ALSACAT-1967-05-06-SCHIRMECK-1
Dans le magazine d'ufologie Phénomènes Spatiaux, du groupe d'ufologie GEPA, en décembre 1967, l'ufologue Joël Mesnard rapporte quatre de ses enquêtes, dont l'une concerne un cas survenu le 6 mai 1967 au Champ du Feu, (en Alsacien "Das Hochfeld", "le champ haut") à 1000 mètres d'altitude, dans les Vosges, dans le Bas-Rhin, en Alsace, France.
Joël Mesnard explique que les familles des sapeurs-pompiers de la ville de Strasbourg y ont à leur disposition un chalet. L'endroit est (à cette époque) presque désert, mais il s'y trouve néanmoins une station de radar qui travaille en liaison avec les nombreux aérodromes militaires de la région.
Le samedi 6 mai 1967, Mr. Raymond Schirrmann, Mme Schirrmann, leur fils Jean-Luc, 10 ans, et son camarade Philippe Wassmer, 11 ans, sont venus passer le week-end à ce chalet.
A 19 heures, les quatre avaient fini de dîner et se sont rendus sur la terrasse, d'où ils pouvaient admirer le coucher du soleil, particulièrement beau ce soir-là, avec un ciel sans aucun nuage. De la terrasse, on distinguait, par-delà la vallée de la Bruche, la forêt du Donon.
Tout à coup, une rangée de 7 ou 8 objets bien alignés et équidistants leur est apparue à l'ouest-nord-ouest, à une distance de l'ordre de 2 km. Chaque objet se composait d'une partie sombre entourée d'un halo, "comme un rond de fumée". Ces objets semblent se trouver à quelques dizaines de mètres au-dessus de la forêt et, le terrain étant en pente dans la direction d'observation, leur altitude paraissait la même que celle des témoins.
Au cours des minutes ont suivi leur apparition, ces objets ont lentement glissé vers le sud, en direction du hameau de Bellefosse. Subitement, ils ont disparu sur place, puis sont réapparus un peu plus au sud, se sont dispersés, et, simultanément, ont tous cessé d'être visibles.
A l'ouest, là où les objets avaient disparu, la forêt paraissait toute rouge, comme embrasée, bien que le soleil soit couché. Des dizaines de taches rouges oscillaient doucement au-dessus de la forêt. Mr. Schirrmann les a observé à la jumelle. Les taches, tremblotantes, avaient des formes qui évoquaient des "tomates" ou des "gants de boxe."
Il était alors 20 heures passées, la nuit tombait, et ces taches rouges ont également disparu.
Peu après 21 heures, les quatre témoins ont vu apparaître, à une centaine de mètres du chalet, venant du sud, un énorme objet noir - ou paraissant noir, puisque la nuit était tombée - ayant la forme d'une lentille de 15 à 20 mètres de diamètre. Dans un silence total, cette "soucoupe" s'est lentement approchée du chalet. Elle était horizontale et flottait un peu plus haut que les témoins qui n'en distinguent que la face inférieure.
La soucoupe est arrivée à 20 ou 30 mètres du chalet, et soudain, une sorte de ruban lumineux blanc jaunâtre est apparu sous l'objet. Le ruban semblait terminé par un renflement et était animé d'un mouvement qui évoquait, pour M. Schirrmann, celui d'un serpent et, pour Jean-Luc, celui d'un tentacule de pieuvre. Au bout d'une dizaine de secondes, ce "serpent" a disparu ou s'est éteint.
Mme Schirrmann a quitté la terrasse pour se rendre dans la cuisine orientée au sud-ouest, donc vers la soucoupe, y a allumé la lumière et ouvert la fenêtre avec l'intention de fermer les volets, poussée sans doute par un désir instinctif de mettre quelque obstacle entre l'objet et les témoins. Pourtant, pas plus que son mari ou les enfants, elle n'était saisie de panique.
Soudain une fine tige lumineuse a jailli sous la soucoupe; Mme Schirrmann a poussé un cri et appellé son mari, qui l'a rejoint à la fenêtre de la cuisine, suivi des enfants.
La soucoupe était là, immobile, à quelques mètres du chalet et à hauteur du toit. Les Strasbourgeois ont eu un frisson quand un déclic ou un léger claquement a retenti. Deux tiges lumineuses se sont jointes à la première, lui étant parallèles, mais, alors que la première était d'un blanc bleuté, les deux autres étaient vert-mauve. Leurs sections étaient différentes: la première tige était de la grosseur d'un pouce, 2.5 à 3 cm, les deux autres étaient sont plus fines, "comme le petit doigt" (1,5 cm). Ces "tiges" se terminaient à environ 1 m du sol. Toutes trois semblaient situées dans un même plan, non vertical, et étaient distantes l'une de l'autre de quelques dizaines de centimètres. Les témoins avaient insisté sur l'aspect très compact des tiges lumineuses.
Les extrémités de ces tiges étaient, selon M. Schirrmann, coupées net, "comme un saucisson". (Comme on pense qu'il est impossible qu'un faisceau lumineux s'arrête ainsi en l'absence d'obstacle, on parlera au sujet de ce cas comme pour d'autres de cas de "rayons tronqués").
Un autre curieux phénomène lumineux était que sur le toit une bande lumineuse blanche épousait la forme de trois côtés d'un trapèze, en une bande large comme la main, soit une dizaine de centimètres.
Les trois tiges lumineuses pointaient vers l'intérieur de ce trapèze dont les deux côtés non parallèles aboutissaient au pied du mur du chalet; la bande lumineuse se prolongeait peut-être sur le mur, mais les témoins ne se sont pas penchés à l'extérieur pour observer le mur.
L'observation des tiges et de ce trapèze n'a duré qu'une dizaine ou une quinzaine de secondes, et tout s'est alors éteint, subitement, dans un "claquement" sec.
Mr. Schirrmann a alors dit: "Je n'aime pas ça, rentrons!"; il a fermé la fenêtre. Puis poussé par la curiosité, il est retourné sur la terrasse et a vu l'objet glisser lentement en direction du nord, s'éloignant de la maison. Les témoins ont alors pu distinguer un cône lumineux verdâtre sur sa face supérieure.
Tout à coup l'objet a disparu sur place, toujours sans bruit, alors qu'il se trouvait à une centaine de mètres du chalet.
Les quatre témoins, qui avaient éprouvé plus de curiosité que de peur, sont tout simplement allés se coucher; ils était alors un peu plus de 22 heures.
Vers 3 heures du matin, le petit Jean-Luc est allé trouver ses parents, en disant: "Maman, j'ai peur, j'ai très peur..." puis il est retourné se coucher.
Le lendemain matin, M. et Mme Schirrmann ont raconté leur soirée mouvementée à leurs rares voisins, les habitants d'un chalet situé à quelques dizaines de mètres du leur ont répondent qu'ayant passé la soirée à jouer aux cartes, ils n'ont rien vu d'anormal; ils ont considéré le récit de leurs voisins avec plus que du scepticisme.
Par contre, Mme Zimmermann, qui tient, à quelques centaines de mètres de là, une petite auberge ouverte l'été, dira que si elle-même n'a rien remarqué, son chien avait hurlé une bonne partie de la nuit.
Ce même dimanche 7 mai 1967, les Schirrmann ont pensé remarquer une activité intense au-dessus du Champ du Feu des avions de chasse la base Strasbourg-Entzheim.
Le lundi 8 mai 1967, les témoins apprennent par le journal local Les Dernières Nouvelles de Strasbourg et par la radio, que la station radar du Champ du Feu avait détecté le samedi 6 mai 1967, entre 20 et 22 heures, un objet volant non identifié.
Deux semaines plus tard, M. et Mme Schirrmann, toujours accompagnés de Jean-Luc et de Philippe Wasser, retournent passer un week-end au Champ du Feu. Dans l'après-midi du dimanche 21 mai 1967, ils se sont promenés au Mont National, accompagnés de trois amis: Mr. Winterhalter, officier adjoint de police, Mme Winterhalter et leur fille Dominique, âgée de 12 ans. Jean-Luc a remarqué que sur une zone assez étendue tous les sapins avaient leur cime cassée. Aucune tempête n'ayant eu lieu récemment, M. Schirrmann n'a pas trouvé d'explication à ce fait et a imaginé que cela a pu être en rapport avec leur observation du 6 mai 1967.
M. et Mme Winterhalter avaient montré des réticences à croire leur récit des événements survenus à proximité du chalet. Mais vers 16 heures, c'est Mr. Winterhalter qui aperçoit à quelques kilomètres de distance, au-dessus du Champ du Feu, une rangée de 7 ou 8 objets entourés de halos qui avançaient doucement au-dessus de la forêt. Les objets sont restés visibles un long moment. Mr. Winterhalter a alors considéré avec beaucoup plus d'intérêt le récit de ses amis.
Par la suite, on n'apprendra rien de plus; le cas sera simplement repris de manière de plus en plus résumée au fil du temps dans diverses publications ufologiques.
Date: | 6 mai 1967 |
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Heure: | 19:00 |
Durée: | 3 heures. |
Date du premier rapport connu: | Décembre 1967 |
Délai de rapport: | 7 mois. |
Département: | Bas-Rhin |
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Commune: | Schirmeck |
Lieu: | Chalet des pompiers au Champ du Feu. |
Latitude: | 48.407 |
Longitude: | 7.259 |
Rayon d'incertitude: | 500 m. |
Nombre de témoins allégués: | 4 |
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Nombre de témoins connus: | ? |
Nombre de témoins nommés: | 4 |
Ages des témoins: | 2 adultes, 2 enfants. |
Types de témoins: | Un pompier, son épouse, leur fils et un autre enfant. |
Témoignage apporté via: | Enquête ufologique par Joël Mesnard. |
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Type de lieu: | Depuis un chalet en montagne avec prairie et forêt. |
Conditions d'éclairage: | Soir et nuit. |
OVNI observé: | Oui. |
Arrivée OVNI observée: | Oui. |
Départ OVNI observé: | Oui. |
Entité(s): | Non |
Photographies: | Non. |
Dessins par témoins: | Non. |
Dessins approuvé par témoins: | ? |
Sentiments des témoins: | Etonnés, inquiets. |
Interprétations des témoins: | ? |
Hynek: | DD et RR1.? |
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ALSACAT: | Possibles visiteurs extraterrestres. |
[Ref. psx1:] "PHENOMENE SPATIAUX" - GEPA:
Par Joël Mesnard
Les familles des sapeurs-pompiers de la ville de Strasbourg ont à leur disposition un chalet au lieudit "Le champ du Feu" ("Das Hochfeld"), à 9 km au sud-sud-est de Schirmeck, dans les Vosges, à 1 000 m d'altitude. Si l'endroit est presque désert, on y trouve néanmoins une station de radar qui travaille en liaison avec les nombreux aérodromes militaires de la région.
Le samedi 6 mai 1967, M. Raymond Schirrmann, Mme Schirrmann, leur fils Jean-Luc (10 ans) et son camarade Philippe Wassmer (11 ans) sont venus passer le week-end au Champ du Feu. Il est 19 heures. Les quatre occupants du chalet ont fini de dîner et se rendent sur la terrasse, d'où ils peuvent admirer le coucher du soleil, particulièrement beau ce soir-là. Le ciel est très pur, vide de tout nuage. De la terrasse, on distingue, par-delà la vallée de la Bruche, la forêt du Donon.
Tout à coup, une rangée de sept ou huit objets bien alignés et équidistants apparaît à l'ouest-nord-ouest, à une distance de l'ordre de 2 km. Chaque objet se compose d'une partie sombre entourée d'un halo, "comme un rond de fumée".
