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URECAT - UFO Related Entities Catalog - VF:

URECAT est un catalogue formel des rapports d'observation d'entités dans un contexte OVNI avec l'objectif de fournir des informations de qualité pour des études précises de ce sujet. Les informations additionnelles, corrections et revues sont bienvenues à patrick.gross@inbox.com, précisez svp si vous souhaitez être crédités pour votre contribution ou non. La page principale du catalogue URECAT est ici.

Juillet 1965, Rosemont, Québec, Canada, Mme Lamanne et son amie Lucille:

Bref résumé de l'événement et des suites:

L'auteur sceptique John Brent Musgrave aurait enregistré dans son catalogue qu'à Rosemont, Québec, Canada, en juillet 1965, à 22:00, deux jeunes femmes marchaient dehors, quand elles ont entendu un bruit ressemblant à celui de roller skates. Quand elles ont regardé dans la direction d'où venait le bruit, elles ont vu le torse d'un bel homme souriant avec des yeux perçants profonds.

Les deux femmes se sont senties dans une transe cinq minutes, quand elles ont récupéré, le personnage avait apparemment disparu.

J'ai reçu par la suite l'interview de première main de l'ufologue canadien Henri Bordeleau, qui l'avait publiée dans son livre de 1971, et donne beaucoup plus de détails, recueillis par lui par ses nombreuses questions au témoin principal, Mme Lamanne.

Bordeleau entend et enregistre cette femme petite et menue, qui parle d'une vois animée, 6 ans après les faits. Elle était à cette époque réceptionniste dans un grand établissement de Montréal. Elle était la plus jeune d'une famille de quatre enfants. Bordeleau l'a trouvé mal à l'aise, parce que l'expérience l'avait troublée. La présence de son "grand" mari, qu'elle a épousé 4 ans après les faits et a révélé l'affaire à Bordeleau, la rassure.

Elle rapportait que cela s'est passé au mois de juillet 1965, elle avait 18 ans, et habitait sur l0ème avenue à Rosemont.

A peu près 10 heures du soir, elle était son amie avec Lucile, de même âge, et venaient du sud, montant la côte de la 9ème avenue, arrivant à Dandurand et un peu plus haut, au coin d'une ruelle entre la 9ème avenue et Dandurand, avec des maisons de chaque côté de la rue. Son attention a été attirée par un bruit de "patins à roulettes" ou de "poulie", un ronronnement continu.

Ce ronronnement n'était pas comme le bruit du magnétophone de Bordeleau mais comme le roucoulement d'un pigeon, "PRROU... PRROU... PRROU..." mais en beaucoup plus fort et de façon continue. C'était un son grave.

Elle a tourné la tête vers l'endroit d'où semblait provenir le bruit et a distingué "quelqu'un" dans l'entrée de la ruelle, qui paraissait "opalescent".

A ce moment, elle n'avait aucune peur du tout, elle était plutôt comme attirée, portée à aller voir ce que c'était.

Elle s'est donc approchée, a été à environ deux mètres du personnage, et a constaté que c'était une personne "normale", avec un visage humain très normal. Elle ne voyait que le haut de son corps, au-dessus de la taille. Elle ne distinguait pas les jambes, "c'était trop sombre." Elle ne sait donc pas comment était le vas du corps, malgré qu'il y ait eu de la lumière au coin de la rue. Elle pense que le personnage aurait mesuré deux mètres de haut. Il se tenait comme au garde-à-vous.

La face du personnage était luisante, plutôt que brillante, une caractéristique qu'elle a dit difficile à décrire. C'était une face humaine pour le nez, les yeux, les cheveux, dont elle se souvient clairement qu'ils étaient "très très frisés", plus courts que ceux de son mari, et de couleur roux, auburn. Ce n'était pas exactement un visage comme un mort parce que c'était luisant, mais pâle comme s'il n'avait pas eu de sang. Elle pense que les yeux étaient bruns, et se souvient que n'était pas des yeux clairs mais des yeux foncés, et que le personnage dont le visage mince et très pâle comme de l'opale était très beau souriait, en regardant au-dessus de sa tête, sans la regarder elle.

