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Référence pour ce cas: 17-oct-54-Andigné.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Un journal a rapporte que deux jours auparavant le dimanche 17 octobre 1954 à une heure non précisée, Albert Géraud, âgé de 15 ans, employé de ferme à Montguillon, circulait à bicyclette sur la route d'Andigné à Saint-Martin-du-Bois, en Maine-et-Loire, quand il a aperçu une lumière qui est passée du vert au jaune.
La lumière est descendue par saccades et a atteint la route. Pris de panique, le jeune homme a senti ses jambes paralysées.
Ayant atteint le sol, la lumière se révéla être une "soucoupe transparente dégageant une lueur rouge."
A l'intérieur se trouvait un petit être de 1.20 mètres de haut recouvert de poils de la tête aux pieds, avec de gros yeux comme ceux des hiboux, qui regardait le témoin.
L'objet s'est soudainement élevé en provoquant un souffle violent dans le dos du témoin, et est parti en direction de Lion d'Angers.
Le témoin a été très effrayé et est resté prostré pendant plusieurs jours.
C'est en 2014 que l'auteur Julien Gonzalez apporte des nouvelles informations sur le cas. Il n'avait pas eu lieu le 18 ou le 20 comme des ufologues l'avaient écrit, mais le 17, un dimanche, comme dit dans le journal Le Courrier de l'Ouest du 21 octobre 1954, qui est apparemment la source primaire.
Gonzalez a indiqué que le témoin habitait Vault-sur-Oudon, et était juste avant Maison-Neuve quand il a vu dans le ciel un disque qui a passé du vert vers le jaune tout en descendant par secousses vers le sol.
Dans la presse, il avait dit:
"Le disque était transparent, à l'intérieur il y avait un homme de petite taille (1,20 mètre selon la seconde source) assis immobile. Ses yeux étaient gros comme des yeux de pigeon et il était couvert de poils, mais je ne sais si ce n'était un manteau. Il me fixait et j'étais terrifié. Cela dura au moins cinq minutes. Puis la lumière s'est éteinte et le disque s'est envolé. J'ai ressenti un souffle dans mon dos."
Paniqué, il s'était sauvé chez les Malaboeuf, fermiers à Maison-Neuve, où il lui a fallu quelques moments avant qu'il ait pu raconter son aventure.
Il a demandé à son patron de partir plus tôt avant la nuit parce qu'il avait peur de revoir le petit homme velu dans sa "soucoupe".
Gonzalez ajoute qu'en 1989, des enquêteurs de Lumières Dans La Nuit avaient rencontré Albert Gérault chez lui. Il avait prétendu être le père du témoin que lui-même serait décédé depuis sept ans, et la conversation a été presque impossible car Mr. Gérault répétait qu'il n'est pas intéressé.
[Ref. agd1:] ALAIN GAMARD:
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20 octobre 1954: heure non notée. Entre Andigne et St-Martin-du-Bois (Maine-et-Loir).
Témoin: Albert Gerault.
Réfs: Ouest-France, 20.10.1954.
[Ref. bbr1:] GERARD BARTHEL ET JACQUES BRUCKER:
Les deux auteurs indiquent qu'entre Andigné et Saint-Martin-du-Bois, le 20 octobre 1954, un jeune employé de ferme a fait l'étrange rencontre d'une visiteur de 1.20 mètres couvert de poils de la tête aux pieds et avec des yeux de hibou.
Ils ajoutent que "même lorsqu'il s'agit d'un pari avec les copains, le 'mimétisme extra-terrestre' puise des ressources dans la faune à plumes de notre planète, à Andigné comme à Loctudy où l'être avait des yeux comme des oeufs de pigeons.
[Ref. fru1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:
Les deux auteurs indiquent que le 18 octobre 1954 à une heure non précisée, Albert Géraud, âgé de 15 ans, employé de ferme à Montguillon, circulait à bicyclette sur la route d'Andigné à Saint-Martin-du-Bois, en Maine-et-Loire, quand il a aperçu une lumière qui est passée du vert au jaune.
La lumière est descendue par saccades et a atteint la route. Pris de panique, le jeune homme a senti ses jambes paralysées.