Les objets semblent se trouver à quelques dizaines de mètres au-dessus du bois et, le terrain étant en pente dans la direction d'observation, leur altitude est à peu près la même que celle des témoins.
Au cours des minutes qui suivent leur apparition, les objets glissent lentement vers le sud, en direction du hameau de Bellefosse. Subitement, ils disparaissent sur place, puis reparaissent un peu plus au sud, se dispersent, et, simultanément cessent tous d'être visibles.
A l'ouest, là où les objets ont disparu, la forêt est toute rouge, comme embrasée, bien que le soleil soit couché. Des dizaines de taches rouges oscillent doucement au-dessus de la forêt. M. Schirrmann les observe à la jumelle. Les taches, tremblotantes, ont des formes qui évoquent des tomates ou des gants de boxe.
Il est vingt heures passées. La nuit tombe. Les taches rouges disparaissent à leur tour.
Peu après 21 heures, les quatre témoins voient apparaître, à une centaine de mètres du chalet, venant du sud, un énorme objet noir - ou paraissant noir: n'oublions pas que la nuit est tombée - ayant la forme d'une lentille de 15 à 20 m de diamètre. Dans un silence total, la soucoupe s'approche lentement du chalet. Elle est horizontale et se tient un peu plus haut que les témoins qui n'en distinguent guère que la face inférieure.
La soucoupe n'est plus qu'à 20 ou 30 mètres du chalet.
Soudain, une sorte de ruban lumineux blanc jaunâtre apparaît sous l'objet. Il semble terminé par un renflement et est animé d'un mouvement qui évoque, pour M. Schirrmann, celui d'un serpent et, pour Jean-Luc, celui d'un tentacule de pieuvre. Au bout d'une dizaine de secondes, ce "serpent" disparaît ou s'éteint.
Mme Schirrmann quitte la terrasse pour se rendre dans la cuisine (orientée au sud-ouest, donc vers la soucoupe), y allume la lumière et ouvre la fenêtre avec l'intention de fermer les volets, poussée sans doute, par un désir instinctif de mettre quelque obstacle entre l'objet et les témoins. Pourtant, pas plus que son mari ou les enfants, elle n'est saisie de panique.
Soudain une fine tige lumineuse jaillit sous la soucoupe. Mme Schirrmann pousse un cri et appelle son mari, qui la rejoint à la fenêtre de la cuisine, suivi des enfants.
La soucoupe est là, immobile, à quelques mètres du chalet et à hauteur du toit. Un frisson parcourt les Strasbourgeois quand un déclic ou un léger claquement retentit. Deux tiges lumineuses se sont jointes à la première. Elles lui sont parallèles, mais, alors que la première est d'un blanc bleuté, les deux autres sont vert-mauve. Leurs sections, également sont différentes: la première tige est grosse comme le pouce (2,5 à 3 cm), les deux autres sont plus fines, "comme le petit doigt" (1,5 cm'). Ces tiges se terminent à environ 1 m du sol. Toutes trois semblent situées dans un même plan, non vertical, et sont distantes, l'une de l'autre, de quelques dizaines de centimètres.
Les extrémités des tiges sont, selon M. Schirrmann, coupées net, "comme un saucisson". Dans l'hypothèse formulée par M. Jean Goupil au paragraphe 6 de son étude publiée dans le N° 12 de "Phénomène Spatiaux", hypothèse selon laquelle la luminescence serait la conséquence la "canalisation" d'un champ magnétique, une section terminale strictement cylindrique de
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ces tiges suggéraient une discontinuité dans la densité des lignes de force du champ, ce qui n'est guère concevable.
On peut imaginer que les extrémités des tiges lumineuses ne sont pas rigoureusement cylindriques, mais que le champ s'y étale très rapidement (fig. 1).
Toujours est-il que les témoins insistent sur l'aspect très compact des tiges lumineuses.
Un autre curieux phénomène lumineux est à noter: sur le toit, une bande lumineuse blanche épouse la forme de trois côtés d'un trapèze. Cette bande est large comme la main, soit une dizaine de centimètres (Figure de couverture).
Les trois tiges lumineuses pointent vers l'intérieur du trapèze dont les deux côtés non parallèles aboutissent au pied du mur du chalet. Peut-être la bande lumineuse se prolongeait-elle sur le mur, peut-être se refermait-elle sur elle-même? Les témoins ne se sont pas penchés à l'extérieur pour observer le mur.
L'observation de ces phénomènes lumineux (tiges et trapèze) ne dure qu'une dizaine ou une quinzaine de secondes et tout disparaît, ou s'éteint, subitement, dans un claquement sec.
Si, songeant à l'apparente compacité de ces tiges, on leur attribue une nature matérielle, ou encore si l'on suppose qu'elles sont localisées dans un vide poussé, on conçoit que leur apparition ou leur disparition subites puissent donner naissance à une onde de choc susceptible de produire un claquement.
Revenons à l'observation proprement dite. M. Schirrmann dit: "Je n'aime pas ça, rentrons!" et ferme la fenêtre puis poussé par la curiosité, retourne sur la terrasse. L'objet, lentement, glisse en direction du nord, s'éloignant de la maison. Les témoins peuvent alors distinguer, sur sa face supérieure un cône lumineux verdâtre. M. Schirrmann décrit la forme de la soucoupe telle qu'elle est représentée sur la figure de couverture.
Tout à coup l'objet disparaît sur place, toujours sans bruit alors qu'il se trouvait à une centaine de mètres du chalet.
Les quatre témoins, qui ont éprouvé plus de curiosité que d'effroi, vont tout simplement se coucher. Il est un peu plus de 22 heures.
Vers 3 heures du matin, le petit Jean-Luc viendra trouver ses parents, en disant: "Maman, j'ai peur, j'ai très peur..." puis retourne se coucher.
Le lendemain matin, M. et Mme Schirrmann racontent leur soirée mouvementée à leurs rares voisins. Les habitants d'un chalet situé à quelques dizaines de mètres de celui des sapeurs-pompiers répondent qu'ayant passé la soirée à jouer aux cartes ils n'ont rien vu d'anormal et considèrent le récit de leurs voisins avec plus que du scepticisme.
Par contre, Mme Zimmermann, qui tient, à quelques centaines de mètres de là, une petite auberge ouverte l'été, dira que, si elle-même n'a rien remarqué, son chien, en revanche a hurlé une bonne partie de la nuit.
Ce même dimanche 7 mai, les Schirrmann croient noter une activité intense, au-dessus du Champ du Feu, des avions de la base Strasbourg-Entzheim. Cette base abrite principalement les Mirage III R de la 33e escadre de reconnaissance, avions capables de voler à mach 2.
Le lundi 8 mai, les témoins apprennent, par le quotidien local "Les Dernières Nouvelles de Strasbourg" et par la radio, que la station radar du Champ du Feu a détecté, le samedi 6 mai, entre 20 et 22 heures, un objet volant non identifié.
Deux semaines plus tard, M. et Mme Schirrmann, toujours accompagnés de Jean-Luc et de Philippe Wasser, retournent passer un week-end au Champ du Feu. Dans l'après-midi du dimanche 21 mai, ils partent pour une promenade au Mont National, accompagnés de trois amis: M. Winterhalter, officier adjoint de police, Mme Winterhalter et leur fille Dominique, âgée de 12 ans. Jean-Luc remarque que, sur une zone assez étendue tous les sapins ont leur cime cassée. Aucune tempête n'ayant eu lieu récemment, M. Schirrmann ne trouve pas d'explication à ce fait et imagine qu'il puisse être à rapprocher de l'observation du 6 mai.
M. et Mme Winterhalter montrent quelque réticence à croire le récit, que leur font leurs amis, des événements survenus à proximité du chalet.
Vers 16 heures, M. Winterhalter aperçoit, à quelques kilomètres de distance, au-dessus du Champ du Feu, un phénomène surprenant: une rangée de 7 ou 8 objets entourés de halos avancent doucement au-dessus de la forêt. Les objets
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restent visibles un long moment. Cette fois, il n'y a plus quatre témoins, mais sept. M. Winterhalter commence à considérer avec beaucoup plus d'intérêt le récit de ses amis.
[Ref. psx2:] "PHENOMENE SPATIAUX" - GEPA:
[... autres cas ...]
Le Champ du Feu se trouve à 9 km au sud-sud-est de Schirmeck, dans les Vosges. C'est là que le 6 mai 1967, M. Raymond Schirrmann, sa femme, son fils et un camarade de ce dernier ("Phénomènes Spatiaux", N° 14, pp. 18 à 20) ont vu jaillir successivement d'un énorme objet sombre et lenticulaire, stationnant dans l'air à 20 ou 30 m d'eux, trois "tiges" lumineuses qui n'ont pas atteint le sol, phénomène illustré par le dessin de couverture dû à la plume de Joël Mesnard.
[... autres cas ...]
L'article comprend cette illustration de Joël Mesnard pour l'observation:
[Ref. ufr1:] "THE UFO REGISTER":
Comme indiqué précédemment, 1969 a vu une augmentation générale du nombre d'occasions où plus d'un ovni a été observé simultanément. Les dates, les localités et les types d'ovnis impliqués -- dont les plus fréquemment observés étaient les types 8e et 46 -- sont listés ci-dessous.
Date. | Localité/s. | Type/s ovni. | Nb:vus. | Catégorie. |
6.5.69 | Le Champ du Feu. | ?5a | 3 | A |
[Ref. fsr1:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "FLYING SAUCER REVIEW":
Cas I: 6 mai 1967. Hochfelden, près de Strasbourg, France. D'un objet étrange une sorte de faisceau cylindrique lumineux a été projeté vers le sol. Il a disparu soudainement. Puis un deuxième faisceau similaire est apparu, puis deux autres, tous parallèles. Les trois faisceaux se sont tous terminés brusquement à une hauteur de 3 pieds au-dessus du partir du sol. 7
{Les différences les plus notables entre ce cas et le cas de Trancas résident dans l'épaisseur des "tubes" de lumière et dans leur disparition instantanée. A Hochfelden, le diamètre du premier faisceau était l'épaisseur du pouce, et des faisceaux suivants, il était l'épaisseur d'un petit doigt.)
La source "7" est détaillée comme "Mesnard J., Quatre Enquêtes. Voir PHENOMENES SPATIAUX, France, No. 14 (décembre 1967), p. 18."
Note: Hochfelden est bien une commune du Bas-Rhin, mais sans rapport avec "le Champ du Feu" alias "Hochfeld".
[Ref. hdt1:] HENRI DURRANT:
Voici maintenant comment M. Joël Mesnard, enquêteur du G.E.P.A., décrit l'incident du Champ du Feu:
Une soirée riche en émotion au Champ du Feu
Les familles des sapeurs-pompiers de la ville de Strasbourg ont à leur disposition un chalet au lieudit "Le champ du Feu" ("Das Hochfeld"), à 9 km au sud-sud-est de Schirmeck, dans les Vosges, à 1 000 m d'altitude. Si l'endroit est presque désert, on y trouve néanmoins une station de radar qui travaille en liaison avec les nombreux aérodromes militaires de la région.
Le samedi 6 mai 1967, M. Raymond Schirrmann, Mme Schirrmann, leur fils Jean-Luc (10 ans) et son camarade Philippe Wassmer (11 ans) sont venus passer le week-end au Champ du Feu. Il est 19 h. Les quatre occupants du chalet ont fini de dîner et se rendent sur la terrasse, d'où ils peuvent admirer le coucher du soleil, particulièrement beau ce soir-là. Le ciel est très pur, vide de tout nuage. De la terrasse, on distingue, par-delà la vallée de la Bruche, la forêt du Donon.
