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ACUFO:

ACUFO est un catalogue à visée exhaustive des cas de rencontres entre aéronefs et OVNIS, qu'elles soient «expliquées» ou «inexpliquées».

Le catalogue ACUFO donne pour chaque cas un dossier comprenant un numéro de cas, un résumé, des informations quantitatives (date, lieu, nombre de témoins...), des classifications, l'ensemble des sources mentionnant l'affaire, avec leur références, une discussion du cas dans le but d'une évaluation de ses causes, et un historique des changements apportés au dossier.

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France ou Allemagne, le 22 décembre 1944:

Numéro de cas:

ACUFO-1944-12-22-FRANCEGERMANY-1

Résumé:

Dans les années 1970 - 1990, «Citizens Against UFO Secrecy» (CAUS) était un lobby qui tentait d'amener le gouvernement américain à déclassifier ses documents sur les OVNIS. Dans leur bulletin d'information, ils rapportent que le 3 septembre 1992, leur rédacteur en chef Barry Greenwood a fouillé les Archives nationales de Suitland, Maryland, Etats-Unis, pour trouver d'autres documents sur les Foo-Fighters émanant du 415th Night Fighter Squadron de l'US Army Air. Forces, et en avait trouvé, principalement des «Rapports de Mission».

L'un des cas évoqués par le rapport de mission de la nuit du 22 au 23 décembre 1944, a eu lieu entre 17:05 et 18:50, pendant la Mission 1.

Un chasseur de nuit a été chargé d'intercepter une cible détectée par la station radar au sol «Blunder». A 17:50, le chasseur de nuit a détecté un objet sur son radar de bord, à 4 miles d'eux à un endroit nommé «Q-7372». Eux, ou l'objet, ont dépassé, et l'équipage du chasseur de nuit n'a plus pu détecter ce contact. Puis, leur radar de bord s'est éteint, la météo est devenue mauvaise, ils sont donc retournés à leur base.

Données:

Données temporelles:

Date: 22 décembre 1944
Heure: 17:50
Durée: ?
Date du premier rapport connu: 23 décembre 1944
Délai de rapport: Heures, 1 jour.

Données géographiques:

Pays: France ou Allemagne
Département/état:
Commune ou lieu:

Données concernant les témoins:

Nombre de témoins allégués: ?
Nombre de témoins connus: ?
Nombre de témoins nommés: 0

Données ufologiques:

Témoignage apporté via: Rapport de missions militaire.
Conditions d'éclairage: Nuit.
OVNI observé: Oui.
Arrivée OVNI observée: ?
Départ OVNI observé: ?
Actions OVNI:
Actions témoins:
Photographies: Non.
Dessins par témoins: Non.
Dessins approuvé par témoins: Non.
Sentiments des témoins: ?
Interprétations des témoins: ?

Classifications:

Senseurs: [ ] Visuel: Non.
[X] Radar aéronef: Oui.
[X] Radar sol directionnel: Oui.
[ ] Radar sol altitude:
[ ] Photo:
[ ] Film/vidéo:
[ ] Effets EM:
[ ] Pannes:
[ ] Dégâts:
Hynek: ?
Armé / non armé: Armé, quatre canons de 20 mm et six mitrailleuses de 7.62 mm.
Fiabilité 1-3: 3
Etrangeté 1-3: 1
ACUFO: Faible étrangeté, probable avion ennemi.

Sources:

[Ref. lgs1:] LOREN GROSS:

Scan.

Le 22 décembre 1944, vers 6 heures du matin, sous un ciel sombre du matin, des aviateurs du 415e escadron de chasse de nuit hanté étaient de nouveau dans les airs, scrutant la région du Rhin à la recherche de cibles ennemies, lorsque deux lumières s'élevèrent quelque part en dessous de l'avion, et se stabilisèrent à la même altitude (10 000 pieds). Les lumières ont suivi l'avion de guerre américain pendant un certain temps, puis ont plongé à une altitude plus basse.