Ayant atteint le sol, la lumière se révéla être une "soucoupe transparente dégageant une lueur rouge."
A l'intérieur se trouvait un petit être de 1 m 20 de haut recouvert de poils de la tête aux pieds, avec de gros yeux, qui regardait le témoin.
Soudainement l'objet s'est élevé, en provoquant un souffle violent dans le dos du témoin, et part en direction de Lion d'Angers.
Le témoin a été très effrayé et est resté prostré pendant plusieurs jours.
Les auteurs indiquent que la source est Ouest-France du 20 octobre 1954, page 1, et qu'à leur connaissance il n'y a eu aucune enquête.
[Ref. ldl1:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "LUMIERES DANS LA NUIT":
ICOD | DESIGNATION | (57) | DATE | JV4 | JV1 | COMMENTS | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
101 | 1730 | ANDIGNE | RF49 | 541018 | CE3 |
[Ref. mft1:] FRANCAT, MICHEL FIGUET:
18.10.1954
Entre Andigné et Saint-Martin du Bois
Il s'agissait d'un pari. B.B p. 77.
("B.B." se réfère au livre de Barthel et Brucker, voir [bbr1].)
[Ref. mft3:] MICHEL FIGUET:
N° de la liste de J. C. Fumoux | N° du listing Francat | Localisation | Date | Classe | Crédibilité | Sources | Nombre de T |
---|---|---|---|---|---|---|---|
101 | 231 | entre Andigné et St-Martin-du-Bois | CE3 | E pari | 4-p 77 | 1T |
[Ref. mft2:] MICHEL FIGUET:
Cet ufologue a noté:
CAS Nr | CLASSIFICATION | DATE | HEURE | LIEU | CODE POSTAL | CREDIBILITE SOURCE |
---|---|---|---|---|---|---|
230 | CE3 | l8 10 1954 | hnp | e Andigne et Saint-Martin-du-Bois | 49113 A3 | T84 E, (partie) B-B p. 77 |
[Ref. ldl2:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "LUMIERES DANS LA NUIT":
20. Andigné - St-Martin-du-Bois (Maine et Loire), le 20 octobre 1954. Version B&B: pari... (p. 77) Version LDLN: Nous avons rencontré Albert Gerault à son domicile. Il prétendit être le père du témoin qui lui-même serait mort depuis sept ans. La conversation fut presque impossible. M. Gerault dit à plusieurs reprises: "ça ne m'intéresse pas". Son attitude nous semble plus être celle d'un témoin qui souhaite oublier que celle d'un joyeux plaisantin.
[Note: il est évident que ce monsieur n'a pas à avoir une "attitude" de "témoin" s'il n'est pas le témoin mais son fils comme il l'a indiqué. Autrement dit, le groupe LDLN n'a ici guère d'argument pour rmettre en question les dires de Barthel et Brucker ("B&B")... Mais d'un autre côté, ce serait tout de même assez curieux que le témoin et son père aient eu le même prénom. Ceci n'est pas impossible, mais vraiment inhabituel.]
[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:
L'auteur indique que le 18 octobre 1954 à une heure inconnue, à Andigné/Saint Martin du Bois, en Maine-et-Loire, Albert Gérault, 15 ans à l'époque, roulait à bicyclette sur la D216 et a soudain remarqué une lumière passant du vert au jaune, qui est descendue par saccade et a atteint la route.
Très effrayé, il s'est senti paralysé dans les jambes.
Un objet a atterri, il y avait à l'intérieur un petit être velu de la tête aux pieds avec des yeux comme ceux d'un hibou.
L'objet a décollé d'un coup en provoquant un souffle violent que l'adolescent a ressenti dans son dos, et il a disparu dans la direction du Lion d'Angers.
Le jeune homme est resté prostré plusieurs jours.
L'auteur indique que Barthel et Brucker avaient expliqué l'incident comme étant le résultat d'un "pari" donc un blague, mais il écarte cette explication en arguant qu'ils ont truqué leurs enquêtes et qu'il n'y a donc aucun crédit à donner à cette explication, et que de plus le même soir un écolier en Ille-et-Vilaine a vécu une expérience similaire.