Tout à coup, une rangée de sept ou huit objets bien alignés et équidistants apparaît à l'ouest-nord-ouest, à une distance de l'ordre de 2 km. Chaque objet se compose d'une partie sombre entourée d'un halo, "comme un rond de fumée".
Les objets semblent se trouver à quelques dizaines de mètres au-dessus du bois et, le terrain étant en pente dans la direction d'observation, leur altitude est à peu près la même que celle des témoins.
Au cours des minutes qui suivent leur apparition, les objets glissent lentement vers le sud, en direction du hameau de Belle-fosse. Subitement, ils disparaissent sur place, puis reparaissent un peu plus au sud, se dispersent, et, simultanément cessent tous d'être visibles.
A l'ouest, là où les objets ont disparu, la forêt est toute rouge, comme embrasée, bien que le soleil soit couché. Des dizaines de taches rouges oscillent doucement au-dessus de la forêt. M. Schirrmann les observe à la jumelle. Les taches, tremblotantes ont des formes qui évoquent des tomates ou des gants de boxe.
Il est 20 heures passées. La nuit tombe. Les taches rouges disparaissent à leur tour.
Peu après 21 heures, les quatre témoins voient apparaître à une centaine de mètres du chalet, venant du sud, un énorme objet noir paraissant noir, n'oublions pas que la nuit est tombée - ayant la forme d'une lentille de 15 à 20 m de diamètre.
Dans un silence total, la soucoupe s'approche lentement du chalet. Elle est horizontale et se tient un peu plus haut que les témoins qui n'en distinguent guère que la face inférieure.
La soucoupe n'est plus qu'à 20 ou 30 m du chalet.
Soudain, une sorte de ruban lumineux blanc jaunâtre apparaît sous l'objet. Il semble terminé par un renflement et est animé d'un mouvement qui évoque, pour M. Schirrmann celui d'un serpent et, pour Jean-Luc, celui d'un tentacule de pieuvre.
Au bout d'une dizaine de secondes, ce "serpent" disparaît ou s'éteint. Mme Schirrmann quitte la terrasse pour se rendre dans la cuisine (orientée au sud-ouest, donc vers la soucoupe), y allume la lumière et ouvre la fenêtre avec l'intention de fermer les volets, poussée sans doute, par un désir instinctif de mettre quelque obstacle entre l'objet et les témoins. Pourtant, pas plus que son mari ou les enfants, elle n'est saisie de panique.
Soudain une fine tige lumineuse jaillit sous la soucoupe. Mme Schirrmann pousse un cri et appelle son mari, qui la rejoint à la fenêtre de la cuisine, suivi des enfants.
La soucoupe est là, immobile, à quelques mètres du chalet et à hauteur du toit. Un frisson parcourt les Strasbourgeois quand un déclic ou un léger claquement retentit. Deux tiges lumineuses se sont jointes à la première. Elles lui sont parallèles, mais, alors que la première est d'un blanc bleuté, les deux autres sont vert-mauve. Leurs sections, également sont différentes: la première tige est grosse comme le pouce (2,5 à 3 cm), les deux autres sont plus fines, "comme le petit doigt" (1,5 cm'). Ces tiges se terminent à environ 1 m du sol. Toutes les trois semblent situées dans un même plan, non vertical, et sont distantes, 1 une de 1 autre, de quelques dizaines de centimètres.
Les extrémités des tiges sont, selon M. Schirrmann, coupées net, "comme un saucisson" (...)."
Un autre curieux phénomène lumineux est à noter: sur le sol, une bande lumineuse blanche épouse la forme de trois côtés d'un trapèze. Cette bande est large comme la main soit une dizaine de centimètres.
Les trois tiges lumineuses pointent vers l'intérieur du trapèze dont les deux côtés non parallèles aboutissent au pied du mur du chalet. Peut-être la bande lumineuse se prolongeait-elle sur le mur, peut-être se refermait-elle sur elle-même? Les témoins ne se sont pas penchés à l'extérieur pour observer le mur.
L'observation de ces phénomènes lumineux (tiges et trapèze) ne dure qu'une dizaine ou une quinzaine de secondes et tout disparaît, ou s'éteint, subitement, dans un claquement sec.
Si, songeant à l'apparente compacité de ces tiges, on leur attribue une nature matérielle, ou encore si l'on suppose qu'elles sont localisées dans un vide poussé, on conçoit que leur apparition ou leur disparition subites puissent donner naissance à une onde de choc susceptible de produire un claquement.
Revenons à l'observation proprement dite. M. Schirrmann dit: "Je n'aime pas ça, rentrons!" et ferme la fenêtre puis poussé par la curiosité, retourne sur la terrasse. L'objet, lentement, glisse en direction du nord, s'éloignant de la maison. Les témoins peuvent alors distinguer, sur sa face supérieure un cône lumineux verdâtre (...).
Tout à coup l'objet disparaît sur place, toujours sans bruit alors qu'il se trouvait à une centaine de mètres du chalet.
Les quatre témoins, qui ont éprouvé plus de curiosité que d'effroi, vont tout simplement se coucher. Il est un peu plus de 22 heures.
Vers 3 heures du matin, le petit Jean-Luc viendra trouver ses parents, en disant: "Maman, j'ai peur, j'ai très peur..." puis retourne se coucher.
Le lendemain matin, M. et Mme Schirrmann racontent leur soirée mouvementée à leurs rares voisins. Les habitants d'un chalet situé à quelques dizaines de mètres de celui des sapeurs-pompiers répondent qu'ayant passé la soirée à jouer aux cartes ils n'ont rien vu d'anormal et considèrent le récit de leurs voisins avec plus que du scepticisme.
Par contre, Mme Zimmermann, qui tient, à quelques centaines de mètres de là, une petite auberge ouverte l'été, dira que, si elle-même n'a rien remarqué, son chien, en revanche a hurlé une bonne partie de la nuit.
Ce même dimanche 7 mai, les Schirrmann croient noter une activité intense, au-dessus du Champ du Feu, des avions de la base Strasbourg-Entzheim. Cette base abrite principalement les Mirage III R de la 33e escadre de reconnaissance, avions capables de voler à mach 2.
Le lundi 8 mai, les témoins apprennent, par le quotidien local Les Dernières Nouvelles de Strasbourg et par la radio, que la station radar du Champ du Feu a détecté, le samedi 6 mal, entre 20 et 22 heures, un objet volant non identifié.
Deux semaines plus tard, M. et Mme Schirrmann, toujours accompagnés de Jean-Luc et de Philippe Wasser, retournent passer un week-end au Champ du Feu. Dans l'après-midi du dimanche 21 mai, ils partent pour une promenade au Mont- National, accompagnés de trois amis: M. Winterhalter, officier adjoint de police, Mme Winterhalter et leur fille Dominique, âgée de 12 ans. Jean-Luc remarque que, sur une zone assez étendue tous les sapins ont leur cime cassée. Aucune tempête n'ayant eu lieu récemment, M. Schirrmann ne trouve pas d'explication à ce fait et imagine qu'il puisse être à rapprocher de l'observation du 6 mai.
M. et Mme Winterhalter montrent quelque réticence à croire le récit, que leur font leurs amis, des événements survenus à proximité du chalet.
Vers 16 heures, M. Winterhalter aperçoit, à quelques kilomètres de distance, au-dessus du Champ du Feu, un phénomène surprenant: une rangée de 7 ou 8 objets entourés de halos avancent doucement au-dessus de la forêt. Les objets restent visibles un long moment. Cette fois, il n'y a plus quatre témoins, mais sept. M. Winterhalter commence à considérer avec beaucoup plus d'intérêt le récit de ses amis.
Commentaire de M. R. Fouéré
(...) La liste des manifestations lumineuses ou pseudo-lumineuses déroutantes dont se montrent capables des engins insolites ne cesse de s'allonger. On a vu à Trancas une "lumière" qui paraissait solide et passait à travers les murs, illuminant des pièces sans fenêtres. En Australie, la lumière des phares d'une voiture a été inexplicablement déviée. Ici, on se trouve devant des "faisceaux" lumineux, d'apparence solide, qui sont sectionnés net, comme coupés au couteau, avant d'atteindre le sol sur lequel on aperçoit néanmoins, dans le prolongement des faisceaux interrompus, des bandes lumineuses rectilignes.
D'aucuns seront tentés de dire qu'il s'agit d'une invention des témoins. Non seulement rien dans leur attitude ne paraît donner consistance à un tel soupçon, mais encore on comprendrait mal qu'un homme exerçant la profession de M. Schirrmann, et appartenant au milieu social qui est le sien. ait pu inventer une telle histoire et y introduire des détails aussi compliqués, des détails paraissant la rendre plus invraisemblable encore. n y a gros à parier, d'autre part, que le témoin ignorait tout des "soucoupes méduses" et de leurs tigelles, tigelles que, pourtant, on pourrait croire proches parentes des faisceaux sectionnés décrits par le témoin.
Note
Les témoins du Champ du Feu ont vu apparaître sous une soucoupe une sorte de ruban de lumière blanc jaunâtre" terminé par un renflement et animé de mouvements qui le faisaient ressembler à un "tentacule de pieuvre D ou à un u serpent". Plus tard, ils ont vu jaillir des "tiges" de lumière qui s'arrêtaient net avant de toucher le sol. Or, à Hawaii, le 21.4.67, un témoin a observé un c objet" verdâtre ayant l'apparence d'un "serpent enroulé" qui pendait d'un "énorme nuage gris" (A.P.R.O. Bulletin, 16.5.67, p. 8) et, à Vienne, dans la Virginie de l'Ouest, le 12.4.67, d'autres témoins ont vu jaillir d'un objet lumineux "un cône brillant de lumière, dirigé vers le bas, mais qui ne touchait pas le sol" (même bulletin, p. 11). On ne peut pourtant pas penser que M. Schirrmann ait eu vent des observations américaines, d'autant que le bulletin qui les relate n'était pas encore parvenu en France à la date de l'observation du Champ du Feu (6.5.67).
[Ref. gal1:] CHARLES GARREAU ET RAYMOND LAVIER:
Ainsi le 6 mai 1967, au “Champ du Feu”, sur un plateau désert des Vosges, quatre Strasbourgeois ont suivi les évolutions à basse altitude d'un engin d'où sont parties trois “tiges” lumineuses, qui se sont arrêtées avant d'atteindre le sol. |
[Ref. his1:] RENE FOUERE - "HISTORIA":
L'étrange lumière tronconique, tranchée et "opaque" à sa base, qui a si manifestement surpris et ïntrigué le policier danois, nous a soudainement ramené à Villiers-en-Morvan, qui fut le lieu d'une de nos enquêtes, puis au "champ du feu".
Le "champ du feu" se trouve à 9 km au sud sud-est de Schirmeck, dans les Vosges. C'est là que le 6 mai 1967, M. Raymond Schirrmann, sa femme, son fils et un camarade de ce dernier ("Phénomènes Spatiaux" N° 14) ont vu jaillir successivement d'un énorme objet sombre et lenticulaire, stationnant dans l'air à 20 ou 30 m d'eux, trois "tiges" lumineuses qui n'ont pas atteint le sol.
