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URECAT - UFO Related Entities Catalog - VF:

URECAT est un catalogue formel des rapports d'observation d'entités dans un contexte OVNI avec l'objectif de fournir des informations de qualité pour des études précises de ce sujet. Les informations additionnelles, corrections et revues sont bienvenues à patrick.gross@inbox.com, précisez svp si vous souhaitez être crédités pour votre contribution ou non. La page principale du catalogue URECAT est ici.

VERS LE 17 AOUT 1953, CIUDAD VALLES, SAN LUIS POTOSI, MEXICO, SALVADOR VILLANUEVA MEDINA:

Bref résumé de l'événement et des suites:

La version standard de l'affaire est comme suit.

A des dates variables de la mi-août de 1953, le chauffeur de taxi mexicain Savador Villanueva roulait à Ciudad Valles, ou Ciudad Valleys, ou Ciudad Vallejo, quand sa voiture est tombée en panne. Ses passagers l'ont abandonné, ou sont allés chercher une dépanneuse, tandis qu'il se glissait sous la voiture pour examiner la panne ou réparer.

Il a alors entendu des pas, vu des pieds, et se remettant debout, il a été face à un ou deux êtres d'apparence plaisante d'environ 4.5 pieds de hauts, en vêtements d'une seule pièce de la tête à l'orteil, avec de larges ceintures perforées brillantes, de petites boîtes noires sur leurs dos et des colliers en métal autour de leurs cous. Ils portaient sous leurs bras des casques semblables à ceux de pilotes ou de joueurs de football américain, et en a conclu qu'ils étaient probablement des pilotes indiens d'un pays voisin.

L'un d'eux parlait en bon Espagnol mais en liant les mots ensemble sans respecter de ponctuation. Il a discuté de la panne de la voiture avec Villanueva, et quand il a commencé à pleuvoir, il a accepté son offre de s'abriter dans la voiture avec lui.

Quand la nuit est venue, Villanueva a réalisé d'après leur conversation que c'étaient en fait des hommes de l'espace.

A l'aube, il a marché avec eux vers leur engin qui était garé à environ 1600 pieds de la route. Pour l'atteindre, ils ont dû traverser un terrain marécageux et Villanueva a remarqué que les pieds des hommes ne pénétraient pas dans la boue, comme les siens, car ils écartaient la boue en manipulant leur étrange ceinture lumineuse.

Ces êtres ont invité Villanueva dans leur engin en forme de soucoupe, mais il a refusé, s'est sauvé en courant, et ils ont embarqué et l'engin a décollé en mouvement oscillant, est devenu luminescent et a "disparu à une vitesse fantastique" en laissant des traces physiques constatées dans la végétation.

Dans la réalité de l'affaire, c'est lors d'une tournée de promotion du "contacté" Américain George Adamski au Mexique en 1955 que Villanueva, qui assistait à une conférence sur les voyages interstellaires d'Adamski avec ses amis Vénusiens, raconte son histoire.

Si cette histoire commence dans les grandes lignes comme ci-dessus, à peu près comme l'indiquent de nombreux catalogues ufologiques, Villanueva a en fait décrit ces visiteurs dans la plus pure tradition "contactés": très beaux, aux longs cheveux blonds platine, glabres, les yeux émeraude et ainsi de suite.

Loin d'avoir fui l'invitation à les accompagner dans leur engin, il a bien prétendu l'avoir fait, et a raconté tout cela dans un livre de 160 pages de la plus pure veine Adamskiste, ces visiteurs étant bien entendu des Vénusiens, qu'il accompagne sur cette planète pour une visite de 5 jours.

Vénus est comme il se doit une planète fort habitable, avec une mer unique ou nagent phoques et poissons et au fond de laquelle les Vénusiens ont leurs usines gigantesques. La civilisation Vénusienne a comme il se doit des milliers d'années d'avance sur la notre, et ne connaît plus de guerre depuis la suppression des nations et l'instauration d'un conseil de Sages qui gouverne dans la justice et l'amour.

Les enfants sont séparés des parents pour être élevés scientifiquement dans des zones dédiées à l'éducation. Les pneus des voitures Vénusiennes, qui fonctionnent avec l'énergie du soleil, sont fabriqués par injection d'une matière souple semblable notre caoutchouc. Les églises Vénusiennes sont magnifiques, la pauvreté quasi inexistante, les vaisseaux-mère en forme de cigare, et la végétation luxuriante. Des Vénusiens vivent parmi nous, renseignant leurs chefs sur les affaires humaines, et ils ne sont pas reconnus car ils s'habillent comme nous. Villanueva aura également le loisir de constater et commenter la vile apparence des humains comparée à la glabre beauté des Vénusiens lorsqu'il sera invité à dîner chez des français installés sur Vénus.

Publié d'abord à compte d'auteur, le livre de Villanueva aura un certain succès, sera re-édité, traduit en au moins trois langues, et fera le bonheur des contactés et ufologues admirateurs d'Adamski qui n'y relèveront pas les incompatibilités entre les descriptions Vénusiennes de l'un et l'autre mais une histoire vraie, puisqu'Adamski a fait passer des tests fort ésotériques à Villanueva et a ainsi pu déterminer que celui-ci disait bien la vérité.

Malheureusement pour lui et pour bien d'autres "contactes", il s'avérera quelques années plus tard que Vénus est en fait non pas une deuxième terre paradisiaque mais un enfer brûlant, sans mers poissonneuses ni routes aux pavés étincelants, et fort dépourvue en vallées luxuriantes. Villanueva expliquera alors qu'en fait, son voyage sur Vénus a été imprimé dans son esprit par les extraterrestres au moyen de quelque technique de manipulation mentale, pour le discréditer, naturellement.

La version édulcorée de ces fantaisies, sans la moindre allusion à Adamski ou au voyage de Villanueva sur Vénus ni même un mot sur l'existence du livre, survit maintenant dans la littérature ufologique comme "cas d'atterrissage d'OVNI" ou "cas avec traces physiques", et fait également le bonheur des rationalistes mexicains auquel il serait bien difficile de reprocher de se gausser de ces sources ufologiques.

Quant à moi je me remémore ces mots de Charles Fort: "Un chameau et une cacahouète sont bel et bien le même objet, si l'on ne prend en considération que les bosses."