[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":
4188: 1954/10/18 00:00 2 0:45:00 W 47:41:00 N 3331 WEU FRN M&L A:4
D216 S/St.MARTIN-du-BOIS,FR:SCR ATTERRI/ROUTE:POILU OID/OWLS EYES INSIDE:>>SSE
RefN° 30 FIGEUT[sic]&RUCHON: OVNI: Le 1er Dossier Page No. 182 : ROUTE+RAILS
[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:
L'ufologue belge indique qu'en 1954, le 18 octobre, en France, à Andigné/St Martin du Bois "Albert Géraud, 15 ans, circule à bicyclette sur le D216 et aperçoit une lumière qui passe du vert au jaune. Elle descend par saccades et atteint la route. Pris de panique le témoin sent ses jambes paralysées. La soucoupe est au sol, à l'intérieur se trouve un petit être recouvert de poils de la tête aux pieds qui regarde Albert: ses yeux sont gros. Brusquement l'objet s'élève, provoque un souffle violent en direction du témoin et disparaît en direction du Lion d'Angers. Témoin prostré pendant plusieurs jours."
La source est indiquée comme "FIGUET/ J.L. RUCHON: 'Ovni, premier dossier complet...' - éd. Alain Lefeuvre 1979, p. 182, 183".
[Ref. ars1:] ALBERT ROSALES:
181.
Lieu. St Martin-du-Bois France
Date: 18 octobre 1954
Heure: minuit
Albert Geraud, 15 ans, était sur sa bicyclette sur la route D216 quand il vit une lumière qui a changé du vert au jaune. Elle est descendue en un mouvement saccadé et s'est posée sur la route. Le témoin paniqué a senti que ses jambes étaient paralysées. A l'intérieur de l'objet il a pu voir un petit étant couvert de polis qui regardait le témoin avec de grands yeux. Soudainement l'objet est monté, émettant un fort jet de vent dans la direction du témoin et disparaissant dans la direction de Lyon. Après l'incident, le témoin s'est trouvé prostré au lit pendant plusieurs jours.
HC addition # 2435
Source: Figeut [sic] / Ruchon, Ovni Dossier
Type: A
[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:
Luc Chastan indique que dans le Maine et Loire à Andigné le 18 octobre 1954 à une heure non connue, "Un jeune homme circule à bicyclette sur la route d'Andigné à Saint-Martin-du-Bois. Il aperçoit une lumière qui passe du vert au jaune. Cette lueur descend par saccades et atteint la route. Pris de panique, le témoin se sent les jambes paralysées. L'objet est au sol c'est une "soucoupe " transparente dégageant une lueur rouge. A l'intérieur se trouve un petit être de 1 m 20 de haut recouvert de poils de la tête aux pieds qui regarde le témoin, ses yeux sont gros. Brusquement, l'objet s'élève, provoque un souffle violent dans le dos du témoin et disparaît en direction du Lion d'Angers. Le témoin, effrayé, resta prostré pendant plusieurs jours."
La source est indiquée comme "Ovni, Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. ** éd. Alain Lefeuvre 1979".
[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":
Le site web indique que le 18 octobre 1954 sur la D216, au sud de Saint Martin-Du-Bois, France, "Disque atterrit sur route. Nain velu avec des yeux de hibou à l'intérieur. Décolle, vole rapidement au SSE." "On a observé un objet. Des occupants de l'engin ont été vus. On a observé un disque sur une route pendant deux minutes. Un nain velu a été vu."
La source est indiquée comme Hatch, Larry, *U* computer database, l'Auteur, Redwood City, 2002.
[Ref. prn1:] PETER ROGERSON:
20 octobre 1954
ANDIGNE (MAINE-ET-LOIRE : FRANCE)
Le travailleur agricole Albert Gerault (15 ans) était à vélo entre Andigné et St Martin-du-Bois, quand il aperçut une lumière changeant du vert au jaune qui est descendue sur la route dans un mouvement saccadé. Le garçon a été pris de panique et ses jambes étaient paralysées. L'objet était transparent et quand il a été au sol il a émis une lumière rouge. Albert a pu voir un petit homme à l'intérieur, de 1.2m de haut, couvert de poils de la tête aux pieds, et avec de grands yeux comme les chouettes qui semblaient transpercer le garçon. L'objet a alors décollé au-dessus de lui et a disparu en direction de Le Lion d'Angers. Albert a senti un coup violent sur?son dos.