Il est difficile de penser qu'à Schirmeck en mai 1967, à Villiers-en-Morvan en août 1968 et près d'Hadersley en août 1970, des témoins qui s'ignoraient mutuellement se soient trouvés d'accord pour décrire un phénomène aussi inusité et ne correspondant à rien de connu. Comment parler ici d'hallucination collective avec de tels écarts de temps et de lieu? Ou comment penser que des gens aussi divers aient inventé, chacun pour son compte, la même fable ou, tout au moins, inventé des fables reliées par cet insolite trait commun: l'apparition d'un faisceau de lumière tronquée? On a bien le sentiment que, dans ces trois cas, qui se confirment mutuellement et si singulièrement, on a eu affaire à un phénomène objectif.
Le phénomène des faisceaux lumineux tronqués est, pour l'expérience humaine et pour la pensée scientifique, l'un des plus énigmatiques, des plus provocants qui soient, et l'on comprend mal qu'un Edward U. Condon ait pu dire qu'il n'y avait rien dans les rapports sur les U.F.O. qui justifiât la poursuite de recherches scientifiques!
[Ref. rjn1:] R. JACK PERRIN:
Les familles des sapeurs pompiers de la ville de Strasbourg ont à leur disposition un chalet au lieudit "le Champ du Feu" ("Das Hochfeld") à 9 km au sud-sud-est de Schirmeck, dans les Vosges, à 1000 m d'altitude. Si l'endroit est presque désert, on y trouve néanmoins une station de radar qui travaille en liaison permanente avec les nombreux aérodromes militaires de la région.
Le samedi 6 mai 1967, M. Raymond Schirrmann, Mme Schirrmann, leur fils Jean-Luc (10 ans) et son camarade Philippe Wassmer (onze ans) sont venus passer le week-end au Champ du Feu- Il est 19 heures. Les quatre occupants du chalet ont fini de dîner et se rendent sur la terrasse, d'où ils peuvent admirer le coucher du soleil, particulièrement beau ce soir-là. Le ciel est très pur, vide de tout nuage. De la terrasse, on distingue, par-delà la vallée de la Bruche, la forêt du Donon.
Tout à coup, une rangée de sept ou huit objets bien alignés et équidistants apparaît à l'ouest-nord-oust, à une distance de l'ordre de 2 km. Chaque objet se compose d'une partie sombre entourée d'un halo, "comme un rond de fumée".
Les objets semblent se trouver à quelques dizaines de mètres au-dessus du bois et, le terrain étant en pente dans la direction de l'observation, les objets glissent lentement vers le sud, en direction du hameau de Bellefosse. Subitement, ils disparaissent sur place, puis reparaissent un peu plus au sud, se dispersent et, simultanément, cessent tous d'être visibles.
A l'ouest, là où les objets ont disparu, la forêt est toute rouge, comme embrasée, bien que le soleil soit couché. Des dizaines de taches rouges oscillent doucement au-dessus de la forêt. M. Schirrmann les observe à la jumelle. Les taches, tremblotantes, ont des formes qui évoquent des tomates ou des gants de boxe.
Il est 20 heures passées. La nuit tombe. Les taches rouges disparaissent à leur tour.
Peu après 21 heures, les quatre témoins voient apparaître, à une centaine de mètres du chalet, venant du sud, un énorme objet noir - ou paraissant noir: n'oublions pas que la nuit est tombée - ayant la forme d'une lentille de 15 à 20 mètres de diamètre. Dans un silence total, la soucoupe s'approche lentement du chalet. Elle est horizontale et se tient un peu plus haut que les témoins qui n'en distinguent guère que la face inférieure.
La soucoupe n'est plus qu'à 20 ou 30 mètres du chalet.
Soudain, une sorte de ruban lumineux blanc-jaunâtre apparaît sous l'objet. Il semble terminé par un renflement et est animé d'un mouvement qui évoque, pour M. Schirrmann, celui d'un serpent et pour Jean-Claude, celui d'un tentacule de pieuvre. Au bout d'une dizaine de secondes, ce "serpent" disparaît ou s'éteint.
Mme Schirrmann quitte la terrasse pour se rendre dans la cuisine (orientée au sud-est, donc vers la soucoupe, y allume la lumière et ouvre la fenêtre avec l'intention de fermer les volets, poussée, sans doute par un désir instinctif de mettre quelque obstacle entre l'objet et les témoins. Pourtant, pas plus que son mari ou les enfants, elle n'est saisie de panique.
Soudain, une fine tige lumineuse jaillit sous la soucoupe. Mme Schirrmann pousse un cri et appelle son mari qui la rejoint à la fenêtre de la cuisine, suivi des enfants.
La soucoupe est là, immobile, à quelques mètres du chalet et à hauteur du toit. Un frisson parcourt les Strasbourgeois quand un déclic ou un léger claquement retentit. Deux tiges lumineuses se sont jointes à la première. Elles lui sont parallèles, mais alors que la première est d'un blanc bleuté, les deux autres sont vert-mauve. Leurs sections, également, sont différentes: la première tige est grosse comme le pouce (2.5 à 3 cm), les deux autres tiges sont plus fines, "comme le petit doigt" (1.5 cm). Ces tiges se terminent à environ 1 m du sol. Toutes trois semblent situées dans un même plan, non vertical, et sont distantes, l'une de l'autre de quelques dizaines de centimètres.
Les extrémités des tiges sont, selon M. Schirrmann, coupées net, "comme un saucisson". Dans l'hypothèse formulée par M. Jean Goupil au paragraphe 6 de son étude publiée dans le n° 12 de Phénomènes Spatiaux, l'hypothèse selon laquelle la luminescence des tiges serait la conséquence de la "canalisation" d'un champ magnétique, une section terminale strictement cylindrique de ces tiges suggérerait une discontinuité dans la densité des lignes de force du champ, ce qui n'est guère concevable.
On peut imaginer que les extrémités des tiges lumineuses ne sont pas rigoureusement cylindriques, mais que le champ s'y étale très rapidement.
Toujours est-il que les témoins insistent sur l'aspect très compact des tiges lumineuses.
Un autre curieux phénomène est à noter: sur le sol, une bande lumineuse blanche épouse la forme de trois côtés d'un trapèze. Cette bande est large comme la main, soit uen dizaine de centimètres.
Les trois tiges lumineuses pointent vers l'intérieur du trapèze dont les deux côtés non parallèles aboutissent au pied du mur du chalet. Peut-être la bande lumineuse se prolongeait-elle sur le mur, peut-être se refermait-elle sur elle-même? Les témoins ne se sont pas penchés à l'extérieur pour observer le mur.
L'observation de ces phénomènes lumineux (tiges et trapèze) ne dure qu'une dizaine ou une quinzaine de secondes et tout disparaît ou s'éteint, subitement, dans un claquement sec.
Si songeant à l'apparente compacité de ces tiges, on leur attribue une nature matérielle, ou encore si l'om suppose qu'elles sont localisées dans un vide poussé, on conçoit que leur apparition ou disparition subite puisse donner naissance à une onde de choc susceptible de produire un claquement.
Revenons à l'observation proprement dite. M. Schirrmann dit: "Je n'aime pas ça, rentrons!" et ferme la fenêtre puis, poussé par la curiosité, retourne sur la terrasse. L'objet, lentement, glisse en direction du nord, s'éloignant de la maison. Les témoins peuvent alors distinguer, sur sa face supérieure, un cône lumineux verdâtre.
Tout à coup, l'objet disparaît sur place, toujours sans bruit, alors qu'il se trouvait à une centaine de mètres su chalet.
Les quatre témoins, qui ont éprouvé plus de curiosité que d'effroi, vont simplement se coucher. Il est un peu plus de 22 heures.
Vers 3 heures du matin, le petit Jean-Luc viendra trouver ses parents en disant: "Maman, j'ai peur, j'ai très peur..." puis retournera se coucher.
Le lendemain matin, M. et Mme Schirrmann racontent leur soirée mouvementée à leurs rares voisins. Les habitants d'un chalet situé à quelques dizaines de mètres de celui des sapeurs pompiers répondent qu'ayant passé la soirée à jouer aux cartes, ils n'ont rien vu d'anormal et considèrent le récit de leurs voisins avec plus que du scepticisme.
Ce même dimanche 7 mai, les Schirrmann croient noter une activité intense, au-dessus du Champ du Feu, des avions de la base de Strasbourg-Entzheim. Cette base abrite principalement des Mirage III R de la 33e escadre de reconnaissance, avions capables de voler à mach 2.
Le lundi 8 mai, les témoins apprennent, par le quotidien local Les Dernières Nouvelles d'Alsace et par la radio que la station radar du Champ du Feu a détecté, le samedi 6 mai, entre 20 et 22 heures, un objet volant non identifié.
Deux semaines plus tard, M. et Mme. Schirrmann, toujours accompagnés de Jean-Luc et de Philippe Wassmer, retournent passe le week-end au Champ du Feu. Dans l'après-midi du dimanche 21 mai, ils partent pour une promenade au Mont National, accompagnés de trois amis: M. Winterhalter, officier adjoint de police, Mme Winterhalter et leur fille Dominique, âgée de douze ans. Jean-Luc remarque que, sur une zone assez étendue, tous les sapins ont leur cime cassée. Aucune tempête n'ayant eu lieu récemment, M. Schirrmann ne trouve pas d'explication à ce fait et imagine qu'il puisse être à rapprocher de l'observation du 6 mai.
M. et Mme Winterhalter montrent quelque réticence à croire le récit que leur font leurs amis des événements survenus à proximité du chalet.
Vers 16 heures, M. Winterhalter aperçoit, à quelques kilomètres de distance, au-dessus du Champ du Feu, un phénomène surprenant: une rangée de 7 ou 8 objets entourés de halos avancent doucement au-dessus de la forêt. Les objets restent visibles un long moment. Cette fois, il n'y a plus quatre témoins mais sept. M. Winterhalter commence à considérer avec beaucoup plus d'intérêt le récit de ses amis.
[Ref. clu1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "CHRONIQUES DE LA C.L.E.U.":
DES OVNI AU CHAMP DU FEU DANS LES VOSGES
Les familles des sapeurs-pompiers de la ville de Strasbourg ont à leur disposition un chalet au lieu-dit "Le Champ du Feu" ("Das Hochfeld") à 9 km au sud sud-est de Schirmeck, dans les Vosges, à 1000 m d'altitude. Si l'endroit est presque désert, on y trouve néanmoins une station de radar qui travaille en liaison permanente avec les nombreux aérodromes militaires de la région.
Le samedi, 6 mai 1967, M. Raymond Schirmann, Mme Schirrmann, leur fils Jean-Luc (dix ans) et son camarade Philippe Wassmer (onze ans) sont venus passer le week-end au Champ du Feu. Il est 19 heures. Les quatre occupants du chalet ont fini de dîner et se rendent sur la terrasse, d'où ils peuvent admirer le coucher du soleil, particulièrement beau ce soir-là. Le ciel est très pur, vide de tout nuage. De la terrasse, on distingue, par-delà la vallée de la Bruche, la forêt du Donon.
Tout à coup, une rangée de sept ou huit objets bien alignés et équidistants apparaît à l'ouest-nord-ouest, à une distance de l'ordre de 2 km. Chaque objet se compose d'une partie sombre entourée d'un halo, "comme un rond de fumée".
Les objets semblent se trouvait à quelques dizaines de mètres au dessus du bois et, le terrain étant en pente dans la direction d'observation, leur altitude est à peu près la même que celle des témoins.
Au cours des minutes qui suivent leur apparition, les objets glissent lentement vers le sud, en direction du hameau de Bellefosse. Subitement, ils disparaissent sur place, puis reparaissent un peu plus au sud, se dispersent et, simultanément, cessent tous d'être visibles.
A l'ouest, là où les objets ont disparu, la forêt est toute rouge, comme embrasée, bien que le soleil soit couché; des dizaines de taches rouges oscillent doucement au-dessus de la forêt. M. Schirmann les observe à la jumelle. Les tâches, tremblotantes, ont des formes qui évoquent des tomates ou des gants de boxe.