Elle avait été beaucoup frappée par ses pommettes très saillantes et ses joues creuses. Le nez était ordinaire. Le personnage n'avait pas de barbe et pas de moustache. Elle est étonnée de ne pas se souvenir de ses lèvres. Bordeleau réalisera après l'interview qu'ils ont oublié de parler des éventuelles oreilles.

Elle a examiné les épaules, qui étaient minces, comme pour un homme mince et grand, puis le torse, qui paraissaient gris-bleu, un bleu métallique, luisant comme du métal sans être tout à fait du métal. Elle dit que ce n'était pas un costume, que c'était comme "collé" à la peau.

Il n'avait pas de vêtement, à partir du cou et vers le bas, il devenait graduellement bleu, puis au niveau des avant-bras comme gris-bleu. Elle n'avait pas vu ses mains, ce qu'elle trouve également curieux.

Le ronronnement continu qu'elle entendait ne l'a pas hypnotisée, mais elle est restée comme figée, incapable de bouger, parce qu'elle n'entendait que ce ronronnement.

Elle a commencé à avoir très peur quand elle s'est aperçu qu'elle ne voyait pas ses jambes, ce qui était quelque chose de "pas normal", alors qu'au début, elle avait vraiment cru que c'était quelqu'un de normal.

La durée est difficile à déterminer pour elle, elle pense que c'était peut-être cinq minutes.

Quand elle s'est sauvée en courant, elle a entendu son amie Lucille qui m'appelait, et ce n'est qu'à ce moment qu'elle a réalisé que Lucile l'avait abandonnée et qu'elle avait été seule. Jusque là, elle avait cru que Lucille était derrière elle.

Elle ne sait pas combien de temps Lucile a pris pour monter jusqu'à la rue en courant, et revenir la chercher, c'était peut-être trois minutes. Lucille pensait chercher de l'aide, mais n'avait trouvé personne. Elle était donc revenue chercher Mme Ladamme et elles se sont sauvé toutes les deux.

Essayant de se rappeler comment elle avait été habillée, elle pense qu'il ne devait pas faire tellement chaud, et elle se rappelle qu'il n'y avait personne sur les balcons. Elle pense qu'il devait avoir plu parce qu'à Rosemont, tout le monde s'asseyait sur les balcons l'été, mais que ce jour-là, il n'y avait personne dehors qui aurait pu être témoin...

Avec Lucille, elle étaient revenues sur les lieux, mais elles n'avaient plus rien vu.

Parce qu'êlle avaient eu peur, les deux femmes avaient un ami habitant la rue de leur recontre, entre les deux domiciles des deux jeunes femmes, et qui s'intéressait aux phénomènes parapsychologiques. Elle lui ont parlé, il est venu voir les lieux un autre soir à la même heure "et ça n'a rien donné." Il leur a dit qu'elles allaient avoir dees embêtements avec cela, que la police ne se dérange pas pour des choses semblables Elles avaient pensé appeler la police, mais Lucile ayant peur de ces embêtements elles y ont renoncé. Par la suite, Lucille avait nié toute l'histoire.

Mme Lamanne avait raconté son histoire à cet ami, mais aussi à sa mère, qui a mis cela sur le compte d'une poissible dépression parce que le père de la jeune femme venait de mourir. Mais Mme Lamanne se dit sûre que ce qu'elle a vu était très réel. Elle assure à Bordeleau qu'elle n'a jamais eu d'hallucinations ni d'éblouissements, qu'elle a toujours été saine d'esprit. Elle explique que cela ne pouvait pas avoir été une hallucination puisque son amie Lucille avait aussi vécu cette expérience. Mais elle n'en avait plus parlé à personne excepté son mari, parce que cela lui faisait peur d'en parler.