Alain Gamard citant Ouest France 21 octobre 1954.
[Ref. tai1:] SITE WEB "THINK ABOUT IT":
Lieu: St Martin-du-Bois France
Date: 18 octobre 1954
Heure: minuit
Albert Géraud âgé de 15 ans était sur sa bicyclette sur la route D216, quand il voit une lumière qui passe du vert au jaune. Elle descend dans un mouvement saccadé et atterrit sur la route. Le témoin paniqué se sent comme si ses jambes sont paralysées. A l'intérieur de l'objet, il pouvait voir un petit être couvert de poils qui regarde le témoin avec de grands yeux. Brusquement, l'objet s'élève, émettant un fort jet de vent dans la direction du témoin et disparaît en direction de Lyon. Après l'incident, le témoin est prostré au lit pendant plusieurs jour.
Source: Figeut [sic] / Ruchon, Ovni Dossier
[Ref. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":
*18 oct. 1954 - Peu avant minuit Albert Géraud 15 ans était sur sa bicyclette sur la route D216 entre Andigné et Saint-Martin-du-Bois, Maine-et-Loire, France quand il a vu une lumière qui passait du vert au rouge. Elle est descendu en un mouvement saccadé et a atterri sur la route, révélant un objet en forme de soucoupe dégageant une lueur rouge sur le sol. Le témoin paniqué a senti que ses jambes étaient paralysées. A l'intérieur de l'objet, il pouvait voir un petit être couvert de poils, qui le regardait avec de grands yeux. Brusquement l'objet a décollé, émettant un fort jet de vent vers l'adolescent, et il a glissé loin dans la direction de Lyon. Après l'incident, le témoin a dû rester couché prostré au lit pendant plusieurs jours. (Source: Michel Figuet & Jean-Louis Ruchon, OVNI: Le Premier Dossier Complet des Rencontres Rapprochees en France, pp. 182-183, citant Ouest France, 20 octobre 1954; Albert S. Rosales, Humanoid Contact Database 1954, cas n° 2435, citant Figuet & Ruchon).
[Ref. dcn1:] DOMINIQUE CAUDRON:
On se demande aujourd'hui, comment, si les occupants de soucoupe volante étaient supposés être des martiens, on a pu accepter comme martiens des êtres entièrement velus, alors qu'on s'attendait à voir débarquer des êtres en scaphandre.
C'est oublier qu'en 1954, "martien" était un terme genérique pour désigner tous les êtres extraordinaires qu'on pouvait rencontrer, tout comme "soucoupe volante" en était un autre pour désigner tout objet céleste mystérieux.
D'autre part, les journalistes, qui privilégiaient les informations sensationnelles, répercutaient plus facilement ces histoires de martiens invraisemblables, dont ils ne croyaient pas un mot. Un pilote de soucoupe en scaphandre aurait eu moins de succès.
Par contre, les premiers "soucoupistes" (on ne parlait pas d'ufologues à l'époque), ne dédaignèrent pas de collecter aussi ces témoignages de martiens poilus. Après tout, ils faisaient partie de la vague, et, même en scaphandre, des "martiens" n'en étaient pas moins fantastiques.
[...]
Donc, il n'y avait pas de quoi rire. Les martiens moustachus-poilus-velus, faisaient partie du problème des soucoupes volantes. Leurs observations furent donc examinées, avec celles des autres pilotes de soucoupes, plus tard baptisés "ufonautes"
[...]
Voyons donc ce groupe de plus près. Nous allons faire la synthèse des cas français présentés par Carrouges, par Giraud et par Zurcher (qu'ils soient supposés vrais ou faux)
Date | Heure | Lieu | Témoin |
18/10/1954 | soir | Andigné et St Martin du bois (49) | Albert Gerault (15 ans) |
[...]
L'observation d'Andigné a eu lieu, en fait, sur la commune de Saint-Martin-du-bois, au lieu-dit "La Maison Neuve". La date, d'abord prétendue le 18 octobre, est reculée par un journal plus local au dimanche 17 octobre. Mais le témoin, jeune valet de ferme, rentrait de son travail. Sauf à être sûr qu'il travaillait bien le dimanche, ce pourrait être plutôt le samedi 16 que l'observation a eu lieu. Or, ce samedi là, à la même heure un bolide fut visible qui correspond assez bien à l'observation.