Il est vingt heures passées. La nuit tombe. Les taches rouges disparaissent à leur tour.
Peu après 21 heures, les quatre témoins voient apparaître, à une centaine de mètres du chalet, venant du sud, un énorme objet noir - ou paraissant noir: n'oublions pas que la nuit est tombée - ayant la forme d'une lentille de 15 à 20 mètres de diamètre. Dans un silence total, la soucoupe s'approche lentement du chalet. Elle est horizontale et se tient un peu plus haut que les témoins qui n'en distinguent guère que la face intérieure.
La soucoupe n'est plus qu'à 20 ou 30 mètres du chalet. Soudain, une sorte de ruban lumineux blanc jaunâtre apparaît sous l'objet. Il semble terminé par un ronflement et est animé d'un mouvement qui évoque, pour M. Schirrmann, celui d'un serpent et pour Jean-Luc, celui d'un tentacule de pieuvre. Au bout d'une dizaine de secondes, ce serpent disparaît où s'éteint. Mme Schirrmann quitte la terrasse pour se rendre dans la cuisine (orientée au sud-ouest, donc vers la soucoupe), y allume la lumière et ouvre la fenêtre avec l'intention de fermer les volets, poussée, sans doute, par un désir instinctif de mettre quelque obstacle entre l'objet et les témoins. Pourtant, pas plus que son mari ou les enfants, elle n'est saisie de panique.
Soudain, une fine tige lumineuse faillit [sic, jaillit] sous la soucoupe. Mme Schirmann pousse un cri et appelle son mari, qui la rejoint à la fenêtre de la cuisine, suivi des enfants. La soucoupe est là, immobile, à quelques mètres du chalet et à hauteur du toit. Un frisson parcourt les strasbourgeois quand un déclic ou un léger claquement retentit. Deux tiges lumineuses se sont jointes à la première. Elle lui sont parallèles, mais, alors que la première est d'un blanc bleuté, les deux autres sont vert mauve. Leurs sections, également, sont différentes: la première tige est grosse comme
le pouce (2,5 à 3 cm), les deux autres tiges sont plus fines, "comme le petit doigt" (1,5 cm). Ces tiges se terminent à environ 1 m du sol. Toutes trois semblent situées dans un même plan, non vertical, et sont distantes, l'une de l'autre, de quelques dizaines de centimètres. Les extrémités des tiges sont, selon M. Schirrmann, coupées net, "comme un saucisson". Dans l'hypothèse formulée par M. Jean Goupil au paragraphe 6 de son étude publiée dans le no 12 de Phénomènes Spatiaux, l'hypothèse selon laquelle la luminescence des tiges serait la conséquence de la "canalisation" d'un champ magnétique, une section terminale strictement cylindrique de ces tiges suggèrerait une discontinuité dans la densité des lignes de force du champ, ce qui n'est guère concevable.
On peut imaginer que les extrémités des tiges lumineuses ne sont pas rigoureusement cylindriques, mais que le champ s'y étale très rapidement. Toujours est-il que les témoins insistent sur l'aspect très compact des tiges lumineuses. Un autre phénomène lumineux est à noter: sur le sol, une bande lumineuse blanche épouse la forme de trois côtés d'un trapèze. Cette bande est large comme la main, soit une dizaine de centimètres. Les trois tiges lumineuses pointent vers l'intérieur du trapèze dont les deux côtés non parallèle aboutissent au pied du mur du chalet. Peut-être la bande lumineuse se prolongeait-t-elle sur le mur, peut-être se refermait-t-elle sur elle-même? Les témoins ne se sont pas penchés à l'extérieur pour observer le mur. L'observation de ces phénomènes lumineux (tiges et trapèzes) ne dure qu'une dizaine au une quinzaine de secondes, et tout disparaît, où s'éteint, subitement, dans un claquement.
Si, songeant à l'apparente compacité de ses tiges, on leur attribue une nature matérielle, ou encore si l'on suppose qu'elles sont localisés dans un vide poussé, on conçoit que leur apparition au disparition subite puisse donner naissance à une onde de choc susceptibles de produire un claquement.
Revenons à l'observation proprement dite. M. Schirrmann dit: "Je n'aime pas ça, rentrons!" et ferme la fenêtre, puis, poussé par la curiosité, retourne sur la terrasse. L'objet, lentement, glisse en direction du nord, s'éloignant de la maison. Les témoins peuvent alors distinguer sur sa face supérieure, un cône lumineux verdâtre. Tout à coup, l'objet disparaît sur place, toujours sans bruit, alors qu'il se trouvait à une centaine de mètres du chalet. Les quatre témoins, qui ont éprouvé plus de curiosité que d'effroi, vont tout simplement se coucher. Il est un peu plus de 22 heures Vers 3 heures du matin, le petit Jean-Luc viendra trouver ses parents, en disant: "Maman, j'ai peur, j'ai très peur...", puis retournera se coucher.
Le lendemain matin, M. et Mme Schirrmann racontent leur soirée mouvementée à leurs rares voisins. Les habitants d'un chalet situé à quelques dizaines de mètres de celui dessacozr oinouers r9oibdebt qz'ayabt [sic] cassé la soirée à jouer aux cartes, ils n'ont rien vu d'anormal et considèrent le récit de leurs voisins avec plus que du scepticisme.
Ce même dimanche 7 mai, les Schirmann croient noter une activité intense au dessus du Champ de Feu [sic], des avions de la base de Strasbourg-Entzei [sic, Entzheim]. Cette base abrite principalement les Mirage III R de la 33e escadre de reconnaissance, avions capables de voler à mach 2. Le lundi 8 mai, les témoins apprennent, par le quotidien local Les Dernières Nouvelles de Strasbourg et par la radio que la station radar du Champ du Feu a détecté le samedi 6 mai, entre 20 h et 22 h, un objet volant non identifié.
Deux semaines plus tard, M. et Mme Schirmann, toujours accompagnés de Jean-Luc et de Philippe Wassmer, retournent passer un week-end au Champ du Feu. Dans l'après-midi du dimanche 21 mai, ils partent pour une promenade au Mont Nationale, accompagné de trois amis: M. Winterhalter, officier adjoint de police, Mme Winterhalter et leur fille Dominique, âgée de 12 ans. Jean-Luc remarque que, sur une zone assez étendue, tous les sapins ont leur cime cassée. Aucune tempête n'ayant eu lieu récemment M. Schirrmann ne trouve pas d'explication à ce fait et imagine qu'il puisse être à rapprocher de l'observation du 6 mai.
M. et Mme Winterhalter montrent quelques réticences à croire le récit que leur font leurs amis des événements survenus à proximité du chalet.
Vers 16 heures, M. Winterhalter aperçoit, à quelques kilomètres de distance, au-dessus du Champ du Feu, un phénomène surprenant: une rangée de sept ou huit objets entourés de halo avancent doucement au-dessus de la forêt. Les objets restent visibles un long moment. Cette fois, il n'y a plus quatre témoins, mais sept. M. Winterhalter commence à considérer avec beaucoup plus d'intérêt le récit de ses amis.
Extraits de "Le Mystère des OVNI" de R.J. Perrin, éditions Pygmalion, avec l'aimable autorisation de son auteur.
[Ref. fru1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:
T 06051967 de 19 h à 20 h et de 21 h à 22h Lieudit "Le champ du feu" à 9 km au S.-S.-E. de Schirmeck 67130 B5 M62/8.
TEMOINS. M. Raymond Schirrmann, Mme Schirrmann, leur fils Jean-Luc (10 ans) et son camarade Philippe Wassmer (11 ans).
OBSERVATIONS.
1) A 19 h: huit objets (ou sept) alignés et équidistants. Chaque objet se compose d'une partie sombre entourée d'un halo. Les objets 'II' trouvent à quelques mètres au-dessus des bois et, le terrain étant en pente en direction de l'observation, leur altitude est la même que celle des témoins.
2) Après la disparition des huit ou sept objets, des dizaines dl.' taches rouges font leur apparition. Ces taches évoquent la forme dl.' tomates ou de gants de boxes, elles oscillent lentement au-dessus dc la forêt qui est toute rouge comme embrasée. A 20 h, les taches rouges disparaissent.
3) Peu après 21 h, un énorme objet noir de la forme d'une lentille; de 15 à 20 mètres de diamètre apparaît et émet trois tiges lumineuses qui dessinent sur le sol une bande blanche et lumineuse qui épouse la forme de trois côtés d'un trapèze.
DEROULEMENT. Les familles des sapeurs-pompiers de la ville de Strasbourg ont à leur disposition un chalet au lieudit "Champ du Feu" dans le Haut-Rhin. Ce lieu est presque désert, on y trouve néanmoins une station radar qui travaille en liaison avec les nombreux aérodromes militaires de la région. (Cette station radar détectera un OVNI le samedi 6 mai entre 20 h et 22 h, ce jour à l'heure de l'observation de la famille, Schirrmann.)
Nos quatre témoins qui sont venus passer le week-end au "Champ-de-Feu" ont fini de dîner et se rendent sur la terrasse du chalet d'où ils distinguent par-delà la vallée de la Bruche, la forêt du Donon. Tout à coup, ils aperçoivent une rangée de sept à huit objets se composant d'une masse sombre entourée d'un halo comme un rond de fumée. Ces objets glissent lentement en direction du hameau de Bellefosse. Subitement, ils disparaissent sur place pour réapparaître un peu plus au sud, se dispersent, et, simultanément, cessent tous d'être visibles.
La forêt est rouge à l'emplacement de leur disparition. Des dizaines de taches rouges tremblotantes oscillent doucement au-dessus de la forêt. A vingt heures passées, les taches rouges disparaissent à leur tour. Peu après vingt et une heure, les quatre témoins voient apparaître un énorme objet en forme de lentille qui s'approche à trente ou vingt mètres du chalet. Il est de couleur noire ou paraissant noire (n'oublions pas que la nuit est tombée).
Soudain, sous l'objet, une sorte de ruban lumineux blanc-jaunâtre terminé par un renflement et animé d'un mouvement qui évoque celui d'un serpent, apparaît. Au bout d'une dizaine de secondes, ce "serpent" disparaît ou s'éteint. Mme Schirrmann quitte la terrasse pour se rendre dans la cuisine orientée vers le phénomène, y allume la lumière et ouvre la fenêtre dans l'intention de fermer les volets. Soudain, une tige lumineuse d'un blanc bleuté jaillit de l'objet. Mme Schirrmann pousse un cri et appelle son mari qui la rejoint à la fenêtre de la cuisine, suivi des enfants.
L'objet est immobile à quelques mètres du chalet et à hauteur du toit. Un frisson parcourt les témoins quand un déclic ou un léger claquement retentit. Deux tiges lumineuses d'un vert mauve se sont jointes à la première, elles sont parallèles. Leurs sections sont différentes: la première de 2,5 à 3 cm2. Ces tiges se terminent à environ 1 m du sol. Toutes trois semblent situées dans un même plan, non vertical, et sont distantes l'une de l'autre de quelques dizaines de centimètres. Elles dessinent sur le sol un curieux phénomène lumineux. Une bande lumineuse blanche épouse la forme de trois côtés d'un trapèze, elle a la largeur d'une main 110 cm).
Les deux côtés non parallèles aboutissent au pied du mur du 1 chalet. Ces deux bandes lumineuses se prolongent peut-être sur le mur ou se referment peut-être sur elles-mêmes? Les strasbourgeois ne se sont pas penchés à l'extérieur pour regarder le mur. L'observation de ces phénomènes lumineux ne dure qu'une dizaine ou une quinzaine de secondes. Un claquement sec et tout disparaît ou s'éteint subitement.
