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Référence pour ce cas: 2-oct-54-Brinon-sur-Sauldre.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Dans son livre de 1997 sur la vague française de 1954, le chercheur et auteur Jean Sider notait que monsieur Desbois, enquêteur du groupe Lumières Dans la Nuit, qui a effectué des enquêtes de vérifications sur les rapports d'OVNIS de l'année 1954 en France, a enquêté sur un cas du 2 octobre 1954, à 21:00, à Brinon-sur-Sauldre dans le Cher, et que ce cas est resté sans explications triviales.
En 2025, j'ai trouvé la source prinmaire d'époque de ce cas, le journal Le Berry Républicain du 8 octobre 1954, qui rapportait:
Ayant appris que M. Chesnet, basse-courrier aux Bordes, à Brinon-sur-Sauldre, avait vu une soucoupe, nous avons interrogé celui-ci, lequel nous a fait la déclaration suivante:
"Samedi dernier, vers 21 heures, étant sortit dans la cour de la ferme, mon attention a été attirée, dans la direction du bourg de Pierrefitte, par une disque éblouissant, orange, d'un diamètre de 2 à 3 mètres. A quelques mètres du premier disque, à l'arrière selon le déplacement, se trouvait un deuxième disque, beaucoup plus petit, de couleur rouge. L'appareil, qui paraissait assez rapproché, descendit lentement, en oblique, comme un avion qui se prépare à atterrir. J'ai appelé ma femme et, ensemble, nous avons pu observer, pendant quelques minutes, l'évolution de l'engin, qui a dû se poser et s'est éteint, après avoir éclairer les bois d'une très belle lueur.
"Jusqu'ici, j'étais incrédule et j'accordais peu de crédit à ces histoires de soucoupes racontées par les journaux. C'est d'ailleurs pour cette raison que je n'ai rien dit jusqu'ici, craignant d'être pris pour un imposteur."
Plusieurs autres personnes dignes de foi ont déclaré avoir vu la soucoupe, en particulier Mme et M. Henri Frappaz, demeurant rue Sableuses, qui ont confirmé en tout point la déclaration de M. et Mme Chesnet.
[Ref. brn1:] JOURNAL "LE BERRY REPUBLICAIN":
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[Légende photo:] Au-dessus de la plus grosse tour, le phénomène est nettement visibles.
A la suite d'un article paru dans le "Berry Républicain" au sujet des soucoupes volantes, un de nos lecteurs nous signalait par lettre qu'une personne de Mehun-sur-Yèvre se trouvait en possession d'une photographie qui "pouvait faire rebondir l'affaire".
Ce correspond inconnu signalait dans sa missive "qu'il avait eu en main une épreuve photographique qui montrait sans supercherie la preuve tangible de l'existence dans le ciel d'engins mystérieux.
Il était de notre devoir de retrouver le possesseur de cette photo. Nous l'avons fait.
Laissons parler celui qui nous a aimablement prêté cette épreuve et dont on nous ne citerons pas le nom, cette personne désirant garder l'anonymat.
- Il est exact que je sois en position d'un document qui me fut fourni par une tierce personne. Cet amateur de photos fixait, après de nombreux autres, les ruines du château Charles VII. Disons de suite pour être précis que ce cliché fut pris l'an dernier, à peu près à la fin de septembre, époque à laquelle on enregistra en France une recrudescence de soucoupes volantes. Notre ami donc, après avoir fait sa mise au point, opéra. Mais il ne vit rien dans son viseur. Ce n'est qu'au développement et au tirage que l'on aperçut sur le cliché, le phénomène en question.
"On distingue nettement dans le ciel sans nuage, une zone de pénombre, un demi-cercle lumineux et une nouvelle zone d'ombre. De chaque côté on distingue nettement la fuite d'ondes (invisibles parfois à l'œil nu mais fixés sur la pellicule sensible).
"Le photographe est formel: il ne s'agit pas d'une goutte d'eau, ni d'un défaut au tirage. Au début, notre ami photographe n'avait rien voulu dire, puis un jour il exhiba sa photo. Voilà toute l'histoire. Il ne s'agit pas d'un "bateau" qu'a voulu vous monter votre correspondant inconnu."