Quand au petit être qui avait des yeux de hibou, c'en était peut-être tout simplement un!
[Ref. dcn2:] DOMINIQUE CAUDRON:
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En fait, il n'y a jamais eu de "martien" à Andigné. L'affaire dont il est question s'est déroulée sur la commune de Saint-Martin-du-bois, au lieu-dit "La Maison Neuve".
Pour étudier cette affaire, nous n'avons malheureusement pas les journaux locaux, mais seulement les livres des auteurs qui les auraient consulté.
En 1978, Eric Zurcher, utilise ce cas dans sa liste d'apparitions d'ufonautes
084 18.10.54 Entre Andigné et St Martin du Bois 49 G3 M. Albert Gérault
Note [par Dominique Caudron]: 49 est, bien sûr, pour "Maine-et-Loire", et G3 pour ufonaute du groupe 3, c'est a dire velu.
(Eric Zurcher, Les apparitions d'humanoïdes, Alain Lefeuvre 1978, page 312)
En 1979, Michel Figuet, se base sur Ouest-France:
18 10 1954 heure non précisée D216. entre Andigné et Saint-Martin du-bois 49113 A3 M63/10
TÉMOIN. M. Albert Gérault. 15 ans. employé de ferme à Montguillon.
OBSERVATIONS.
a) Une lumière qui passe du vert au rouge. puis une « soucoupe » transparente dégageant une lueur rouge au sol.
b) Un petit être de 1 m 20 de haut. recouvert de poils de la tête aux pieds. avec deux gros yeux comme ceux d'un hibou.
DÉROULEMENT. Le jeune Albert Gérault circule à bicyclette sur la route d'Andigné à Saint-Martin-du-Bois. Il aperçoit une lumière qui passe du vert au jaune. Cette lueur descend par saccades et atteint la route. Pris de panique. le témoin se sent les jambes paralysées. La « soucoupe » est au sol, à l'intérieur se trouve un petit être recouvert de poils de la tête aux pieds qui regarde Albert, ses yeux sont gros.
Brusquement, l'objet s'élève, provoque un souffle violent dans le dos du temoin et disparaît en direction du Lion d'Angers.
...
SOURCES. Ouest France du 20/10/1954, p.1.
(Michel Figuet,OVNI: Le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France., Alain Lefeuvre 1979, p 182)
Ensuite Barthel et Brucker évacuent ce cas en une phrase.
Entre Andigné et St-Martin du bois, le 20 octobre, un jeune employé de ferme fit une étrange rencontre: Un visiteur de 1,20 m couvert de poils de la tête aux pieds, avec des yeux de hibou. Vous noterez au passage que même lorsqu'il s'agit d'un pari avec des copains, « le mimétisme extra-terrestre » puis ses ressources dans la faune à plume de notre planète.
Note [par Dominique Caudron]: Aucune source indiquée. On ignore comment les auteurs sont arrivés à cette conclusion d'un pari avec des copains, peu compatible avec ce qu'on sait de la peur du témoin.
(Gérard Barthel et Jacques Brucker, La grande peur martienne, Nouvelles éditions rationalistes, Paris 1979, page 77)
En 1989 des enquêteurs anonymes réfutent l'explication de Barthel et Brucker.
20. Andigné - St-Martin-du-Bois (Maine et Loire), le 20 octobre 1954. Version B&B : pari... (p.77) Version LDLN: Nous avons rencontré Albert Gerault à son domicile. Il prétendit être le père du témoin qui lui-même serait mort depuis sept ans. La conversation fut presque impossible. M. Gerault dit à plusieurs reprises : "ça ne m'interesse pas". Son attitude nous semble plus être celle d'un témoin qui souhaite oublier que celle d'un joyeux plaisantin.
(La grande peur martienne: canular après enquète, Lumières dans la nuit n° 299, page 34)
En 1997 Jean Sider récuse Barthel et Brucker.
77 - 18 octobre, heure inconnue, Andigne/Saint-Martin-du-Bois, Maine-et-Loire.