M. Schirrmann, inquiet, ferme la fenêtre, mais, poussé par la curiosité, retourne sur la terrasse pour voir l'objet noir portant sur la face supérieure un cône lumineux verdâtre. Tout à coup, l'objet disparaît sur place. Il est 22 h, les quatre témoins qui ont éprouvé plus de curiosité que d'effroi se couchent.
A NOTER.
1) Les habitants d'un chalet situé à quelques dizaines de mètres de celui des sapeurs-pompiers ayant passé la soirée à jouer aux cartes n'ont rien observé d'anormal.
2) Le dimanche 7 mai, les témoins notent une activité aérienne intense au-dessus de "Champ de feu", des mirages III R de la 133e escadre de reconnaissance stationnée à la base de Strasbourg-Entzheim.
3) Le lundi 8, ils apprennent par le quotidien local Les Dernières Nouvelles de Strasbourg et par la radio, que la station radar du Il "Champ de Feu" a détecté, le samedi 6 mai, entre 20 et 22 h un objet volant non identifié.
4) Les traces de Marliens découvertes la veille.
TRACES. Dans l'après-midi du dimanche 21, la famille Schirrmann accompagnée de trois amis: M. Winterhalter, officier adjoint de police, Mme Winterhalter et leur fille Dominique, âgée de 12 ans, sortent pour une promenade au Mont National. Jean-Luc Schirrmann remarque que, sur une zone assez étendue, tous les sapins ont leur cime cassée. Aucune tempête n'ayant eu lieu récemment, M. Schirrmann ne trouve pas d'explications à ce fait et imagine qu'il puisse être à rapprocher de l'observation du 6 mai.
M. Winterhalter qui a montré quelque réticence à croire le récit, de la famille Schirrmann, aperçoit à quelques kilomètres de distance, au-dessus de "Champ de Feu", une rangée de 7 à 8 objets, entourés de halos qui avancent doucement au-dessus de la forêt et restent visibles un long moment. Cette fois, il n'y a plus quatre témoins, mais sept.
SOURCES. Phénomènes spatiaux du G.E.P.A., n° 14, p. 18 à 20, enquête de M. Joël Mesnard. - Le dossier des OVNI de Henry Durrand [sic, "Durrant"].
[Ref. ivl1:] ILLO BRAND VON LUDWIGER:
B36D | 6.5.1967 | Hochfelden (Strasbourg) | France | FSR 17, No. 3, 14 (1971). |
Note: "Hochfelden" est le nom alsacien et allemand du "Champ du Feu".
[Ref. jsx1:] JACQUES SCORNAUX:
Le Champ du Feu, Vosges, 6 mai 1967 (80)
Vers 19 h. la famille Schirmann observa 7 ou 8 objets sombres entourés d'un halo, qui volaient alignés et équidistant à faible altitude au-dessus de la forêt. Les objets disparurent sur place, réapparurent un peu plus loin puis se dispersèrent. Vers 20 h., les témoins virent un objet lenticulaire noir de 15 à 20 mètres de diamètre s'approcher silencieusement jusqu'à quelques mètres de leur chalet. Soudain, une fine tige lumineuse blanc bleuté jaillit sous l'OVNI, et quelques secondes plus tard, deux tubes verts mauves un peu plus minces apparurent à quelques dizaines de centimètres de part et d'autre de la première, tandis que l'on entendait un léger claquement. Les trois tiges parallèles descendaient en oblique vers le chalet et se terminait abruptement à un mètre du sol. Une bande lumineuse trapézoïdale était visible sur le sol autour de la zone où aboutissait le prolongement des tiges. Au bout de 10 à 15 secondes, les tois tiges disparurent avec un claquement sec. L'objet s'éloigna alors lentement et disparut sur place à une centaine de mètres. Les témoins avaient pu distinguer un cône lumineux verdâtre sur la face supérieure. On apprit par la suite que la station de radar locale avait détecté un ovni entre 20 et 22 heures.
Devant un tel récit, il n'y a, pensons-nous, que deux solutions. Ou bien les témoins ont réellement vu quelque chose de totalement irréductible à un phénomènes connus, ou bien ils ont inventé une histoire de toutes pièces... Mais qu'à donc alors repéré le radar?
[Ref. cck1:] GILBERT CORNU ET HENRI CHALOUPEK:
Le lendemain 6 mai 1967, c'est le "champs du feu" près de Schirmeck dans les Vosges qui est le lieu d'un curieux phénomène. A 19 h, quatre personnes, Mr et Mme Shirrmann, leur fils de 10 ans et un de ses camarades voient huit objets sombres entourés d'un halo qui semblent alignés et équidistants dans le ciel, à quelques mètres au-dessus de la forêt. Ceux-ci disparaissaient et sont remplacés par des dizaines de taches rouges irrégulières qui oscillent doucement au-dessus de la forêt qui devient toute rouge comme si elle s'embrasait. Enfin vers 2 1 heures un énorme objet noir en forme de lentille apparaît; il a 15 à 20 mètres de diamètre et il émet trois "tiges" lumineuses qui dessinent sur le sol une bande blanche en forme de trapèze à proximité du chalet d'où ils observent la scène. Après un claquement sec tout disparaît. Inquiet, Mr Shirmann ferme la fenêtre, mais poussé par la curiosité il ressort quelques instants plus tard et voit l'objet noir qui porte maintenant un cône lumineux verdâtre sur sa face supérieure; la vision disparaît bientôt sur place. Le dimanche 21 mai, ils iront inspecter la forêt avec des amis dans la zône supposée où s'est passé le phénomène et ils remarqueront alors que tous les sapins ont leur cîme cassée sur une zône assez étendue. A ce moment, ils voient une nouvelle fois, tous ensemble, le phénomène qui avance doucement sur la forêt. (15)
[... autres cas...]
- 15 - Phénomènes spatiaux du Gepa N° 14, p. 18 à 20 (enquête de Joël Mesnard)
H. Durrand [sic, Durrant]: Le dossier des OVNI, p. 133 à 140 (analyse détaillée)
[Ref. mft1:] MICHEL FIGUET - FRANCAT:
N° CAS | CLASSIFICATION | DATE | HEURE | LIEU | CODE POSTAL | CREDIBILITE | SOURCES |
365 | CE02 | 06 05 1967 | 19 à 10 h 21 à 22 h |
Schirmeck "Champ du Feu" | 67130 B5 | NI | (OVNI: p. 271 |
[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:
1967, 6 mai
FRANCE, Champ du Feu (Schirmeck-Strassbourg [sic])
M. et Mme Schirrmann, leur fils Jean-Luc (10 ans), son camarade Philippe Wassmer (11 ans) sont venus passer le week-end dans le chalet au Champ du Feu. Il est 19 h, les occupants ont fini de dîner et se rendent sur la terrasse d'où ils peuvent admirer le coucher du soleil. Ciel très pur, vide de tout nuage. Tout à coup une rangée de 7 ou 8 objets bien alignés et équidistants apparaît à l'ouest-nord-ouest, à une distance de l'ordre de 2 km. Chaque objet se compose d'une partie sombre entourée d'un halo comme un rond de fumée. Les objets semblent se trouver à quelques dizaines de mètres au-dessus du bois et, le terrain étant en pente dans la direction d'observation, leur altitude est à peu près la même que celle des témoins.(1000 m) Au cours des minutes qui suivent leur apparition, les objets glissent lentement vers le sud en direction du hameau de Bellefosse. Subitement ils disparaissent sur place, puis reparaissent un peu plus au sud, se dispersent et simultanément cessent tous d'être visibles. A l'ouest, là où les objets ont disparu, la forêt est toute rouge comme embrasée, bien que le soleil soit couché. Des dizaines de taches rouges oscillent doucement au-dessus de la forêt. Observés à la jumelle les taches tremblotantes ont des formes qui évoquent des tomates ou des gants de boxe. Il est 20 heures passées, la nuit tombe. Les taches rouges disparaissent à leur tour. Peu après 21 heures les quatre témoins voient apparaître à une centaine de mètres du chalet, venant du sud, un énorme objet noir - ou paraissant noir - ayant la forme d'une lentille de 15 à 20 m de diamètre. Dans un silence total la soucoupe approche lentement du chalet. Elle est horizontale et se tient un peu plus haut que les témoins qui n'en distinguent guère que la face inférieure. La soucoupe n'est plus qu'à 20 ou 30 m du chalet. Soudain une sorte de ruban lumineux blanc jaunâtre apparaît sous l'objet. Il semble terminé par un renflement et s'est animé d'un mouvement qui évoque pour M. Schirrmann celui d'un serpent et pour Jean-Luc celui d'une tentacule de pieuvre. Au bout d'une dizaine de secondes ce serpent disparaît ou s'éteint. Mme Schirrmann quitte la terrasse pour se rendre dans la cuisine orientée sud-ouest, y allume la lumière et ouvre la fenêtre dans l'intention de fermer les volets, poussée sans doute par un désir instinctif de mettre quelque chose entre l'objet et les témoins. Pourtant, pas plus que son mari ou les enfants, elle n'est saisie de panique. Soudain une tige lumineuse jaillit sous la soucoupe, Mme Schirrmann pousse un cri et appelle son mari, qui la rejoint à la fenêtre de la cuisine, suivi des enfants. La soucoupe est là, immobile, à quelques mètres du chalet et à hauteur du toit. Un frisson parcourt les Strasbourgeois quand un déclic ou un léger claquement retentit. Deux tiges lumineuses se sont jointes à la première. Elles lui sont parallèles, mais alors que la première est d'un blanc bleuté, les deux autres sont vert-mauve. Leurs sections également sont différentes: la première tige est grosse comme le pouce, les deux autres sont plus fines comme le petit doigt. Ces tiges se terminent à environ 1 m du sol. Toutes trois semblent situées dans un même plan non vertical et sont distantes l'une de l'autre de quelques dizaines de centimètres. Les extrémités des tiges sont, d'après M. Schirrmann, coupées net comme un saucisson. Un autre curieux phénomène lumineux est à noter: sur le sol, une bande lumineuse blanche épouse la forme de trois côtés d'un trapèze. Cette bande est large comme la main. Les trois tiges lumineuses pointent vers l'intérieur du trapèze dont les deux côtés non parallèles aboutissent au pied du mur du chalet. Peut-être la bande lumineuse se prolongeait-elle sur le mur, peut-être se refermait-elle sur elle-même? Les témoins ne se sont pas penchés à l'extérieur pour observer le mur. L'observation de ces phénomènes lumineux ne dure qu'une dizaine ou quinzaine de secondes et tout disparaît ou s'éteint, subitement, dans un claquement sec. M. Schirrmann dit: Je n'aime pas ça, rentrons! et ferme la fenêtre puis, poussé par la curiosité, retourne sur la terrasse. L'objet lentement glisse en direction du nord, s'éloignant de la maison. Les témoins peuvent alors distinguer sur sa face supérieure, un cône lumineux verdâtre. Tout à coup l'objet disparaît sur place, toujours sans bruit, alors qu'il se trouvait à une centaine de mètres du chalet. Il est un peu plus de 22 heures, les témoins vont se coucher. (..) (Henry DURRANT: "Le dossier des OVNI" - Laffont 1973 - p. 133 à 136)
[Ref. fgi1:] FRANCIS GATTI:
temoignage n°6:
LE CHAMP DU FEU le samedi 6 mai 1967 la famille schirrmann en week-end dans les vosges pres de schirmeck au lieu dit " le champ du feu"; vers 21 heure une enorme soucoupe sombre est aperçue a 15 m du chalet.Dans un silence total l'engin qui mesure environ 20 métres de diametre s'approche a quelques métres du chalet en le surplombant legerement.Des tiges lumineuses gresillantes se trouvent sous l'engin.