Elle explique qu'elle n'avait pas peur d'y penser, que cela lui fait du bien d'en parler, mais que si personne ne la croit, elle n'ira pas le raconter à tout le monde. Elle avait tout de même eu des craintes vagues durant six mois à peu près après la rencontre.

Elle avait fait un portrait du personnage qu'elle a perdu, et en a refait un de mémoire en se concentrant pour Bordeleau, lequel est visible plus pas dans ce dossier.

Tableau des informations de base:

Numéro de cas: URECAT-000708
Date d'observation: Juillet 1965
Premier rapport: 1971
Délai de rapport: 6 ans.
Témoignage apporté via: Interview enregistré par ufologue local Henri Bordeleau.
Premier enregistrement allégué par: Interview enregistré par ufologue local Henri Bordeleau.
Premier enregistrement certain par: Interview enregistré par ufologue local Henri Bordeleau.
Type premier enregistrement allégué: Interview enregistré par ufologue local Henri Bordeleau.
Type premier enregistrement certain: Interview enregistré par ufologue local.
Ce dossier créé le: 25 juin 2008
Sa plus récente mise à jour: 3 août 2018
Pays de l'événement: Canada
Etat/Département: Québec
Type de lieu: En ville.
Conditions d'éclairage: Nuit
OVNI observé: Non
Arrivée OVNI observée: N/A
Départ OVNI observé: N/A
Relation OVNI/entité: Sans
Nombre de témoins: 1 ou 2
Ages des témoins: 18, 18.
Types de témoins: Deux femmes.
Photographies: Non.
Dessins par témoins: Oui.
Dessins approuvé par témoins: Oui.
Nombre d'entités: 1
Type d'entités: Humain
Taille d'entités: 2 mètres.
Tenues d'entités: Sans tenue visible.
Couleur des tenues d'entités: Non rapporté.
Couleur de peau d'entités: Pale en haut, devenant bleu vers le bas.
Corps des entités: Torse d'un bel homme souriant, bas du corps non visible.
Têtes des entités: Nornale, souriant.
Yeux des entités: Yeux normaux de couleur sombre.
Bouches des entités: Oublié.
Nez des entités: Nornal.
Pieds des entités: Non visibles.
Bras des entités: Oui, couleur bleue.
Doigts des entités: Non visibles.
Nb de doigts des entités: Non visibles.
Pilosité des entités: Cheveux très frisés, court, pas de barbe, pas de moustache.
Voix des entités: Aucune entendue.
Actions des entités: Est là, souriant.
Interactions entités/témoins: Souriant en regardant au-dessus du témoin.
Réactions des témoins: Observation, en transe, peu, fuite.
Sentiments des témoins: Curieux, puis effrayé.
Interprétations des témoins: Non rapporté.
Catégorie explicative: Inexpliqué.
Certitude de l'explication: Haute.

Récits:

[Ref. bo1:] HENRI BORDELEAU:

* * *

Toute menue, cinq pieds à peine, madame Lamanne, parle d'une voix animée. On sent qu'elle n'est pas à l'aise et que cette expérience l'a troublée. La présence de son "grand" mari, qui m'a révélé le cas, la rassure:

"Il y a 6 ans de cela, quatre ans avant mon mariage. C'était au mois de juillet 1965 et j'avais 18 ans. Nous habitions (...), l0ème avenue à Rosemont, C'est arrivé au coin de la 9ième avenue et de Dandurand.

- Quelle heure était-il?

- Il était à peu près 10 heures du soir. J'étais avec Lucile, mon amie, nous venions du sud et en montant la côte de la 9ième avenue, nous sommes arrivées à Dandurand et, c'est un peu plus haut... au coin d'une ruelle. Moi, mon attention a été attirée par un bruit de "patins à roulettes" ou de "poulie». C'était un ronronnement continu. J'ai tourné la tête vers l'endroit d'où semblait provenir le bruit et j'ai distingué "quelqu'un" dans l'entrée de la ruelle. C'était "opalescent".