Albert Gérault, 15 ans à l'époque.
Le témoin roule à bicyclette sur la D216. Soudain, il remarque une lumière qui passe du vert au jaune. Cette source lumineuse descend par saccades et atteint la route. Pris d'une grande frayeur, l'adolescent se sent paralysé au niveau des jambes. Un objet a atterri et à l'intérieur se trouve un petit être velu de la tête aux pieds, aux yeux comme ceux d'un hibou. Tout à coup l'objet décolle en provoquant un souffle violent que le témoin ressent dans son dos, et disparaît en direction du Lion d'Angers. Par la suite, le jeune homme resta prostré pendant plusieurs jours.
Source : Figuet, p. 182-183é
Nota [par Jean Sider]: Barthel & Brucker expliquent cet incident comme étant le résultat d'un "pari" (donc, une blague), mais sachant qu'ils ont constamment truqué leurs "contre-enquêtes", nous ne pouvons plus leur accorder du crédit.
Note [par Dominique Caudron]: Plutôt que de démontrer pourquoi l'affirmation de Barthel & Brucker n'est pas crédible, Sider se contente d'affirmer arbitrairement qu'ils ont constamment truqué leurs enquêtes, ce qui est faux.
La prostration du témoin, si elle est authentique, démontre d'ailleurs que le témoignage est vraisemblable. De plus, le même soir, un écolier d'Ille-et-Vilaine vécut en gros une expérience similaire (voir cas n°79).
Note [par Dominique Caudron]: La prostration du témoin, et plus généralement sa frayeur montre seulement qu'il n'a pas inventé son histoire, pas que le petit être velu existait vraiment.
Quant au cas n° 79, c'est un témoignage anonyme, tellement semblable au cas d'Andigné qu'il semble l'avoir tout simplement copié.
Mais en 2014 Julien Gonzalez apporte d'autres précisions, d'après Le Courrier de l'Ouest du 21 octobre:
Entre Andigné et Saint-Martin du-Bois, Maine-et-Loire, 17 octobre 1954, 19h30.
M. Albert Gérault, 15 ans, employé de ferme à Montguillon.
Le jeune Albert Gérault. qui habite La Chapelle-sur-Oudon, mais travaille à Montguillon roulait à bicyclette sur la route de St-Martin-du-Bois à Andigné lorsqu'avant la Maison-Neuve, il aperçut dans le ciel un disque qui passait du vert au jaune en descendant par saccades vers le sol. Il en eut les jambes coupées. Il dit: « Le disque était transparent, à l'intérieur il y avait un homme de petite taille (1,20 mètre selon la seconde source) assis immobile. Ses yeux étaient gros comme des yeux de pigeon et il était couvert de poils, mais je ne sais si ce n'était un manteau. Il me fixait et j'étais terrifié. Cela dura au moins cinq minutes. Puis la lumière s'est éteinte et le disque s'est envolé. J'ai ressenti un souffle dans mon dos ». Affolé, le jeune Albert Gérault s'enfuit chez les Malaboeuf, fermiers à la Maison-Neuve, où il ne put faire le récit de son aventure qu'après quelques instants. Il demanda à son patron de partir maintenant assez tôt pour rentrer avant la nuit car il avait peur de revoir le petit homme poilu dans sa « soucoupe ».
Informations complémentaires:
1. Ce cas a souvent été daté du 18 octobre par les ufologues (M. Figuet, Sider) or Le Courrier de l'Ouest du 21 octobre 1954 précise bien « dimanche soir » soit le 17 octobre.
2. Dans La Grande Peur Martienne, MM. Barthel et Brucker affirment que ce cas est un canular. Or, en 1989, des enquêteurs de Lumières dans la Nuit ont rencontré Albert Gérault à son domicile. Il prétendit être le père du témoin qui lui-même serait mort depuis sept ans. La conversation fut presque impossible. M. Gérault dit à plusieurs reprises: "ça ne m'intéresse pas". Son attitude nous sembla plus être celle d'un témoin qui souhaite oublier que celle d'un joyeux plaisantin.