[Ref. jce1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "JUST CAUSE":

Le bulletin de «Citizens Against UFO Secrecy» (CAUS) avait rapporté que le 3 septembre 1992, leur éditeur Barry Greenwood avait exploré les Archives Nationales de Suitland, Maryland, USA, pour trouver plus de documents sur les Foo-Fighters émanant du 415th Night Fighter Squadron, et en avait trouvé, essentiellement des «Rapports de Mission». Barry Greenwood rapportait:

[...]

Le personnel des archives a fourni une grande boîte en carton contenant trois pieds de dossiers du 415th NFS et des groupes de bombardiers affiliés. La période couverte s'étendait de fin septembre 1944 à avril 1945. Il était évident que je passerais au moins une journée entière à examiner ce groupe. Les archives n'étaient pas dans le meilleur état possible, un fait qui devrait inquiéter vivement ceux qui s'intéressent au contenu des anciens dossiers, non seulement sur ce sujet mais sur n'importe quel sujet. La plupart des papiers étaient des copies en «pelure d'oignon», très fragiles et jaunissantes. D'autres rapports étaient sur du papier brun grossier, très cassant, dont des écailles se détachaient sur mes mains. Il n'était plus surprenant que, bien souvent, lorsque le CAUS demandait et recevait des dossiers gouvernementaux, les copies soient difficiles, et parfois impossibles, à lire. Nous sommes dans une course contre la montre car de nombreux documents gouvernementaux s'autodétruisent littéralement sur les étagères. Avec les millions de copies dont les Archives Nationales sont responsables, il n'y a tout simplement pas assez de personnel ou de ressources pour s'occuper de tout cela.

Ce qui est également devenu clair, c'est que le personnel des Archives Nationales ne constitue pas une autorité absolue sur les documents que nous avons obtenus concernant les OVNIS. La réponse que j'ai eue à une demande d'aide pour localiser un document particulier de l'Armée de l'Air portant un numéro d'identification a été: «Bonne chance, nous ne savons pas». Non pas qu'ils étaient de mauvaise volonté, mais l'Armée de l'Air avait perdu l'inventaire de ce groupe de documents. J'ai également eu une nouvelle appréciation des délais dans la réponse aux demandes FOIA. Il m'a fallu une bonne partie de la journée pour scanner minutieusement une boîte. J'étais dans une pièce avec environ trente à quarante personnes, qui avaient toutes leur propre agenda et leurs propres piles de papier à numériser. Tenez compte des demandes par courrier et les exigences imposées au personnel doivent être formidables. J'ai entendu une plainte de l'un d'entre eux qui devait porter lui-même des centaines de cartons pour répondre aux demandes des chercheurs rien que pour cette journée.

Les rapports de mission du 415e avaient tendance à être brefs dans leurs descriptions de tout. Il y a eu des rapports faisant état d'avions détruits, de bâtiments bombardés, de flak, de véhicules détruits; etc. Puis, dispersés parmi les informations, des rapports faisaient état d'étranges lumières dans le ciel.

Il donnait ensuite les 15 cas tels trouvés, dont:

22/23 décembre 1944 - Mission 1 - 1705-1850 - Monté sur bogie par Blunder à 17h50, nous avions un contact IA. [radar d'interception aérienne -éd.] à une portée de 4 miles au Q-7372. Dépassé et n'avons pas pu reprendre le contact. IA est tombé en panne et le mauvais temps a commencé à se rapprocher, alors sommes retourné à la base. Observé 2 lumières, dont l'une semblait s'allumer et s'éteindre à Q-2411.

Greenwood notait:

Une caractéristique frustrante de ces rapports est leur brièveté. Il est difficile de formuler une hypothèse sur l'origine des Foo-Fighters lorsque des informations aussi fragmentaires sont disponibles. Il est parfois difficile de dire si les rapports de «lumières» émis par les pilotes étaient en l'air ou au sol, il faut donc faire preuve de prudence lors de la lecture de rapports où cela n'est pas clair.

[Ref. nck1:] NICK COOK:

«22-23 décembre 1944 - Mission 1, 1705-1850. dirigé sur bogie par Blunder à 17:50, l'AI a eu un contact à une distance de 4 miles à 0-7372. Dépassé et n'a pas pu reprendre le contact. L'AI s'est éteint et le mauvais temps a commencé à se rapprocher, alors suis retourné à la base. Ai observé deux lumières, dont l'une semblait s'allumer et s'éteindre à 0 2422.»