Tableau des informations de base:

Numéro de cas: URECAT-000218
Date d'observation: Vers le 17 août 1953
Premier rapport: 1955
Délai de rapport: 2 ans
Témoignage apporté via: Déclaration à conférence "contacté.
Premier enregistrement allégué par: Déclaration témoin à conférence "contacté."
Premier enregistrement certain par: Livre par le témoin.
Type premier enregistrement allégué: Déclaration témoin à conférence "contacté.
Type premier enregistrement certain: Livre par le témoin.
Ce dossier créé le: 26 juin 2007
Sa plus récente mise à jour: 26 juin 2007
Pays de l'événement: Mexique
Etat/Département: San Luis Potosi
Type de lieu: Bord de route, clairière, Vénus
Conditions d'éclairage: Nuit et jour
OVNI observé: Oui
Arrivée OVNI observée: Oui
Départ OVNI observé: Oui
Relation OVNI/entité: Certaine
Nombre de témoins: 1
Ages des témoins: 40
Types de témoins: Chauffeur de taxi.
Photographies: Non.
Dessins par témoins: Non.
Dessins approuvé par témoins: Oui.
Nombre d'entité: 2 puis des foules
Type d'entités: Humains
Taille d'entités: 1.20 à 1.40 mètres.
Tenues d'entités: Une pièce, velours côtelé, ceinture, collier.
Couleur des tenues d'entités: Gris.
Couleur de peau d'entités: Blanc ivoire.
Corps des entités: Normal.
Têtes des entités: Normal, plaisante.
Yeux des entités: Deux, normal, vert émeraude.
Bouches des entités: Normale, jolies dents blanches.
Nez des entités: Normal.
Pieds des entités: Normal.
Bras des entités: Normal.
Doigts des entités: Normal.
Nb de doigts des entités: 5
Pilosité des entités: Cheveux long blonds-argent, autrement glabres.
Voix des entités: Normale, parlent Espagnol en liant les mots.
Actions des entités: Bavardent et emmènent le témoin en visite sur Vénus.
Interactions entités/témoins: Discutent, lui font visiter Vénus.
Réactions des témoins: Observation, discussions, visite Vénus, écrit un livre.
Sentiments des témoins: Aucune peur.
Interprétations des témoins: Habitants de Vénus.
Catégorie explicative: Fable de type "contacté".
Certitude de l'explication: Haute.


Adamski et Villanueva.

Récits:

[Ref. sv1:] LE TEMOIN:

Le - prétendu - témoin a écrit un livre entier de 160 pages à propos de son expérience alléguée.

Le livre est discuté dans la section "Points à considérer" de ce dossier.

[Ref. gc1:] GORDON CREIGHTON:

Gordon Creighton indique que dans les Vallées de la Ciudad, au Mexique, à 6 heures du soir entre le 17 et le 20 août 1953, Salvador Villanueva, 40 ans, un chauffeur de taxi mexicain, était sous le châssis de son véhicule en panne sur la route principale, quand il a aperçu deux paires de jambes recouvertes de quelque chose qui ressemblait à "du velours gris sans couture."

Il s'est redressé et a vu deux hommes d'aspect agréable, mesurant 1.35 mètres, en habit d'une seule pièce de la nuque aux orteils, avec de larges ceintUres brillantes perforées, des colliers de métal autour du cou, et des petites boites d'un noir brillant sur le dos.

Ils tenaient sous le bras "des casques semblables à ceux des pilotes ou des joueurs de football américains." Leur petite taille ne lui a pas paru étrange parce que bien des Indiens du Mexique sont très petits, et il a conclut qu'il s'agissait d'aviateurs provenant sans doute d'une république sud-américaine voisine.

Un de ces hommes parlait un bon espagnol d'une façon particulière, "enfilant les mots les uns après les autres" avec un accent étrange, alors que l'autre le comprenait de toute évidence, mais ne parlait pas. Les deux souriaient d'une manière sympathique, et ont parlé de la voiture et de questions courantes, et quand il s'est mis à pleuvoir, ils ont accepté l'invitation de Villanueva à s'abriter avec lui dans le véhicule.

Durant la nuit, diverses remarques ont commencé à inquiéter Villanueva, et finalement ils ont déclaré: "Nous ne sommes pas de cette planète. Nous venons d'un monde très lointain, mais nous en savons beaucoup sur le vôtre."

A l'aurore, il est allé avec eux jusqu'à leur appareil posé dans une clairière à 500 mètres de la route, remarquant que bien qu'ils aient traversé un terrain bourbeux dans lequel lui s'est enfoncé profondément, les jambes et les pieds des petits hommes restaient propres: "Quand leurs pieds touchaient les flaques de boue, leurs ceintures brillaient, et la boue s'écartait comme si elle était repoussée par quelque force invisible."

Leur engin était une soucoupe d'environ 13 mètres de diamètre qui ressemblait à deux assiettes à soupe brillantes dont l'une aurait été renversée par-dessus l'autre. Il y avait des sabords dans le dôme plat, et l'engin se dressait sur trois grandes sphères de métal. Un bourdonnement léger en provenait. Une section s'ouvrit au bas de la coque, formant un escalier dont les câbles de support constituaient les rampes.

Les deux petits hommes y sont entré et ont invité Villanueva à les suivre, mais il a tourné les talons et s'est éloigna en courant. Il a ensuite vu l'engin s'élever lentement, avec une sorte de mouvement pendulaire, "ou comme une feuille morte qui s'envolerait", jusqu'à une centaine de mètres. Ensuite l'objet s'est mis à briller intensément, puis s'est élancé verticalement à une vitesse ahurissante, avec un léger sifflement, "et fut aussitôt invisible."

Gordon Creighton indique que sa source est "Mexican taxi driver meets saucer crew" de Leslie Desmond dans la Flying Saucer Review.

[Ref. lo1:] CORAL AND JIM LORENZEN:

Les auteurs indiquent qu'un rapport est venu du Mexique à la mi-août de 1953, décrivant des êtres en des tenues et vêtant qui correspondent avec ceux d'autres rapports. Ils indiquent qu'à environ 18:00, Salvador Villanueva était sous son taxi en panne sur la route principale près de Ciudad Valley, Mexique, quand il s'est rendu compte de deux paires de "jambes" emballées dans ce qui a semblé être du velours côtelé gris.