Note [par Dominique Caudron]: L'explication de Barthel et Brucker est effectivement inappropriée, mais si les enquêteurs de LDLN savaient distinguer un homme de 50 ans, d'un homme de plus de 70, alors la psychologie du témoin qui se fait passer pour son père est sujette à caution.
Sources: Le Courrier de l'Ouest du 21 octobre 1954; Ouest France du 20 octobre 1954; Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon. OVNI : le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France, pages 182-183: Jean Sider, Le dossier 1954 et l'imposture rationaliste, page 208.
(Julien Gonzalez, RR3 - Le Dossier des Rencontres du Troisième Type en France, Le Temps Présent, 2014, pp 144-145)
Voyons donc les lieux de l'observation.
Donc le témoin, après sa journée de travail à Montguillon, rentrait à son domicile à La Chapelle-sur-Oudon. Cela se passait donc dans la soirée. Il devait descendre vers le sud pout traverser l'Oudon au lieu-dit "Port aux anglais", après avoir traversé le village de Saint Martin du bois.
L'observation aurait eu lieu, juste avant la ferme au lieu-dit, "la Maison Neuve", et nous pouvons demander à Google ce qu'on voit depuis le lieu supposé de l'observation.
La route est droite et l'horizon assez bien dégagé vers l'est.
Maintenant, il y a une difficulté sur la date. Selon Figuet, Ouest-France situe l'observation le 18, mais selon Gonzalez, Le Courrier de l'Ouest la situe le dimanche 17.
Mais ce jeune employé de ferme travaillai-t-il le dimanche? Ce ne serait pas la première fois que date donnée par un journal est fausse. Nous pourrions donc supposer que l'observation eut lieu la veille, samedi 16.
L'heure exacte est inconnue, mais ce jour là, le soleil se couchait vers 18H 11, et les premières étoiles apparaissaient vers 18H 45, la nuit étant complètement tombée vers 19 h 15.
Une indication utile est que le témoin demanda ensuite à son patron de pouvoir rentrer avant la tombée de la nuit. Notre cycliste a donc du faire son observation quand la nuit était déja tombée.
Or, si c'était bien le samedi 16, deux bolides ont été décrits, l'un, le plus observé, vers 21H 30, et l'autre vers 19H 30, heure qui conviendrait bien à un employé de ferme rentrant à vélo de son travail.
La description de l'arrivée de l'objet n'est pas incompatible avec un bolide: le mouvement par saccades s'explique bien par les variations de luminosité, quant aux couleurs elle sont souvent décrites à propos de bolides.
Donc ce pouvait être un bolide, bien que ce ne soit q'une hypothèse. Le catalogue de Patrick Gross mentionne cinq observations à cette heure là, dont les mouvements allégués sont malheureusement assez disparates, en sorte qu'on peut juste conclure à la visibilité d'un bolide à cette heure là, sans qu'on sache vraiment s'il était visible depuis la localité d'observation.
La coïncidence de l'observation du petit être avec celle du bolide ne doit pas être éliminée pour cause d'improbabilité: Le 18 octobre on signale aussi un petit être, juste après l'observation d'un bolide. A Quarouble, le 10 septembre, c'est l'inverse: c'est juste après observé deux êtres que le témoin observe un bolide. Et surtout, à Quarouble comme ici, si la coïncidence n'avait pas eu lieu, le cas nous serait resté inconnu.
La difficulté vient ensuite: l'objet aurait ensuite été observé au sol, et, selon le témoin « Le disque était transparent, à l'intérieur il y avait un homme de petite taille assis immobile ». Un disque transparent? En pleine nuit? C'est ensuite que le témoin laisse comprendre que le disque était lumineux: « Puis la lumière s'est éteinte et le disque s'est envolé ».
Et ça ne s'arrange pas avec la description de l'ètre: « Ses yeux étaient gros comme des yeux de pigeon et il était couvert de poils, mais je ne sais si ce n'était un manteau ». A quelle distance était le témoin pour pouvoir ètre sûr de ces détails?
Quant au comportement du petit être, il n'est vraiment pas compatible avec celui d'un pilote de soucoupe effectuant une quelconque mission nocturne: « Il me fixait et j'étais terrifié. Cela dura au moins cinq minutes ».