- Vous le voyiez clairement?

- Seulement le haut du corps, de la taille en montant. C'était la figure surtout qui luisait, si vous voulez. Je me suis approchée pour voir... C'était une personne "normale"... Une figure humaine très normale. La figure était... n'était

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pas brillante. C'est difficile à dire comment c'était. J'ai examiné; les épaules, puis le torse. Cela me paraissait gris-bleu... luisant, comme du métal... sans être tout à fait du métal. Ce n'était pas un costume, c'était "collé" à la peau. D'un bleu métallique... mais plus bas... je ne distinguais pas les jambes. Je ne pouvais pas les voir. C'était trop sombre.

- Cette partie du corps ne luisait donc pas?

- Non... pas du tout. Je ne voyais rien.

- Croyez-vous qu'il en avait?

- Je crois qu'il en avait... mais, je n'en suis pas sûre, Il y avait de la lumière au coin de la rue. Mais je ne parvenais pas à le voir plus bas que... le thorax. Je n'ai vu, que la taille jusqu'en haut.

- Il avait une figure humaine?

- Oui. Des yeux, un nez, des cheveux... frisés. Je me souviens clairement qu'il avait les cheveux très très frisés.

- Blonds ou bruns?

- Roux... auburn. Je me souviens très bien de ce détail-là.

- Avait-il l'air sévère ou souriant?

- Il souriait... et je crois que ses yeux étaient bruns. Ce n'était pas des yeux clairs. C'était des yeux foncés.

- Les cheveux, les yeux... tout était normal?

- Oui. Tout était normal. La seule chose qui n'était pas normale, c'était ce ronronnement continu. Cela ne m'a pas hypnotisée... mais je suis restée comme figée... Je n'étais pas capable de bouger, parce que je n'entendais que ce ronronnement. Après cela, j'ai eu peur et je me suis sauvée. Après, mon amie et moi, nous sommes revenues sur les lieux, mais nous n'avons rien vu.

- Il n'y avait plus rien?

- Non. Plus rien. Nous avons-décidé d'appeler la police en premier. Mais Lucile avait peur d'avoir des embêtements et... nous avons laissé tomber. Finalement nous n'avons pas appelé la police. Et... cela s'est terminé comme cela.

- Y avait-il des maisons de chaque côté de la ruelle?

- Oui. Il y avait des maisons. Et même, nous avions un ami qui s'intéressait aux phénomènes parapsychologiques. Il

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est venu voir les lieux, un autre soir à la même heure et ça n'a rien donné.

- Vous l'avez conté à la maison?

- Oui, à ma mère et à cet ami-là. Ma mère a mis cela sur le compte... parce que mon père venait de mourir. Elle a dit que peut-être je faisais une dépression. Pourtant moi, ce que j'ai vu était très réel.

- Et votre observation a duré combien de temps?

- C'est assez difficile à déterminer... peut-être cinq minutes. Je ne sais pas combien de temps Lucile a pris pour monter jusqu'à la rue (...), en courant, et revenir me chercher. Peut-être trois minutes.

- Ainsi donc, elle l'a vu elle aussi.

- Bien sûr... à ce moment-là, elle en a parlé avec notre ami et elle a affirmé l'avoir vu. Mais plus tard... elle a tout nié. Elle ne voulait pas d'embêtements. Même, nous sommes allées ensemble voir cet ami qui demeurait entre nos deux domiciles, parce que nous avions vraiment eu peur. C'est lui qui a dit: "Vous allez avoir des embêtements avec cela... La police ne se dérange pas pour des choses semblables." Et nous n'avons pas appelé la police.

- Vous n'avez jamais eu d'hallucinations... d'éblouissements?