Il est sorti et a été confronté à deux hommes d'apparence plaisante d'environ 4.5 pieds de hauts, et en vêtements d'une seule pièce de la tête à l'orteil, avec de larges ceintures perforées brillantes, de petites boîtes noires sur leurs dos et des colliers en métal autour de leurs cous. Ils portaient des casques semblables à ceux des "pilotes ou par des joueurs de football américain" sous leurs bras.

Villanueva a conclu qu'ils étaient probablement des pilotes d'un pays voisin. L'un d'eux parlait en bon Espagnol mais d'une façon particulière, "liant les mots ensemble" et avec un accent étrange. Il a discuté de la panne de la voiture avec Villanueva, et quand il a commencé à pleuvoir il a accepté l'offre de Villanueva de s'abriter dans la voiture avec lui.

Quand la nuit est venue, Villanueva a réalisé que quelque chose n'allait pas et finalement celui qui parlait lui a dit qu'ils étaient d'un autre monde mais qu'ils savaient beaucoup de choses sur le notre. A l'aube, il a marché avec eux vers leur engin qui a était garé à environ 1600 pieds de la route.

Pour l'atteindre, ils ont dû traverser un terrain marécageux et Villanueva a remarqué que les pieds des hommes ne pénétraient pas dans la boue, comme les sien,s mais que quand ils marchaient dans la boue, ils touchaient leurs ceintures, qui devenaient lumineuses, et la boue semblait s'écarter comme si elle était repoussée par une certaine force.

La fin du rapport était que les hommes ont invité Villanueva dans leur engin, classiquement "deux bols accolés", mais il a refusé, et ils ont embarqué et décollé. L'objet est devenu luminescent et a fait un faible bruit de souffle.

[Ref. jv1:] JACQUES VALLEE:

Dans son catalogue des atterrissages d'OVNIS, Jacques Vallée indique qu'à la date approximative du 18 août 1953, dans les Vallées de Ciudad, Mexique, en soirée, Salvador Villanueva, conducteur de taxi, 40 ans, a observé deux créatures de 1.20 de haut, portant des combinaisons avec de larges ceintures brillantes et perforées, des colliers en métal, et de petites boîtes noires brillantes sur leurs dos. Ils avaient des casques sous leurs bras.

Le témoin a pensé qu'ils étaient des pilotes de race indienne. L'un d'eux lui a parlé en Espagnol, en "liant les mots ensemble" avec un accent étrange. Des sujets insignifiants ont été discutés jusqu'à l'aube, quand ils sont revenus à leur engin de 13 mètres de diamètre, par un escalier sous le disque inférieur. Le témoin s'est sauvé en courant une fois qu'il avait été invité à les suivre.

L'objet s'est élevé avec un mouvement de pendule et a filé verticalement. Vallée indique que sa source est "Humanoids 32; FSR 56, 2."

[Ref. hd1:] HENRI DURRANT:

Dans son étude des comportements extraterrestres allégués, Henri Durrant cite un travail du professeur P.M.H. Edwards de l'Université de Victoria en Colombie Britannique, parue dans la Flying Saucer Review, volume 16, N.1 pp 11-12,14 et volume 16, N.2, pp 23-25.

Parmi les cas cités et classés en groupe par le docteur Edwards, dans la classe de ceux où les extraterrestres parlent la langue du témoin, est cité le cas du 20 août 1953 à Ciudad Vallejo au Mexique. Le témoin Salvador Villanueva est dit avoir précisé que l'un des deux humanoïdes en présence desquels il s'est trouvé semblait comprendre l'Espagnol alors que l'autre le parlait mais avec un accent particulier en enfilant les mots les uns aux autres sans se soucier de ton ou de ponctuation.

[Ref. bh1:] ROBERT E. BARTHOLOMEW ET GEORGE S. HOWARD:

Les auteurs indiquent qu'entre le 17 et le 20 août 1953, dans les vallées de Ciudad, Mexique, à 18:00, Salvador Villanueva, un conducteur mexicain de taxi travaillait sous son véhicule en panne au côté d'une route, quand il a remarqué deux paires de jambes se tenant tout près.

Il a découvert deux hommes d'aspect plaisant d'environ 4.5 pieds de haut et en vêtements d'une seule pièce de "velours côtelé gris sans couture" allant du cou aux orteils, avec de larges boîtes brillantes sur leurs dos. Ils tenaient "des casques comme ceux utilisés par des pilotes ou par des joueurs de football Américain" sous leurs bras. Comme beaucoup d'Indiens mexicains sont petits, leur taille ne l'a pas alarmé.

Seul un de ces hommes a parlé, en Espagnol, "liant les mots ensemble" avec un accent étrange, alors que l'autre comprenait apparemment la conversation mais ne parlait pas. Ils ont discuté d'abord de sujets insignifiants, y compris sa voiture. Puis, à un moment l'homme a dit "nous ne sommes pas de cette planète. Nous venons d'un monde très éloigné, mais nous savons beaucoup de chose au sujet de votre monde."

A l'aube, Villanueva est allé avec eux à leur engin en forme de soucoupe dans une clairière près de la route, ils ont traversé un secteur marécageux dans lequel les jambes de Villanueva sont descendues profondément, mais les jambes des deux hommes sont demeurées propres. Il a dit, "quand leurs pieds ont touché les trous de boue, leurs ceintures devenaient luminescentes, et la boue s'est écartée comme si elle était repoussé par une certaine force invisible."

Il a été invité à bord de l'engin, qui se tenait sur trois grandes sphères en métal, mais il a refusé et s'est sauvé en courant. L'engin a décollé, a commencé à devenir intensément luminescent, et a "alors filé au loin à une vitesse fantastique."

Les auteurs indiquent que la source est "The Humanoids in Latin America" de Gordon Creighton dans "The Humanoids" de Charles Bowen, Grande Bretagne, Futura, pp 90-91, citant "Mexican Taxi Driver Meets Saucer Crew?" de Desmond Leslie dans la Flying Saucer Review, 5, mars - avril 1959, page 8.

[Ref. ug1:] "UFO-GEHEIMNISSE":

Le récit indique qu'à 18 heures le 21 août 1953, le chauffeur de taxi mexicain Salvador Villanueva a eu une panne et attendait des pièces de rechange. Il était sous le châssis de son véhicule en panne sur la route principale à 500 km au nord de Mexico, quand il a aperçu deux paires de jambes, et en se redressant, il a vu une apparition, un petit homme d'à peine 1 mètre 20 de haut, au visage agréable, aux cheveux d'argent onduleux tombant sur les épaules.