-une station radar se trouve a proximite.
-presence d'enfants:le fils de la famille jean-luc dix ans et son camarade de 11 ans.
-la presse locale relate qu'a la meme heures la station radar a detecte un objet volant impossible a identifier.
[Ref. lhh1:] LARRY HATCH:
8216: 1967/05/06 19:00 180 7:16:00 E 48:24:00 N 3333 WEU FRN BRH 9:A
SSE/SHIRMECK,FR:8 SCPS PASSENT:BANDES/LUMIERE FIN/PLEIN CIEL!:1 pr CHALET:RDR:/r30p271
Ref#193 PHENOMENA SPATIAUX Quarterly, Paris No. 14 : BASE MIL.
[Ref. djn1:] DONALD JOHNSON:
6 mai
1967 - Raymond Schirrmann, sa femme et deux enfants de Schirmeck, département Bas-Rhin, France ont d'abord aperçus sept ou huit objets lenticulaires noirs à 19:00 sur un bosquet d'arbres à une distance estimée de deux kilomètres. Ils étaient alignés en une ligne droite en diagonale dans le ciel, et chacun était entouré d'un halo de fumée. A 21h00 un grand objet en forme de lentille, de 15-20 mètres de diamètre, a été vu près du sol près de leur chalet à seulement 25 mètres. Un faisceau de lumière cohérente serpentait depuis l'objet, se terminant dans les airs. Il s'est détaché, puis rétracté dans l'objet. Suite à cette quelques jambes d'atterrissage sont apparus. L'événement a duré trois heures, et les OVNIS ont été suivis par le radar à une base militaire à proximité. (Sources: Michel Figuet Jean-Louis Ruchon, Ovni: Le Premier Dossier Complet des Rencontres Rapprochees en France, p 271; Richard F. Haines, Delta Project:.. A Study of Multiple UFO, p 91, UNICAT citant; base de données UNICAT, cas 403, citant Figuet & Ruchon; Phénomènes Spatiaux, Décembre 1967).
[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN - "BASE OVNI FRANCE":
Caractéristiques générales
Num Base: | 1462 |
Département: | Bas Rhin (67) |
Lieu d'observation: | Shirmeck [sic, "Schirmeck"] |
Latitude: | 48.483 |
Longitude: | +7.216 |
Date d'observation: | 06 mai 1967 |
Heure: | 19:00 heures |
Durée (HH:MM:SS): | 02:00:00 |
Météo: | Pas d'indication météo |
Type d'observation: | Visuel : proche |
Nbre de témoin(s): | 4 |
Enquète officielle: | Oui |
Caractéristiques de l'objet
Nbre d'objet: | 1 |
Type d'objet: | Disque |
Taille: | Non précisée |
Couleur: | Noir |
Luminosité: | Non précisée |
Caractéristique visuelle: | faisceau tronqué |
Vitesse: | non définie |
Mouvement/Déplacement: | Diverses maneuvres |
Objet au sol: | Non |
Disparition instantanée: | Oui |
Type d'effets constatés
Effets physiques: | Action sur les végétaux, Echo Radar, |
Observation
Quatre personnes sont dans un chalet au lieu dit "Champ de feu", ayant fini de dîner ils passent sur la Terrasse, d'où ils distinguent par delà la vallée de la Bruche la forêt du Donon. Soudain ils observent sept à huit objets se composant d'une masse sombre entourée d'un halo comme un rond de fumée. Ils se trouvent à quelques mètres au-dessus des bois, et à une altitude équivalente à celle des observateurs. Ces objets glissent lentement en direction du hameau de Bellefosse. Subitement ils disparaissent sur place pour réapparaître un peu plus au sud. Ils se dispersent et cessent tous en même temps d'être visibles. Par contre à l'emplacement de leur dispartition [sic], des dizaines de tâches rouges tremblotantes en forme de tomate ou de gant de boxe oscillent doucement au-dessus de la forêt qui paraît comme embrasée. Après 20 heures les tâches disparraissent. Juste après 21 heures apparraît alors un énorme objet en forme de lentille de 15 à 20 mètres de diamètre et de couleur noire. Il s'approche à moins de trente mètres du chalet. Soudain une sorte de ruban lumineux blanc jaunâtre terminé par un renflement et animé d'un mouvement évoquant un serpent apparaît. Au bout d'une dizaine de secondes cela s'éteint. Un des témoin quitte alors la terrasse pour se rendre à la cuisine orientée vers le phénomène pour en fermer les volets. Soudain une tige lumineuse blanc bleuté jaillit de l'objet, le témoin pousse un cri, il est alors rejoint par les autres. L'objet est immobile à quelques mètres du chalet à hauteur du toit. Un déclic se fait entendre. Deux tiges lumineuses vert mauve se joignent alors à la première, elles se terminent à environ 1 mètre du sol, elles semblent situées dans un même plan non vertical et sont distantes l'une de l'autre de quelques dizaines de centimètres. Elles dessinent sur le sol un curieux phénomène lumineux en forme de trapèze. Deux des côtés viennent jusqu'au pied du mur du chalet, les témoins ne vérifient pas si elles continuent sur le mur lui même. Au bout d'un dizaine de seconde nouveau claquement et tout disparaît. Un des témoin referme la fenêtre, mais retourne sur la terrasse et voit toujours l'objet, il constate qu'il porte sur la partie supérieure un cône lumineux verdâtre. Soudain l'objet disparaît sur place. Durée totale de l'observation entre le prmier [sic] phénomène et la disparition 2 heures. Quelques temps plus tard il est constaté qu'au niveau du mont national, sur une zone assez étendue, tous les sapins ont leur cime cassée, alors qu'aucune tempête n'a sévie récemment. Une observation radar fut effectuée par la station radar toute proche au moment de l'apparition du plus gros phénomène vers entre 21 et 22h.
Sources
Ovni, Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. ** éd. Alain Lefeuvre 1979
[Ref. lgs1:] LOREN GROSS:
Loren Gross reproduit la source [fsr1] visible plus haut; par erreur il place le cas en Allemagne dans son index.
[Ref. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":
6 mai 1967; Schirmeck, Bas-Rhein [sic], Allemagne
19h00 LT. Sept objets noirs lenticulaires (en forme de disque), alignés en diagonale, chacun avec un diamètre estimé à 50 pieds ou plus, ont été vus au-dessus d'un bosquet d'arbres à environ 2 km. Chacun avait un "halo enfumé" autour de lui. Les objets ont soudainement disparu, puis sont réapparus et ont disparu à nouveau, laissant des traces dans la forêt. Des faisceaux lumineux tronqués ("lumière solide") ont été émis par trois des objets, un blanc et deux verdâtres. Bien que les faisceaux n'aient pas atteint le sol, une bande de lumière était visible sur le sol en dessous d'eux. Un objet plus grand a été vu près du sol. Un faisceau lumineux flexible a également été signalé qui s'est détaché d'un objet lenticulaire puis s'est rétracté. (Haines, 1994, pp. 91-92, du catalogue UNICAT #403.)
[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":
6 mai 1967 21:00
Schirmeck, Alsace, France
Et 7 objets lenticulaire noirs juste au-dessus d'un groupe d'arbres, 2km de distance, chacun 15-20m diamètre, alignés en une ligne diagonale. Rayons de lumière émis, objets se sont évanouis, réapparus. Un grand objet près de maison, jambes.
Raymond Schirrmann, son épouse, et deux enfants de Schirmeck, département du Bas-Rhin, France ont aperçu d'abord sept ou huit objets noirs, lenticulaires à 19:00 au-dessus d'une plantation d'arbres à une distance estimée de deux kilomètres. Ils étaient alignés en une ligne droite et diagonale dans le ciel, et chacun était entouré par un halo de fumée. A 21:00 un grand objet en forme de lentille, 15-20 mètre de diamètre, a été vu près du sol de leur chalet à seulement 25 mètres de distance. Un faisceau de lumière cohérente a serpenté depuis de l'objet, finissant en plein air. Il s'est détaché, puis rétracté dans l'objet. Après cela des jambes d'un train d'atterrissage sont apparues. L'événement a duré trois heures, et les OVNIS ont été détectés par le radar à une base militaire voisine.
Des disques volants ont été détectés par le radar et visuellement aperçus. On a observé huit disques noirs, d'environ 40 pieds de taille, par quatre témoins à une installation militaire pendant 45 minutes (Schirrmann, Raymond).
Classification Hynek: RV
Classification Vallée: MA2
Vallee reliability rating: 343
Les sources sont indiquées comme: "Poher, Claude, Etudes Statistiques Portant sur 1000 Temoignag, l'Auteur, non daté; GEPA, Phenomenes Spatiaux; Haines, Richard F., Project Delta: A Study of Multiple UFO, L.D.A. Press, Los Altos, 1994, ISBN:0-9618082-4-1; Hatch, Larry, *U* computer database, l'Auteur, Redwood City, 2002; Smith, Willy, UNICAT computer database."
[Ref. uda2:] SITE WEB "UFODNA":
6 mai 1969:
Schirmeck, Alsace, France
Des objets ont été vus qui avaient une apparence et des performances au-delà des capacités des aéronefs terrestres connus. trois objets ont été observés par quatre témoins.
Classification Hynek: RR1
Classification Vallée: RR1
Les sources sont indiquées comme: "Contact U.K., Contact U.K.."
[Ref. uf1:] "UFO-DATENBANK.DE":
Cette base de données a réussi l'exploit d'entrer trois fois le même cas.
Numéro de cas: | 19670506 |
Nouveau numéro de cas: | |
Date d'observation: | 06.05.1967 |
Heure d'observation: | 21.00 |
Code postal: | |
Lieu d'observation: | Schirmeck |
Géocoordonnées: | Longueur: |
Source: | Largeur: |
Etat fédéral: | |
Pays d'observation: | France |
Témoins: | |
Classification: | |
Révision | |
Identification: | |
Enquête: | |
Etat des recherches: | (ECRIT) Reproduction |
Enquêteur: | : |
Source: | DUFOA-Deutschland - SiDat - 1996-2002 |
Numéro de cas: | 19670506 |
Nouveau numéro de cas: | |
Date d'observation: | 06.05.1967 |
Heure d'observation: | 21.00 |
Code postal: | |
Lieu d'observation: | Schirmeck |
Géocoordonnées: | Longueur: |
Source: | Largeur: |
Etat fédéral: | |
Pays d'observation: | France |
Témoins: | |
Classification: | |
Révision | |
Identification: | |
Enquête: | |
Etat des recherches: | (ECRIT) Reproduction |
Enquêteur: | : |
Source: | DUFOA-Deutschland - SiDat - 1996-2002 |
Numéro de cas: | 19670506 |
Nouveau numéro de cas: | |
Date d'observation: | 06.05.1967 |
Heure d'observation: | |
Code postal: | |
Lieu d'observation: | Hochfelden |
Géocoordonnées: | Longueur: |
Source: | Largeur: |
Etat fédéral: | |
Pays d'observation: | France |
Témoins: | |
Classification: | |
Révision | |
Identification: | |
Enquête: | |
Etat des recherches: | (ECRIT) Reproduction |
Enquêteur: | : |
Source: | Ungewöhnliche Eigenschaften nichtidentifizierbare Lichterscheinungen - Illo Brand - MUFON-CES e.V. - 1979, Seite 215 |
[Ref. isu1:] BLOG "ISUNDGAU":
Ce blog présente plusieurs cas alsaciens pêchés sur le web, dont:
En mai 1967, objet non identifié au-dessus de leur chalet au Champ du Feu, observation faite par des sapeurs-pompiers.
