le cas de Melissa Bucknell n'a pas été approfondi correctement. Plutôt que de favoriser une interprétation personnelle, il aurait fallu par exemple photographier les "marques" avec soin, en tenir un journal précis, rechercher leur origine possible (égratignure par ressort de matelas lors d'une nuit dans un lit non habituel, par exemple?), montrer ces marques à un professionnel de la médecine. Il aurait fallu s'intéresser à et documenter les déclarations relatives aux souvenirs initiaux, décrits comme quasi oniriques, de l'événement allégué à l'age de six ans, interroger la famille, indiquer si cela aussi provient de séances d'hypnose dont il est dit qu'elle en avait déjà suivi. Il aurait fallu documenter sérieusement et suivre la piste de l'affaire gynécologique, qui ne semble pas si étrange que cela, mais malheureusement le témoin allégué le refuse. Il aurait fallu s'intéresser aux lectures de Melissa Brucknell: a-t-elle comme tant d'autres abductés allégués simplement eu quelque expérience d'hallucination hypnagogique dans l'enfance, qu'elle a par la suite réinterprété comme de possibles abductions extraterrestres à la lecture de livres de Bud Hopkins ou Whitley Strieber? Peut-on d'ailleurs, même sans s'y intéresser réellement, échapper à l'imagerie "abduction" dans les années 1986?

Enfin, comment penser que l'hypnose dans un tel contexte puisse réellement apporter autre chose que des souvenirs relatifs au thème des abductions extraterrestres, mélangés à d'autres thèmes éventuellement, mais dont rien ne permet de différencier s'il s'agit de souvenirs d'événements réels, ou de rêves oubliés, ou de lectures ou vision de scènes de films ou série de science-fiction? (*) Clairement dans ce cas, rien ne permet de dire que ce que les séances d'hypnose font surgir serait réel, et aucune tentative de récolter des évidences positives, caméras vidéo, examens de marques sur l'épaule, taches, problème médicaux, ne fait surgir d'éléments corroborant réellement un enlèvement extraterrestre.

(*) Contrairement à David Jacobs ou d'autres, je ne pense nullement que les abductés allégués "inventent" même inconsciemment, de "faux" souvenirs; chacun a bien assez de "vrais" souvenirs de lectures, de rêves dont on ne se souvient généralement pas consciemment, d'hallucinations hypnagogiques aussi oubliées au réveil que les rêves le sont en général, de films, séries de science fiction, documentaires sur les abductions, pour constituer le "matériel recouvré par hypnose", qui n'est nullement "inventé" et bel et bien "recouvré", mais dont c'est la réalité même qui fait défaut.

Liste de problèmes:

Id: Sujet: Sévérité: Noté le: Soulevé par: Noté par: Description: Proposition: Statut:
1 Données Grave 29 décembre 2007 Patrick Gross Patrick Gross Données fragmentaires et maigres. Aide nécessaire. Ouvert.
2 Ufologie Grave 29 décembre 2007 Patrick Gross Patrick Gross Pas de souvenir conscient, cas reposant sur usage répété de l'hypnose. Aide nécessaire. Ouvert.
3 Ufologie Grave 29 décembre 2007 Patrick Gross Patrick Gross Témoin unique et éventuellement sous pseudonyme. Profil non décrit. Aide nécessaire. Ouvert.
4 Ufologie Grave 29 décembre 2007 Patrick Gross Patrick Gross Données insuffisantes: dates, lieux, descriptions des entités, des engins, etc. Aide nécessaire. Ouvert.
5 Ufologie Grave 29 décembre 2007 Patrick Gross Patrick Gross Evidences négatives: pas d'autre témoins en dépit d'abductions toutes les nuits, pas d'abduction quand la vidéo enregistre, pas de positif avec les marques et les taches. Aide nécessaire. Ouvert.

Evaluation:

Possibles incidents hypnagogiques transformés en enlèvements extraterrestres par usage de l'hypnose.

Références des sources:

* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.

Histoire du document:

Rédaction

Auteur principal: Patrick Gross
Contributeurs: Aucun
Reviewers: Aucun
Editeur: Patrick Gross

Historique des changements

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 29 décembre 2007 Création, [dj1], [ws1], [mb1], [jh1], [dj2], [js1].
1.0 Patrick Gross 29 décembre 2007 Première publication.

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Cette page a été mise à jour le 29 décembre 2007