Il portait un costume d'une pièce d'un tissu comme le velours et a demandé en bon Espagnol, "qu'est ce qui est arrivé à ta voiture?" Villanueva lui a demandé timidement "Tu es probablement un aviateur?", ce à quoi l'homme répond, "oui, mon appareil est par là-bas", pointant une colline. Il répond également qu'il ne vient pas du Mexique.

Le pilote s'en va et revient avec un deuxième homme, et ils bavardent et décrivent leur planète natale, "nous avons déjà subi des milliers des années avant ce que vous subissez. Notre monde a survécu à de nombreuses de guerres, a eu des reculs destructeurs aussi bien que des progrès. Finalement un accord entre les gouvernements nationaux a été atteint. Les pays ont disparu et sont nous sommes tous devenus les enfants du même monde. Un conseil d'hommes sages a été formé et ce sont eux qui nous régissent maintenant. Ils se distinguent tous par un esprit particulièrement élevé," ou par une spécialisation en une branche de la science. Le quartier général de ce gouvernement est centralisé. Dans chaque groupe d'hommes, un représentant de ce conseil a mission d'étudier et de recueillir les désirs des habitants et de les combler. Dans les "classes faibles", il n'y a pas de pauvreté extrême, puisque chaque habitant travaille volontiers là où il est placé, et il a assez pour bien vivre. Aucun n'a ses enfants avec lui: tant qu'ils sont petits ils sont élevés dans un secteur spécial où ils sont éduqués conformément leurs capacités physiques et psychiques.

Les pilotes l'emmènent sur Vénus, et a son retour en ville, Villanueva était si bizarre que la personne chez qui il est allé commander la pièce pour son taxi a cru qu'il avait fumé de la marijuana, mais son histoire a été garantie authentique par George Adamski.

[Ref. tp1:] TED PHILLIPS:

Ted Phillips liste que le 17 août 1953, à Ciudad Valles, Mexique, à 18:00, Salvador Villanueva, 40 ans, a remarqué une panne dans le moteur de son auto. Pendant qu'il essayait de dépanner, il a été approché par deux hommes de 4 pieds de haut en combinaisons grises, portant des casques. Un objet, de 40 pieds de large, en forme de disque avec un dôme et un bruit de ronflement a été vu. Il est monté verticalement à grande vitesse. Des buissons et des branches ont été trouvés cassés à l'emplacement, formant un cercle de 40 à 45 pieds de large.

Ted Philipps indique que la source est "FSR 1-70."

[Ref. jc1:] JEROME CLARK:

L'ufologue érudit Jerome Clark indique qu'en 1953, Salvador Villanueva, conducteur de taxis et de limousines, a été recruté pour conduire de Mexico jusqu'à Laredo, Texas, deux passagers Texans. Ils ont quitté Mexico le matin du 22 août, et vers la fin de l'après-midi, le différentiel de la voiture a lâché. Villanueva a laissé rouler la voiture au côté de la route avant qu'elle ne s'arrête complètement.

Les passagers ont décidé de marcher jusqu'au village le plus proche pour voir s'ils pourraient trouver un mécanicien, alors que Villanueva restait avec la voiture et faisait ce qu'il pouvait pour la remettre en route, utilisant le cric pour soulever la voiture rampant dessous pour commencer à bricoler.

Il y avait peu de trafic sur la route, il se sentait très seul, et l'obscurité était tombée quand il a entendu marcher et a vu deux jambes depuis sous sa voiture, couvertes de ce qui ressemblait à du velours côtelé. Il a rampé dehors avec difficulté, s'est mis debout et s'est trouvé face à un homme avec un visage blanc pâle, habillé d'un costume d'une seule pièce, avec une ceinture de 3 pouces de large qui avait des lumières brillant venant de petits trous autour de sa taille. Il tenait un casque sous son bras.

L'homme avait des traits fins et un regard fixe pénétrant, des cheveux gris à longueur d'épaule, un visage glabre, et avait 4 pieds de haut.

Stupéfait et trop effrayé pour parler, Villanueva n'a pas pu trouver les mots pour répondre aux questions sur ce qui n'allait pas avec sa voiture, questions posées en espagnol fluide par cet homme, mais il lui a finalement demandé s'il était un aviateur. L'homme a dit qu'il l'était, et a ajouté une remarque bizarre au sujet de son "appareil que votre peuple appelle avion", et a indiqué que son avion était garé derrière un monticule non loin.

Se sentant plus à l'aise maintenant, Villanueva l'a invité dans la voiture, mais à ce moment les lumières sur la ceinture ont commencé à clignoter, un bruit de bourdonnement a retenti, l'étranger a mis son casque et est parti vers la colline.

Villanueva est retourné au travail sur la voiture, et peu après deux officiers de police à moto se sont approché et lui ont ordonné de mettre sa voiture hors de la route. Il est ensuite rentré à l'intérieur pour dormir.

Un moment plus tard il a entendu des coups sur la fenêtre, il s'est assis en pensant que ses passagers étaient revenus, mais c'était "l'aviateur" avec un compagnon plus grand. Ils sont entrés dans la voiture et ont bavardé avec Villanueva, le plus petit faisant la majeure partie de la discussion.

Comme ils décrivaient leur chez-eux, Villanueva s'est rendu compte qu'ils étaient des gens de l'espace, mais pensant d'abord qu'ils plaisantaient. Ils ont parlé quelques heures au sujet de leur monde d'origine, de sa civilisation, de ses villes, de sa technologie, etc...

Il y avait eu des milliers d'années de guerres destructrices sur leur monde, jusqu'à ce que les habitants aient établi un gouvernement mondial unique sous la bienveillante dictature d'un conseil de sages. Les enfants y sont élevés par l'état, il n'y a pas de grande pauvreté. Certains d'entre eux vivent secrètement parmi les humains pour rendre compte de nos affaires à leurs chefs.

Vers l'aube, les casques ou les ceintures des deux hommes ont bourdonné, ils ont quitté la voiture suivis de Villanueva et se sont rendus à leur vaisseau en forme de soucoupe. Les hommes l'ont invité à l'intérieur de l'engin, mais à ce moment il a perdu son calme et s'est sauvé à sa voiture, et a vu la soucoupe décoller et voler au loin dans la direction du soleil levant.