Il n'y a pas de référence de source pour l'observation, citée parmi d'autres. Il y a simplement en fin d'article une série de liens vers des sites ou pages ufologiques, dont un lien vers l'ancienne adresse web de la page d'accueil de mon site web.
[Ref. tvl1:] THIERRY VAN DE LEUR:
L'auteur dit que le 6 mai 1967 un engin lenticulaire de 20 m de diamètre a stationné au-dessus d'un chalet du Champ du Feu entre 20 heures et 22 heures, confirmé par des radars militaires. Il était arrivé là accompagné de 7 autres engins similaires, alignés, mais qui n'ont pas stationné.
[Ref. tai1:] SITE WEB "THINK ABOUT IT":
Date:
Lieu:
Heure:
Résumé: 6 mai 1967; Schirmeck, Bas-Rhein [sic], Allemagne
19h00 HL. Sept objets noirs lenticulaires (en forme de disque), alignés en diagonale, chacun avec un diamètre estimé à 50 pieds ou plus, ont été vus au-dessus d'un bosquet d'arbres à environ 2 km. Chacun avait un "halo de fumée" autour de lui. Les objets ont soudainement disparu, puis sont réapparus et ont disparu à nouveau, laissant des traces dans la forêt. Des faisceaux lumineux tronqués ("lumière solide") ont été émis par trois des objets, un blanc et deux verdâtres. Bien que les faisceaux n'aient pas atteint le sol, une bande de lumière était visible sur le sol en dessous d'eux. Un objet plus grand a été vu près du sol. Un faisceau lumineux flexible a également été signalé qui s'est détaché d'un objet lenticulaire puis s'est rétracté. (Haines, 1994, pp. 91-92, du catalogue UNICAT N.403.)
Source:
[Ref. fbi1:] FRANCESCO DI BLASI:
- Cas 1 (le samedi 6 mai 1967) - Champ du Feu (Vosges):
Témoins la famille de Raymond Schirrman (pompier) composée de quatre personnes. Autour de 21 h la famille Schirrmann, assise sur la terrasse de leur chalet, se retrouve entourée par "un objet énorme en forme de lentille, de couleur foncée, qui s'arrête à une vingtaine de mètres de la maison." Soudain, du fond de l'OVNI, vient une sorte de "bande" lumineuse, se terminant par une "bosse", qui semble vouloir "tester l'eau" . La Dame Schirrmann, inquiète, rentre dans la maison, bientôt suivie par les autres membres de la famille, au moment de l'ouverture de la fenêtre de la cuisine (en face du phénomène) pour fermer les volets, elle est frappée par un faisceau de lumière bleutée émanant de l'OVNI. Effrayée, elle n'a pas eu le temps de crier pour appeler son mari (le "rayon de lumière" dure une quinzaine de secondes ), que tout s'est "éteint". Une confirmation de l'observation qui a été déconcertante pour le protagoniste involontaire, arrive le lendemain matin, (dimanche 7 mai) quand la famille Schirrmann assiste à une activité aérienne inhabituelle et intense dans le ciel de Champ du Feu, par des avions "Mirage III-R" appartenant à l'Escadron de Reconnaissance 33, basé à Entzheim. D'après Mr. Raymond, grâce à sa profession, on apprend que la station radar du Rhin (qui fonctionne en conjonction avec les aéroports militaires dans la région) a détecté un Ovni dans les mêmes zone, date et heure que l'observation faite par sa famille.
[Ref. spa1:] ASSOCIATION UFOLOGIQUE "SPICA":
Commune | Date et heure d'observation | Forme générale Identification |
Couleur générale Hypothèse |
Conclusion |
---|---|---|---|---|
SCHIRMECK-CHAMP-DU-FEU | samedi 6 mai 1967 à 19h00 | soucoupe, ballon de rugby (3D) Non Identifié |
noire Néant |
Non résolu -manque d'info |
[Ref. ubk1:] "UFODATENBANK":
ID-cas: | 19670506 |
Numéro de cas global: | 19670506-0010-UDB |
Date d'observation (Jour) | 6 |
Date d'observation (Mois) | 5 |
Date d'observation(Année) | 1967 |
Heure d'observation | |
Code Postal | |
Lieu d'observation | Hochdelden |
Canton | |
Etat fédéral | |
Pays | France |
Témoins | |
Classification Hynek | |
Classification Vallee | |
Classification Ruthledge | |
Classification Henke | |
Evaluation | |
Identification | |
Enquêtes | |
Etat de l'enquête | |
Domaine | UFO-Datenbank |
Cas entré par | |
Dernière modification par: | |
Enquêteur assigné au cas | |
Source | Ungewöhnliche Eigenschaften nicht Identifizierbare Lichterscheinungen - Illo Brand - MUFON-CES e.V. - 1979, Seite 215 |
Etat des informations | 25.04.2015 22:16 |
Accès à cette fiche | 2 |
Lien vers Openmap | http://nominatim.openstreetmap.org/search?q=Hochdelden,France |
Lien vers l'observation | http://www.ufo-db.com/WfrmSetupSichtung.aspx?uid_Sichtung=4a7b98f0-9efc-4711-99d1-90c3dcad7c29 |
Résumé pour invités | Les faits et d'autres documents éventuels seront publiés progressivement. Merci pour votre patience. |
Image d'aperçu |
ID-cas: | 19670506 |
Numéro de cas global: | 19670506-0012-UDB |
Date d'observation (Jour) | 6 |
Date d'observation (Mois) | 5 |
Date d'observation(Année) | 1967 |
Heure d'observation | 21.00 |
Code Postal | |
Lieu d'observation | Schirmeck |
Canton | |
Etat fédéral | |
Pays | France |
Témoins | |
Classification Hynek | |
Classification Vallee | |
Classification Ruthledge | |
Classification Henke | |
Evaluation | |
Identification | |
Enquêtes | |
Etat de l'enquête | |
Domaine | UFO-Datenbank |
Cas entré par | |
Dernière modification par: | |
Enquêteur assigné au cas | |
Source | DUFOA-Deutschland - SiDat - 1996-2002 |
Etat des informations | 25.04.2015 22:16 |
Accès à cette fiche | 2 |
Lien vers Openmap | http://nominatim.openstreetmap.org/search?q=Schirmeck,France |
Lien vers l'observation | http://www.ufo-db.com/WfrmSetupSichtung.aspx?uid_Sichtung=59f115b9-41f3-4aef-8f84-a6ee08b65048 |
Résumé pour invités | Les faits et d'autres documents éventuels seront publiés progressivement. Merci pour votre patience. |
Image d'aperçu |
ID-cas: | 19670506 |
Numéro de cas global: | 19670506-0004-UDB |
Date d'observation (Jour) | 6 |
Date d'observation (Mois) | 5 |
Date d'observation(Année) | 1967 |
Heure d'observation | 21.00 |
Code Postal | |
Lieu d'observation | Schirmeck |
Canton | |
Etat fédéral | |
Pays | France |
Témoins | |
Classification Hynek | |
Classification Vallee | |
Classification Ruthledge | |
Classification Henke | |
Evaluation | |
Identification | |
Enquêtes | |
Etat de l'enquête | |
Domaine | UFO-Datenbank |
Cas entré par | |
Dernière modification par: | |
Enquêteur assigné au cas | |
Source | DUFOA-Deutschland - SiDat - 1996-2002 |
Etat des informations | 25.04.2015 22:16 |
Accès à cette fiche | 2 |
Lien vers Openmap | http://nominatim.openstreetmap.org/search?q=Schirmeck,France |
Lien vers l'observation | http://www.ufo-db.com/WfrmSetupSichtung.aspx?uid_Sichtung=1ee60920-1da5-47d7-bf29-324c9ef3c44f |
Résumé pour invités | Les faits et d'autres documents éventuels seront publiés progressivement. Merci pour votre patience. |
Image d'aperçu |
J'ai conservé la dénomination Schirmeck pour ces événements, parce que c'est ainsi que l'affaire est la plus connue; cependant, le chalet en question se trouve à plus de 8 km au Sud-Sud-Est de Schirmeck. La commune la plus proche est Belmont à 1700 mètres à l'Ouest. Le lieu de l'observation est nommé "Le Champ du Feu", c'est une zone comportant un hôtel, des hébergements, des chalets, et une piste de ski sur sa partie non boisée descendant vers l'Est.
Ci-dessous: situation des lieux mentionnés.
L'enquêteur qui a publié sur cette affaire initialement est Joël Mesnard, figure très connue de l'ufologie française. il est né en 1943. Il devient professeur de Mathématiques, et commence à mener des enquêtes ufologiques dès 1958. Passionné d'aviation, il travaille par la suite à Aviation Magazine.
En 1967, il rejoint le Groupe d'Etude des Phénomènes Aériens (GEPA), groupe privé d'ufologie qui a été fondé en réaction à une "dérive" vers le sensationnel d'autres groupes.
En 1985, il prend la direction du principal magazine d'ufologie en France, Lumières Dans La Nuit, tout en continuant ses enquêtes sur le terrain, et c'est à ce titre qu'il est le plus connu. Il est également l'auteur de ces quatre livres:
"Men in Black - L'étrange affaire des hommes en noir et des ovnis"(2005); "Vérités et mensonges sur les OVNIS" (2008); "Les apparitions d'Ovnis - Les dossiers non classés"; (2016) "Affrontements extraterrestres - Les dossiers non classés" (2021).
Le GEPA a été fondé en 1962 par René et Francine Fouéré, regroupant un bon nombre de scientifiques et de militaires français, passant de 60 membres à près de 500 en 1968.
De 1964 à 1970, Le GEPA était présidé par le général Lionel-Max Chassin, ancien commandant en chef de la défense aérienne du territoire (DAT). Sa revue trimestrielle était Phénomène Spatiaux, dans laquelle est parue l'enquête sur ce cas. Les activités du GEPA ont cessé en 1977, au moment où était formé un groupe cette fois officiel, le GEPAN (qui deviendra le SEPRA et est maintenant le GEIPAN).
Pour moi il est clair que, sous réserve que les faits rapportés se soient réellement déroulés ainsi, il n'y a aucune chance de les expliquer par quoi que ce soit d'ordinaire ou trivial. La "soucoupe" n'était pas un hélicoptère, pas un météore, pas un nuage lenticulaire, etc. etc.
Avant de m'engager plus avant cependant, je veux tenter de troucer trace concrète de certains éléments, à commencer par ceci:
"Les Dernières Nouvelles de Strasbourg" n'existe pas; mais je suppose qu'il faut comprendre Les Dernières Nouvelles d'Alsace, édition de Strasbourg. Quoi qu'il en soit, trouver un tel article, ou trouver qu'il n'y jamais été publié, me semble déterminant.
* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.
Auteur principal: | Patrick Gross |
---|---|
Contributeurs: | Aucun |
Reviewers: | Aucun |
Editeur: | Patrick Gross |
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 2 août 2022 | Création, [psx1], [psx2], [ufr1], [fsr1], [hdt1], [gal1], [his1], [rjn1], [fru1], [ivl1], [mft1], [goe1], [lhh1], [lcn1], [uda1], [uda2], [isu1], [nip1], [tai1], [fbi1], [spa1], [ubk1]. |
1.0 | Patrick Gross | 2 août 2022 | Première publication. |