- Non. Jamais!

- Vous avez toujours été saine... d'esprit?

- Mais oui! (rire)

- Donc, vous l'avez vu... vous l'avez bien vu?

- Bien sûr... Mais vous savez, les gens ne vous croient pas toujours... Alors· moi, après l'avoir conté à maman...

- Vous l'avez conté à un ami et à votre mère.

- Puis après, je ne l'ai plus jamais dit à personne... sauf à mon mari, parce que ça me faisait peur d'en parler.

- D'y penser, cela vous énerve?

- Pas d'y penser, mais ce que je veux dire, c'est que si personne ne me croit, je n'irai pas le conter à tout le monde. Mais, pendant six mois à peu près, j'ai eu peur... je craignais quelque chose. Je sais bien que c'est fou de craindre... mais vous savez...

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- Est-ce que cela vous fait du bien d'en parler?

- OuL

- Vous vous en êtes approchée à quelle distance?

- Comme d'ici à cette chaise (6 pieds).

- Et vous le regardiez comme cela... il n'avait pas les yeux phosphorescents?

- Non... Il avait les yeux bruns-marron... mais il avait une très belle figure.

- Il était beau?

- Oui... Il avait la figure mince et très pâle... comme de l'opale.

- Comme un mort?

- Non, pas exactement comme un mort parce que c'était luisant...

- Pâle, comme s'il n'avait pas eu de sang... exsangue?

- C'est cela.

- Etait-il grand?

- Oui... A peu près comme Maurice (son mari) Six pieds...

- Et, est-ce qu'il vous regardait dans les yeux?

- Non, il regardait au-dessus de ma tête, il ne me regardait pas moi.

- Avait-il les épaules très larges?

- Minces... comme un homme mince et grand.

- Etait-il osseux?

- Il avait les pommettes très saillantes et 1es joues creuses. Cela m'a beaucoup frappée... J'ai même déjà fait son portrait.. mais je l'ai perdu.

- Vous pourriez m'en faire un?

- En me concentrant, peut-être.

- Avait-il de grands favoris?

- Oh Là! Là! Je me souviens de ses cheveux, ici, comment c'était fait. .. Très très frisés... Beaucoup plus courts que ceux de Maurice. (Elle me fait un dessin).

- Avait-il aussi les lèvres pâles?

-... (Elle réfléchit longuement). C'est drôle, je ne me souviens pas de ses lèvres.

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Dessin N° 5

Madame Suzanne Lamanne de Rosemont à Montréal et "André" de Trois-Rivières ont tous deux déclaré: "Je ne lui voyais pas les pieds..."

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- Vous regardiez ses yeux, surtout?

- Oui.

- Il avait un nez ordinaire?

- Oui.

- Une barbe, une moustache?

- Non, comme un homme ordinaire.

- A partir du cou, est-ce qu'il avait un vêtement?

- Non... à partir d'ici (elle me montre le cou) cela devenait graduellement bleu, puis... là (elle me montre son avant-bras) comme gris-bleu... Je n'ai pas vu ses mains, c'est une autre chose curieuse. Il se tenait comme au garde-à-vous... Je lui ai regardé la figure... ses yeux, qui m'impressionnaient beaucoup. La peau de son visage. Je l'examinais beaucoup. Lentement après, mon regard descendit sur ses épaules. Et, c'est là que j'ai commencé à avoir peur quand je me suis aperçu, que je ne voyais pas ses jambes... Cela m'a fait très peur.

- Plus bas que le thorax, vous ne pouviez rien voir?

- Oui, c'est cela. Je ne voyais pas ses jambes et j'ai bien vu qu'il y avait quelque chose de pas normal. Mais, au début, j'ai vraiment cru que c'était quelqu'un de normal.

- Qu'avez-vous fait alors?