Son histoire a été bientôt connue et il a été comparé au contacté George Adamski, qui a rencontré Villanueva au Mexique au printemps de 1955 et lui a posé une série de questions. Un couple américain qui était à cette réunion - l'auteur mentionne le livre de 1957 par les Reeve - a écrit que le Villanueva a répondu correctement à des questions bizarres, qui étaient un test conçu par Adamski pour déterminer si un autre contacté mentait ou non.

L'associé et co-auteur d'Adamski, Desmond Leslie, a également visité Villanueva plus tard dans l'année, et a affirmé qu'Adamski lui avait confié "La Clef", expliquant que "chaque homme qui a reçu un contact vrai et physique avec les hommes d'autres mondes a reçu une certaine "Clef" par laquelle on sait s'il dit la vérité. Tim Good a indiqué en 1998 que... "Villanueva la lui a donnée ["La Clef"] sans hésitation."

Clark indique qu'à la différence d'Adamski et d'autres contacté de l'époque, Villanueva ne s'est pas lancé dans une carrière professionnelle et dans la mesure où on le sait, n'a pas prétendu avoir eu d'autres rencontres avec des extraterrestres.

Les affirmations de Villanueva ont causé une excitation internationale, et les sectateurs du mouvement naissant des contactés l'ont vu comme preuve que les hommes de l'espace prolongeaient maintenant leur mission en Amérique latine, et "pendant un certain temps Villanueva est devenue une sort de héros du monde de l'occulte de cette région."

[Ref. jr1:] JEAN-PAUL RONECKER:

L'auteur présente quelques affaires d'occupants d'OVNIS allégués dans lesquels les occupants parlent et mentionne que parfois, ils parlent la langue du témoin, avec plus ou moins de facilité, comme dans le cas Villanueva au Mexique en août 1953, où ils s'adressent au témoin en parlant l'espagnol avec un léger accent.

[Ref. am1:] AUGUSTE MEESSEN:

Le scientifique indique que Timothy Good a présenté une série de cas où des personnes ont eu un contact direct avec des occupants d'OVNIS, dont Salvador Villanueva, chauffeur de Taxi mexicain. En août 1953, sa voiture était tombée en panne sur une route isolée, ses passagers américains l'avaient quitté furieux, et il se trouvait dès lors tout seul en désarroi.

Vers 18 heures, il s'est glissé sous sa voiture pour inspecter les dégâts et dans cette position il a eu la surprise de voir deux paires de pieds à côté de la voiture. Se remettant debout, il a vu deux personnes qu'il a pris pour des pilotes d'avion parce que leurs costumes et les casques qu'ils tenaient sous leurs bras le suggéraient. Leur taille d'environ 1.35 mètre ne l'a pas choqué car les mexicains de petite taille ne sont pas tellement rares.

Une de ces personnes lui a parlé gentiment espagnol, l'autre semblait comprendre la conversation mais ne parlait pas. Comme il a commence à pleuvoir, ils se sont tous assis dans la voiture pour continuer à bavarder de sujets variés, ce qu'ils ont fait toute la nuit.

Quand un des pilotes lui a dit qu'ils venaient d'une planète lointaine, Villanueva a cru qu'il plaisantait, mais au lever du soleil, quand ils ont dit qu'ils devaient partir, ils lui ont proposé de les accompagner pour voir leur appareil. En cours de route, Villanueva s'est étonné de leur façon de marcher en terrain marécageux.

A environ 500 mètres de la route dans une clairière se trouvait non pas un avion, mais un grand objet brillant qui avait la forme de deux assiettes à soupe accolées par leur bord, d'environ 12 mètres de diamètre qui reposait sur trois sphères. Une portion de la partie inférieure s'est abaissée pour former une rampe, les petits hommes y sont montés et ont invité Villanueva à venir visiter l'appareil et faire un petit tour avec eux, mais il a eu peur parce qu'il avait entendu parler de quelqu'un qui avait disparu sans laisser la moindre trace. Il s'est retourné et a couru jusqu'à la route d'où il a observé le départ de l'engin. Il est cité comme disant:

"Quelque chose qui brillait d'une lumière blanc-rose émergea lentement et resta un moment en suspension. Ensuite, cela prit de la vitesse et commença une sorte de mouvement pendulaire, un mouvement d'avant en arrière, suivant un arc, comme une feuille qui tombe, mais qui monte au lieu de descendre. Par cette méthode, l'objet arriva à une altitude de quelques centaines de pieds. Alors, devenu plus lumineux, l'objet partit verticalement avec une vitesse incroyable. En quelques secondes, il était hors de vue et cela n'avait produit qu'un léger froufrou."

Comme argumenté en son article "Où en sommes-nous en ufologie?" dans Inforespace, N.101, 4-56, 2000, Auguste Meessen explique qu'il n'exclut pas que les "contactés" ont pu avoir des expériences réelles, même quand ils se mettent à répandre des idées absurdes, parce que les extraterrestres les auraient investis d'une "mission". Il indique qu'un grand nombre de faits constatés de différents types deviennent compréhensibles quand on admet que des intelligences extraterrestres peuvent effectuer des expériences psychosociologiques pour nous tester, et que dans le cas de Villanueva, il est intéressant de constater qu'il a été abordé dans une situation de détresse ou ses capacités de jugement rationnel ont pu être altérées, une méthode bien connue des sectes.

Auguste Meessen indique comme sources Alien Base - The evidence for extraterrestrial colonization of Earth, de Tim Good, Arrow, 1998, pp 217, et Mexican Taxi Driver Meets Saucer Crew, de Desmond Leslie, dans FSR, volume 2, N.2, pp 8-11, 1956.

[Ref. rc1:] RYAN J. COOK:

L'anthropologue note que le conducteur de taxi Salvador Villanueva Medina a prétendu avoir été visité le 14 août 1953, par de petits êtres extraterrestres dans leur vaisseau spatial sur le nord de route de Mexico. Il réparait son taxi en panne sur la route près de Ciudad Valles quand il a été surpris par plusieurs petits humanoïdes, dont l'un a parlé en Espagnol avec un accent au sujet de son peuple et de leurs buts sur la Terre.

[Ref. lg1:] LUIS R. GONZALES MANSO:

Luis Gonzalez note dans son catalogue FirstHumCat que le 15 août 1953, dans Ciudad Valles en soirée, Salvador Villanueva, 40 ans, chauffeur de taxi, a observé deux créatures de 1.2 mètres de haut portant des combinaisons avec de grandes ceintures brillantes et perforées, des colliers en métal, et de petites boîtes noires et brillantes sur leurs dos. Ils avaient des casques sous leurs bras.