* * *
Nous n'ajouterons rien à cela. Nous ne pouvons soupçonner le photographe d'avoir truqué ni d'avoir utilisé habilement un défaut de la gélatine au développement. Et constatons qu'il a eu de la chance d'avoir, sans le vouloir, capté en une fraction de seconde, dans son objectif, un phénomène dont il ne s'était même pas rendu compte à l'oeil nu...
Ayant appris que M. Chesnet, basse-courrier aux Bordes, à Brinon-sur-Sauldre, avait vu une soucoupe, nous avons interrogé celui-ci, lequel nous a fait la déclaration suivante:
"Samedi dernier, vers 21 heures, étant sortit dans la cour de la ferme, mon attention a été attirée, dans la direction du bourg de Pierrefitte, par une disque éblouissant, orange, d'un diamètre de 2 à 3 mètres. A quelques mètres du premier disque, à l'arrière selon le déplacement, se trouvait un deuxième disque, beaucoup plus petit, de couleur rouge. L'appareil, qui paraissait assez rapproché, descendit lentement, en oblique, comme un avion qui se prépare à atterrir. J'ai appelé ma femme et, ensemble, nous avons pu observer, pendant quelques minutes, l'évolution de l'engin, qui a dû se poser et s'est éteint, après avoir éclairer les bois d'une très belle lueur.
"Jusqu'ici, j'étais incrédule et j'accordais peu de crédit à ces histoires de soucoupes racontées par les journaux. C'est d'ailleurs pour cette raison que je n'ai rien dit jusqu'ici, craignant d'être pris pour un imposteur."
Plusieurs autres personnes dignes de foi ont déclaré avoir vu la soucoupe, en particulier Mme et M. Henri Frappaz, demeurant rue Sableuses, qui ont confirmé en tout point la déclaration de M. et Mme Chesnet.
Le mercredi 29 septembre, vers 21 heures, deux boules lumineuses ont été aperçues par M. Eugène Pitault, facteur rural desservant Corquoy.
D'après son témoignage, absolument digne de foi, il ne pouvait s'agir des feux de position d'un avion, qui sont observés très fréquemment dans la région. En effet, les "Fairchild-Packett" américains, qui atterrissent de nuit à Châteauroux, sont équipés de feux de position, les uns fixes et les autres clignotants, qui pourraient intriguer des observateurs non avertis.
Les deux points lumineux observés se déplaçaient à une très grande vitesse et sans le moindre bruit, en suivant une ligne droite, le premier subissant de brusques accélérations, sans dévier de sa trajectoire, tandis que le second marchait à une vitesse constante, dans la même direction.
[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:
En son livre de 1997 sur la vague française de 1954, le chercheur et auteur Jean Sider note que monsieur Desbois, enquêteur du groupe Lumières Dans la Nuit, qui a effectué des enquêtes de vérifications sur les rapports d'OVNIS de l'année 1954 en France, a enquêté sur un cas du 2 octobre 1954, à 21:00 à Brinon-sur-Sauldre dans le Cher, et que ce cas est resté sans explications triviales.
[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:
Luc Chastan indique dans sa base de données que dans le Cher à Brinon sur Sauldre le 2 octobre 1954 à 21:00 heures, il y a eu "Observation d'un objet sans précision".
La source est indiquée comme mon site web à "http://ufologie.net" [Ce qui était son adresse à ce moment.].
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Non identifié.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Brinon-sur-Sauldre, Cher, Desbois, soir, nuit
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 28 novembre 2004 | Première publication. |
1.0 | Patrick Gross | 27 février 2009 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [lcn1]. |
1.1 | Patrick Gross | 2 octobre 2019 | Addition du Résumé. Explications changées, étaient "Non encore recherchée." |
1.2 | Patrick Gross | 5 avril 2025 | Addition [brn1]. Dans le Résumé, addition des informations de [brn1]. Explications changées, étaient "Informations totalement insuffisantes." |