- Je me suis sauvée en courant et au même moment, j'ai entendu mon amie qui m'appelait. Ce n'est qu'à ce moment que je réalisai que Lucile m'avait abandonnée et que j'étais seule. Jusque là, je la croyais derrière moi. (gros soupir)

- Vous souvenez-vous s'il faisait très chaud, humide ou sec?

-... (Elle réfléchit) Comment étais-je habillée... Je crois qu'il ne devait pas faire tellement chaud puisqu'il n'y avait personne sur les balcons. Il devait avoir plu parce que, à Rosemont, tout le monde s'assoyait sur les balcons l'été. Puis ce jour-là, il n'y avait personne... qui aurait pu être témoin...

- Que faisiez-vous dans la vie à cette époque?

- J'étais réceptioniste [réceptionniste] dans une grande maison à Montréal.

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- Et le ronronnement que vous avez entendu et qui a attiré votre attention ce soir-là, était-ce comme le bruit de mon magnétophone?

- Non... C'était comme le roucoulement d'un pigeon PRROU... PRROU... PRROU... mais en beaucoup plus fort et de façon continue.

- C'était grave ou aigu?

- C'était grave.

- Vous sentiez-vous mal à l'aise, oppressée quand vous le regardiez?

- Non. Très bien... et, au début je n'ai pas eu peur du tout, du tout. J'étais plutôt comme attirée... portée à aller voir ce que c'était.

- Etes-vous fille unique?

- Non, nous sommes quatre et je suis la plus jeune.

- Croyez-vous avoir eu une hallucination finalement?

- Bien non, puisque Lucile aussi l'a vu et s'est sauvée pour aller chercher de l'aide.

- Elle en a trouvé?

- Non, mais elle est revenue me chercher et nous nous sommes sauvées toutes les deux. Elle l'a bien vu elle aussi.

- Elle était beaucoup plus jeune que vous?

- Nous avions le même âge."

* * *

[Autre cas]

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t-on," Mais.; est-ce que les fantômes existent vraiment? et où donc le premier peintre qui a peint le premier saint en extase s'est-il inspiré? A Lagôa Negra, du chapitre précédent?

Des fantômes...

Le premier fantôme, celui de madame Bertrand, voulait-il comme le deuxième (celui de madame Lamanne) fasciner ses victimes et... dans quel but? Nous ne le saurons jamais: ils sont rentrés dans la maison précipitamment. Peut-être parce que cette vision soudaine était allée réveiller, l'instant d'un éclair, la mémoire atavique qui, paraît-il, est fixée par l'acide désoxyribonucléique dans chacune de nos cellules, pour déclencher ce mécanisme de défense qu'est la fuite devant un danger... un danger que les ancêtres des ancêtres de nos ancêtres, il y a de cela des millions de générations, ont appris à craindre.

Le deuxième fantôme, lui, a eu le temps de happer son témoin. Madame Lamanne a eu le loisir, si l'on peut s'exprimer ainsi, de détailler la figure (pas d'oreilles?), le cou, les épaules: "du métal ou pas du métal». Comme madame Coupa}, de Hemmingford, elle note que le vêtement était "collé" à la peau, qu'il était d'un bleu métallique... comme ces plastiques que fabriquent les Terriens qui n'en finissent plus de polluer leur planète: sacs à poubelles, housses de ceci et housses de cela. Les jambes? Avait-il des jambes? Flottait-il dans les airs comme les saints des extases?... Nous ne le savons pas... Nous avons eu trop peur.

Le ronronnement... Y aurait-il apparition d'un fantôme blême, grand et mince, chaque fois qu'il y a une sorte de ronronnement qui se fait entendre? [... autre cas...]

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[Ref. bm1:] JOHN BRENT MUSGRAVE:

Dans son livre "UFO Occupants And Critters: The Patterns In Canada", John Brent Musgrave indique en page 46 qu'à Rosemont, Québec, Canada, en juillet 1965, à 22:00, deux jeunes femmes marchaient dehors quand elles ont entendu un bruit particulier ressembler à celui de "patins à roulettes," et quand elles ont regardé dans la direction du bruit elles ont vu le torse d'un bel homme souriant avec des yeux perçants profonds. Les deux femmes se sont senties en transe cinq minutes. Quand elles ont récupéré, le personnage avait apparemment disparu.