Le témoin a pensé qu'ils étaient des pilotes de race indienne. Un d'eux lui a parlé en espagnol, "liant les mots ensemble" dans un accent étrange. Des sujets insignifiants ont été discutés jusqu'à l'aube, quand ils sont revenus à leur engin de 13 mètres de diamètre, par un escalier sous le disque inférieur. Ils l'ont invité à bord et il a passé 5 jours sur Vénus.

Luis Gonzales indique que ses sources sont Antonio Ribera dans Platillos volantes en Iberoamérica y Espana, 1968, pp 27-30, "Salvador Villanueva, Yo estuve en el planeta Vénus", 1958, et le cas 116 du catalogue MAGONIA [Jacques Vallée] qui ne mentionne pas le voyage dans l'espace.

[Ref. jb1:] JEROME BEAU:

Jerome Beau reprend le résumé de Jacques Vallée pour sa chronologie de 1953 et indique qu'à la date approximative du 18 août, le soir, à Ciudad Valleys, Mexico, Salvador Villanueva, 40 ans, chauffeur de taxi, a observé deux êtres hauts de 1.20 m, portant une combinaison avec une large ceinture brillante perforée, un col métallique et au dos une petite boîte luisante de couleur noire. Ils avaient un casque sous le bras. L'observateur a pensé qu'il s'agissait de pilotes de race indienne. L'un d'eux lui a parlé en espagnol en liant les mots entre eux avec un accent bizarre. Ils ont discuté de sujets banals jusqu'à l'aube, quand ils ont regagné leur engin de 13 mètres de diamètre, par une trappe située sous le disque inférieur. L'observateur s'est enfuit lorsqu'il a été invité à les suivre. L'objet s'est élevé en oscillant sur lui-même puis s'est élancé verticalement à toute vitesse.

Jérôme Beau indique que la source est "Bowen, C. Humanoids 32."

[Ref. dj1:] DONALD JOHNSON:

Donald Johnson indique que le 17 août 1953, à Ciudad Valles, Mexique, à 18:00, S. Villanueva, 37 ans, a eu une panne de moteur pendant qu'il conduisait. Deux êtres de 4 pieds de haut se sont approchés, et il a ensuite vu un disque voûté de 40 pieds faisant un bruit de ronflement. Les êtres sont entrés dans l'engin, et l'OVNI est monté verticalement à grande vitesse.

Les traces d'atterrissage comprenaient des buissons écrasés et des branches cassées dans un secteur circulaire de 40 - 45 pieds de large.

Donald Johnson indique que les sources sont Gordon Creighton, dans The Humanoids, FSR édition spéciale N.1, page 32; P. M. H. Edwards, dans FSR de janvier - février 1970, page 11; Ted Phillips, dans Physical Traces Associated with UFO Sightings, cas 100.

[Ref. hc1:] HECTOR ESCOBAR:

L'auteur indique que les Mexicains ne pouvaient pas ignorer l'énorme succès d'Adamsky [sic, Adamski], et que durant les années 60, Salvador Villanueva a profité du succès de ce vendeur de hot dogs et également affirmé avoir établi le contact avec les Vénusiens en 1953. L'auteur indique que Villanueva a plus loin qu'Adamski et a affirmé avoir été lui-même sur la planète Vénus à bord d'une soucoupe volante.

Il indique que Villanueva a raconté abondamment tout ceci dans son livre, "Yo estuve en el planeta Vénus" ("J'étais sur la planète Vénus") dont le succès a été immédiat et qui a connu de nombreuses éditions, tant en Espagnol qu'en d'autres langues. Il a été dit qu'il avait même été proposé à Villanueva de faire un film basé son livre.

Dans son ouvrage Villanueva laisse libre cours à son imagination et décrit la planète Vénus, ses habitants et ses coutumes. Malheureusement pour Adamsky [sic], Villanueva, Menger et autres contactés, quelques années plus tard les sondes soviétiques Venera découvraient que Vénus était un enfer de soufre et de gaz le carbonique et non pas le paradis tropical de mers et de plantes que la science fiction bon marché de l'époque racontait.

Actuellement, Villanueva, qui n'a rien d'un idiot, nie ses séjours sur Vénus et offre une version rendu plus crédible dans laquelle il prétend qu'il a été sûrement été hypnotisé par les êtres extraterrestres pour lui faire croire qu'il a voyagé sur une autre planète.

[Ref. mv1:] "EL MARCIANO VERDE":

Ce site web avec objectif de dénoncer les pseudo-sciences présente le cas comme celui de "l'Adamski mexicain", fournissant une photographie de Salvador Villanueva à côté du "contacté" Nord-Américain George Adamski:

L'article indique clairement que le Mexique a été visité par Adamski en 1955 qui y faisait le promotion de son livres de prétendus contacts extraterrestres, et qu'il a alors rencontré Villanueva.

[Ref. wi1:] WIKIPEDIA:

Dans sa version française, l'encyclopédie collaborative en ligne indique à sa rubrique "Histoire de l'Ufologie" qu'en 1953, le mexicain Salvador Villanueva publie son livre Yo estuve en el planeta Vénus.

[Ref. id1:] IGNACIO DARNAUDE:

Dans un texte électronique non daté titré "Les gens des autres planètes - la folie de Vénus", l'ufologue et ummologue Espagnol indique qu'en 1953, le chauffeur de taxi mexicain Salvador Villanueva Medina a été abordé sur une route isolée par un Vénusien de 1.20 de stature qui l'a emmené sur son monde d'origine, et son expérience savoureuse peut être lue dans son livre "J'ai été sur la planète Vénus."

Points à considérer:

Puissent les quelques collègues ufologues qui me rabâchent si souvent les mérites des "ufologues renommés" tels Jacques Vallée et Ted Philips comprendre avec cette histoire que leur travail n'est pas toujours aussi sérieux que l'on veut l'affirmer, et que bien des "catalogues" par de tels ufologues renommés ne sont forcément toujours à la hauteur de cette renommée.