[...]

Les rapports indiquaient clairement que les observations couvraient une période comprise entre septembre 1944 et avril 1945.

[«Blunder» était le nom de code d'une station de radar CGI (radar au sol).]

[Ref. dbr1:] DON BERLINER:

Cet auteur indique qu'en 1992, le chercheur Barry Greenwood de Citizens Against UFO Secrecy s'est rendu aux Archives Nationales de Suitland, Maryland, et a localisé quinze «Rapports de mission» du 415th Night Fighter Squadron, couvrant une période comprise entre septembre 1944 et avril 1945. Berliner en a donné deux exemples, dont:

22-23 décembre 1944 - Mission 1, 17h05-18h50. Monté vers bogie par Blunder à 17h50, l'A.I. (Radar d'interception aéroporté) contacte à une portée de 4 miles au Q-7372. Dépassé et pas pu reprendre le contact. A.I. s'est éteint et la météo a commencé à se fermer, alors retour à la base. Observé 2 lumières, dont une semblait s'allumer et s'éteindre à Q-2422.

Berliner donne la référence de la source: Greenwood, Barry, «More Foo-Fighter Records Released», Just Cause, no. 33. CAUS, Septembre 1992.

Informations aéronef(s):

Le Bristol Type 156 «Beaufighter», surnommé «Beau», était un avion multi-rôles britannique développé pendant la Deuxième Guerre mondiale. Il a été conçu à l'origine comme une variante de chasseur lourd du bombardier torpilleur Bristol Beaufort; il s'est avéré être un chasseur de nuit efficace, qui est entré en service dans la Royal Air Force (RAF) pendant la bataille d'Angleterre.

A l'origine, l'armement se composait de quatre canons de 20 mm et de six mitrailleuses de 0,303 pouces, mais de nombreuses variantes ont été construites; par exemple, les versions avaient la capacité de transporter en plus huit projectiles de roquettes, certaines avaient un canon Vickers 'K', le Beaufighter TF.Mk X était utilisé pour les opérations antinavires.

Le Beaufighter Mk VIF était équipé du radar Mark VIII.

Ci-dessous: Beaufighter Mk VIF du 415th Night Fighter Squadron.

Beaufighter VIF 415th NFS.

Les Beaufighters ont servi dans l'US Army Air Force jusqu'à la fin de la guerre, mais la plupart avaient été remplacés par les P-61 «Black Widow» à partir du 20 mars 1945.

Discussion:

Carte.

Il n'est pas évident que Barry Greenwood ait trouvé cette observation parmi les autres dans le rapport de mission étrange, il n'y a aucune preuve que l'équipage l'ait trouvée étrange. Mais d'autres si.

La procédure habituelle dans les opérations de chasse de nuit du 415th NFS était la suivante:

La station de radar au sol (CGI) balayait le ciel et si un écho suspect était détecté, elle dirigerait l'avion de chasse de nuit disponible le plus proche et en vol vers une position à 7 miles derrière cette cible. Le chasseur de nuit utilisait alors son radar de bord (AI) pour suivre la cible et l'attaquer.

Ici, il semble qu'il n'y ait pas eu de grande anomalie. Le radar au sol a détecté quelque chose, le chasseur de nuit est arrivé et a également détecté quelque chose, mais n'a pas réussi à l'intercepter.

Il est bien sûr impossible d'expliquer de manière détaillée ce qui s'est passé, mais il pourrait s'agir d'un chasseur de nuit ennemi qui a réussi à effectuer une action d'évitement.

Evaluation:

Faible étrangeté, probable avion ennemi.

Références des sources:

* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.

Historique du dossier:

Rédaction

Auteur principal: Patrick Gross
Contributeurs: Aucun
Reviewers: Aucun
Editeur: Patrick Gross

Historique des changements

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 17 novembre 2023 Création, [jce1], [nck1].
1.0 Patrick Gross 17 novembre 2023 Première publication.
1.1 Patrick Gross 29 avril 2024 Addition [lgs1].

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Cette page a été mise à jour le 17 novembre 2023.