L'auteur avait listé des cas d'entité qu'il considérait comme ayant un comportement de voyeurisme, et parmi elles, il notait en page 29 "Juillet 1965, Rosemont, Québec". En page 60, il notait: "Philippe Blaquière: 'Observation dans le quartier de Rosemont.' UFO Quebec N° 1 2 l"

[Ref. ar1:] ALBERT ROSALES:

Albert Rosales indique dans son catalogue qu'à Rosemont, Québec, Canada, en juillet 1965, à 22:00, deux jeunes femmes marchaient dehors quand elles ont entendu un bruit particulier ressembler à celui de "roller skates," quand elles ont regardé dans la direction du bruit elles ont vu le torse d'un bel homme souriant avec des yeux perçants profonds, les deux femmes se sont senties dans un transe cinq minutes, quand elles ont récupéré, le personnage avait apparemment disparu.

Albert Rosales indique comme source "John Brent Musgrave, UFO Occupants and Critters".

[Ref. pr1:] PETER ROGERSON:

Juillet 1965. 2200hrs.

ROSEMONT (QUEBEC: CANADA)

Deux jeunes femmes qui marchaient ont entendu un bruit "comme des patins à roulettes" et quand elles ont regardé dans cette direction, elles ont vu le torse d'un bel homme souriant aux yeux profonds et pénétrants. La moitié inférieure de la figure n'était pas visible. Les deux femmes se sont senties en transe pendant environ 5 minutes

Musgrave 1979 cas 27 p44 citant Bordeleau 1969 p46.

Points à considérer:

Liste de problèmes:

Id: Sujet: Sévérité: Noté le: Soulevé par: Noté par: Description: Proposition: Statut:
1 Données Grave 25 juin 2008 Patrick Gross Patrick Gross Manque de la source primaire. Reçu en 2016 d'un ufologue canadien, publié le 3 août 2018. Clot.
2 Ufologie Grave 25 juin 2008 Patrick Gross Patrick Gross Origine et nature de l'histoire inconnue: lettre anonyme, rumeur, journal, cas enquêté...?. Résolu par diponibilité de la source primaire. Clot.
3 Ufologie Grave 25 juin 2008 Patrick Gross Patrick Gross Résolu par diponibilité de la source primaire. Résolu. Clot.
4 Ufologie Grave 25 juin 2008 Patrick Gross Patrick Gross Pas d'informations sur le profil des témoins. Résolu par diponibilité de la source primaire. Clot.
5 Ufologie Grave 25 juin 2008 Patrick Gross Patrick Gross Date de rapport non connue. Résolu par diponibilité de la source primaire. Clot.

Evaluation:

Inexpliqué.

Références des sources:

* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.

Histoire du document:

Rédaction

Auteur principal: Patrick Gross
Contributeurs: Aucun
Reviewers: Aucun
Editeur: Patrick Gross

Historique des changements

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 25 juin 2008 Création, [ar1].
1.0 Patrick Gross 25 juin 2008 Première publication.
2.0 Patrick Gross 3 août 2018 Additions [bo1], [bm1], [pr1]. Points à Considérer re-écrit, était "Voilà encore un récit lacunaire obtenu on ne sait comment ni quand, sans éléments de crédibilité, et dont on se demande quel rapport réel il peut avoir avec la question des occupants d'OVNIS." Dans le Résumé, ajout de "J'ai reçu par la suite l'interview..." et de ce qui suit. Explication changée de "Sans crédibilité. Informations insuffisantes" à "Inexpliqué".

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Cette page a été mise à jour le 3 août 2018.