Je veux également constater que si les ufologues qui voient de la "désinformation" partout, il s'avère que bien de telles histoires sont, elles, de façon certaine de beaux exemples de désinformations dans un but sensationnaliste. Dans ce cas, on peut constater comment les "catalogues ufologiques" taisent soit avec une étrange pudeur, soit par ignorance venant de l'absence incroyable de la moindre vérification même la plus basique, bien des aspects du "cas".

Le pompon est naturellement atteint par la présentation sans aucun expression du moindre doute par Ted Philips comme un cas "avec traces physiques d'OVNIS." Cette affaire est d'ailleurs loin d'être un exemple isolé.

Le livre de Villanueva:

Je ne vais naturellement pas reprendre l'intégralité du livre. Mais il n'est peut-être pas inutile d'en donner les grandes lignes, ce qui permettra à chacun de mesurer le décalage entre un résumé du type "cas d'OVNIS avec trace physique" comme certains ufologues en conçoivent, et la nature réelle de l'histoire contée par le témoin allégué.

Car en effet, le livre existe, et a eu un certain succès mondial, avec des traductions comprenant le Japonais et l'Allemand ("Ich War Auf Einem Anderen Planeten", 80.000 exemplaires vendus).

Salvador Villanueva Medina est actuellement mécanicien, il répare des automobiles dans son propre atelier. Il n'est pas "fou", il est père de famille et tout à fait intégré dans la société, et il ne serait pas juste de penser que ce serait uniquement l'appat du gain qui l'aurait motivé à écrire son livre. Il a des amis dans les milieux "gnostiques" brésiliens, il n'est pas indifférent au sujet ésotériques, ce qui lui fait encore un point commun avec Adamski.

Nous avons vu que presque chaque "résumé" de son affaire, y compris de sources sceptique, donne une date précise pour son aventure, ou au moins un intervalle de date. En réalité toutes ces dates ont été données arbitrairement par les divers auteurs. Pour Villanueva, la date est simplement dans "la seconde dizaine du mois d'août 1953". Dans mon catalogue, je conserve une date arbitraire, tout simplement parce que cela n'a guère d'importance et que cela permettra à mes lecteurs de trouver plus facilement mon dossier sur l'affaire s'ils la découvrent ailleurs.

Nous voyons également que même le lieu est altéré diversement. Il s'agit de quelque part dans la région de la ville de Ciudad Vallès, et non pas de Ciudad Vallejo qui est en Californie, ni non plus de quelque "vallées de Ciudad."

Villanueva roulait ce jour-là en Buick modèle 52 en direction de Laredo, USA, où il emmenait un couple américain qui souhaitait rentrer chez eux. Il dit avoir entendu un bruit anormal dans la transmission vers 18:00 après "484 kilomètres" de trajet. Il s'est arrêté, inquiet d'une casse à venir, et ses clients sont partis à pied vers un village pour chercher une dépanneuse. La nuit tombait, il a soulevé une roue avec le cric et s'est glissé sous la voiture pour la réparer.

A un moment, il a commencé à sortir de dessous sa voiture, et il a alors entendu les pas de quelqu'un qui s'approchait en marchant dans le sable, et qui a demandé en parfait Espagnol avec un accent étrange "qu'est-ce qui arrive à votre voiture?"

Villanueva n'a pas répondu, mais s'étant mis debout s'est trouvé devant un l'homme habillé étrangement, de 1.25 mètres à peu près.

Sa description est plus parlante que celle des résumés ufologiques, qui ne disent rien de son visage parfaitement humain, "les sourcils, le nez et la bouche formaient un ensemble admirable", mais de couleur "étonnamment semblable à l'ivoire," et "d'une beauté parfaite", les yeux vert émeraude, de ses longs cheveux blonds platinés et légèrement ondulés. Il portait une ceinture avec des perforations dont sortaient "des lumières étranges", et un casque métallique. Son uniforme gris d'une pièce couvrait tout sauf la tête, avait un ruban métallique comme col et était "fait de matériel semblable à la velventine ou à un tissu de laine."

L'homme une voix "d'un son musical" qui "s'est avéré hallucinant, sorti d'une bouche parfaite encadrée de deux rangées de petites quenottes du blanc le plus pur." Il a "ébauchant un sourire plein de douceur".

Villanueva raconte sa surprise, et lui avoir demandé s'il était pilote, le personnage répondant que "son avion" était non loin. Et sur ces mots, le personnage s'en va en direction des montagnes.

Villanueva décide de dormir dans sa voiture, mais assez vite, il est réveillé: on frappe à la fenêtre. Quand Villanueva ouvre, il se retrouve devant le même pilote accompagné d'un autre, semblable. Il les fait entrer et bavarde longuement avec eux.

Il apprend alors que ces deux hommes habitent la planète Vénus, ce qu'il dit ne pas croire, et ils lui décrivent longuement leur planète.

On nous apprend donc, notamment, que sur Vénus, les routes sont faites de grands pavés inégaux pour que les voitures ne fassent pas d'excès de vitesse. Les voitures ne sont pas polluantes comme sur Terre, elles marchent à l'énergie solaire.

Les rues et les trottoirs des villes de Vénus sont des tapis roulants métalliques. Les jeunes gens sont plus sages que chez nous, ils ne courent jamais au milieu du trafic, ce qui est heureux pour eux puisque sans crainte de contradiction, Villanueva explique alors que les routes de Vénus sont métalliques, conductrices de l'électricité solaire qui fait avancer les voitures.

Sur Vénus, qui est "des millions de fois plus avancée que la Terre", il y a eu des guerres comme nous en avons, mais la paix règne depuis des milliers d'années grâce à l'intelligence de leurs chefs, qui ont supprimé les nations et les drapeaux. Un comité central de Sages prodigue ses conseils avec amour et des délégués locaux satisfont les besoins des gens.

Les enfants sont élevés scientifiquement par des appareils spéciaux. En toute ressemblance avec la future "planète Ummo", Villanueva raconte que le Gouvernement infiniment sage et scientifique de Vénus contrôle les enfants complètement jusqu'à leur majorité, et ils sont alors classés selon leurs qualités physiques et mentales et affectés rationnellement à un travail qui y correspond.

Un climat stable est créé artificiellement sur Vénus. Il n'y a qu'une seule mer sur Vénus, mais trois fois plus profonde que les nôtres. Toutes les matières premières des Vénusiens viennent de la mer: matériaux de construction, matières textiles, et le poisson qui constituent 60% de leur alimentation. Les usines, géantes, se trouvent toutes au fond des mers; leurs soucoupes peuvent aussi bien voler dans le ciel, l'espace et sous l'eau.

Les Vénusiens sont très choqués quand Villanueva les informe que selon les savants de la Terre, il ne peut y a voir d'êtres intelligents que sur celle-ci. Les Vénusiens protestent, et propose que cette erreur prétentieuse de leur part doit venir de défauts de leurs calculateurs.

Les Vénusiens expliquent que certains d'entre eux résident discrètement sur Terre pour nous étudier, s'habillant comme nous pour ne pas être découverts.

Pour prouver tout ceci, les Vénusiens invitent Villanueva en voyage sur Vénus. Il accepte et tous rejoignent un vaisseau majestueux en forme de sphère qui s'appuyait trois sphères, qui lui fait penser à une solide forteresse. La soucoupe à des hublots ronds tout autour, comme ceux des bateaux.

A bord, il apprend à se servir de "l'écran": "il suffisait de faire tourner chacune des roulettes latérales, pour pointer sur ce que l'on voyait hors du vaisseau, aussi bien au-dessus, qu'en dessous qu'à droite, en dessous, à gauche, en se servant de la roulette du centre qui était horizontale, pour approcher l'image jusqu'à donner l'impression qu'elle était à un mètre de nous. J'ai oublié de mentionner qu'à l'extrémité droite de l'écran il y a une boule dans un creux qui se prolonge par un levier rond. Celui-ci permet de déplacer sur tout la surface de l'écran un point noir qui sert de viseur quand il y a nécessité d'utiliser différentes armes, que j'essayerai de décrire plus tard."

Villanueva passe 5 jours sur Vénus et est ramené à terre.

Pages après pages, Villanueva explique des détails de la vie des Vénusiens. L'ensemble est totalement une sorte de science-fiction sans beaucoup d'imagination. Il décrit par exemple comment les Vénusiens fabriquent les pneus de leurs voitures, par moulage d'une matière plastique "qui pourrait être le caoutchouc comme nous le connaissons, et c'est une description qui est sans un seul aspect "exotique." En fait, ces Vénusiens sensés avoir des millions d'années d'avance laissent convaincus qu'ils n'ont pas même un année d'avance sur nous.

On lit:

"Mais l'énorme construction, que l'on pouvait facilement imaginer être comme les seins ronds de quelque femme fabuleuse, n'étaient pas autre chose que deux vaisseaux. Ni plus ni moins; des vaisseaux, dont mes amis m'ont dit qu'ils étaient automatiques, ils n'avaient besoin d'aucune sorte d'équipage, et l'on pourrait dire sans être accusé d'exagérations que c'étaient de grands cerveaux électroniques qui étaient pourvus d'yeux, d'oreilles et de net en grand nombres."

En guise de description de technologie Vénusienne, nous avons:

"Le volume des parois du navire, a plus de dix pouces. Le matériel est transparent, en ayant une plus grande visibilité la partie inférieure dans laquelle, dans quelques cas, on voit tourner les volants de ses machines, et ce sont ces volants ceux qui produisent des luminescences qui augmentent ou diminuent d'intensité selon la zone où elles opèrent. Ces volants tournent à différentes vitesses et ce sont les plus bas qui sont les plus lents ... Je crois que c'est le principe utilisé pour propulser les véhicules indépendants; mais il y a une chose remarquable qui peut servir de donnée à nos savants et qui est celle-ci: le nombre de volants, le diamètre de ceux-ci et le nombre de sources d'énergie sont dépendant de la taille du vaisseau."

Il y a comme il se doit des vaisseaux-mère en forme de cigares, et de plus petites soucoupes pour les petits trajets.

Il est invité chez des français habitants sur Vénus:

"Quand je les ai vus j'ai reconnu immédiatement en ces derniers des produit anachroniques de notre monde de laideur. Et maintenant que j'avais l'occasion de comparer mes amis [Vénusiens] avec un de mes semblables, plus grand était le contraste. courbés, bots, disproportionnés, ainsi étaient mes hôtes... En fait, il s'agissait de deux frères jumeaux, fils d'un mariage entre un individu de nationalité française et une dame espagnole, nés et élevés dans une colonie française de l'autre côté de la Méditerranée. Ils ne parlent pas Espagnol, parce qu'ils ont été orphelins de mère très petits et ont assimilé la langue paternelle. Ils ont bonne stature, en accord avec les mesures de notre race, et il est curieux de les observer en comparaison avec les petits habitants de ce monde fantastique, parce que tandis que ceux-ci ont leur corps débarrassés de poils, ne portant que les cheveux, mes co-terriens semblent des orangs-outangs en leur présence."

Villanueva navigue sur la mer Vénusienne:

"Apparaissent maintenant des cris désespérés de veaux marins, contrastant avec les voix de commandement des capitaines responsables depuis leurs postes de commande respectifs. Vient ensuite le bruit produit par davantage de machines en commençant à lever une pression dans les chaudières, et finalement frapper des leviers de contrôle.

Villanueva explique qu'il avait écrit d'abord une version incomplète de son histoire à un journaliste, puis, participant à une conférence par "G.B." - en fait une conférence d'Adamski - lorsqu'il a été demandé si quelqu'un de l'assistance avait eu des contacts avec des extraterrestres, il a ressenti le besoin impérieux de raconter son aventure.

Il raconte également que la haute végétation à l'endroit où la soucoupe s'était posée avait été brûlée, et que "les Laboratoires Philipps" avaient fait des analyses d'échantillons "concluantes" qu'il décrit comme étant "des différences moléculaires très marquées."

Liste de problèmes:

Id: Sujet: Sévérité: Noté le: Soulevé par: Noté par: Description: Proposition: Statut:
Aucun.

Evaluation:

Fable de type "contacté".

Références des sources:

* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.

Histoire du document:

Rédaction

Auteur principal: Patrick Gross
Contributeurs: Aucun
Reviewers: Aucun
Editeur: Patrick Gross

Historique des changements

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0.1 Patrick Gross 26 juin 2007 Création, [sv1], [gc1], [lo1], [jv1], [hd1], [bh1], [ug1], [tp1], [jc1], [jr1], [am1], [rc1], [lg1], [jb1], [dj1], [hc1], [mw1], [wi1], [id1].
1.0 Patrick Gross 26 juin 2007 Première publication.

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Cette page a été mise à jour le 26 juin 2007