Ce n'est pas tout, le témoin ajoute: « J'ai ressenti un souffle dans mon dos ». Or, si effet physique il y avait réellement eu, c'est sur son visage que le témoin aurait du ressentir un souffle. Ce "souffle" dans son dos, s'apparente à un effet physiologique, genre "chair de poule", et doit être incriminé non à l'objet, mais à la terreur ressentie par le témoin, tout comme "les jambes coupées", car si le témoin avait été paralysé, il n'aurait pas pu aller se réfugier ensuite à la ferme.
Nous avons donc là un témoin très impressionnable, qui serait resté prostré plusieurs jours après son observation, et qui n'osa plus rouler de nuit.
Dans ces conditions, la crédibilité de ce témoignage, quant aux détails donnés, est faible. Nous sommes seulement sûrs que ce n'était pas un canular du témoin, encore qu'on puisse imaginer une farce faite au témoin, à l'aide d'une fusée de feu d'artifice (pour l'objet) et, par exemple, d'un petit mannequin, éclairé par une lampe. A l'extinction de cette lampe, le témoin aurait tout naturellement imaginé l'envol du disque. Mais ceci est encore une hypothèse.
[carte Michelin]
[hibou grand-duc]
Une autre hypothèse pour le petit être, nous est fourni par la description des yeux "comme ceux d'un hibou". Et si c'était tout simplement un hibou? Vu les conditions d'observations, il n'était pas évident de distinguer, à distance, un être couvert de plumes d'un ètre couvert de poils. Le hibou étant un rapace nocturne, son observation à la tombée de la nuit est tout à fait possible. La taille alléguée ne doit pas faire illusion: elle ne vaut que ce que vaut l'estimation de la distance par le témoin, c'est à dire la nuit, par un jeune homme effrayé. De plus, l'oiseau étant probablement perché sur un support, un poteau de cloture, par exemple, il n'est plus étonnant qu'un hibou (le grand-duc fait 75 cm, et le moyen duc, la moitié) soit décrit comme un être velu de 1.20 m.
D'autre part l'être regarde le témoin pendant cinq minutes. Qu'est ce qui est le plus probable? Qu'un "martien" ait fait des milliards de kilomètres rien que pour effrayer un jeune homme pendant cinq minutes, ou que ce même jeune homme ait, dans l'obscurité, pris un hibou pour un martien?
On peut objecter que l'hypothèse du hibou ne rend pas compte de toutes les données de l'observation. C'est vrai, mais encore faudrait il qu'on connaisse les vrais données, car, faute d'enquête, nous n'en avons que la rumeur, à travers des journalistes qui, souvent, se copient les uns les autres.
Donc nous n'avons aucune explication solide. Rien que des hypothèses. Mais si nous ne pouvons pas douter de la bonne foi du témoin, nous ne pouvons pas non plus prendre pour argent comptant le témoignage bizarre d'un adolescent effrayé. Son observation d'un être immobile ne correspond pas du tout ce que nous connaissons des occupants d'engins, même si l'engin se révèle être un fourgon, un engin agricole ou un hélicoptère. Au contraire, ce genre d'être est l'indication d'un objet inerte:
A Walscheid (Moselle) une troupe de petits êtres, restant immobiles malgré les sommations, se révèlent être des chrysanthèmes emmailotés contre le froid.
A Montabon (Côte-d'Or), un martien continuait de regarder fixement ses agresseurs qui venaient de tirer deux coups de fusil sur lui. S'approchant, ils découvrirent un vieux tronc d'arbre dont un vert luisant figurait l'oeil.
A Binic (Cotes du nord), le petit être immobile semblait attendre les témoins qui en s'approchant le reconnurent pour une bouteille de gaz.
Bien sûr, une bouteille de gaz ne s'envole pas, ni un vieux tronc d'arbre, ni un pot de chysanthèmes, alors qu'un hibou le peut.
Finalement, nous ne savons pas bien ce qu'était ce fichu pilote velu, mais nous savons ce qu'il n'était pas: un pilote velu de soucoupe volante, justement.
[Ref. jgz1:] JULIEN GONZALEZ:
L'auteur indique qu'il y a eu une rencontre rapprochée du troisième type entre Andigné et Saint-Martin du-Bois, Maine-et-Loire, le 17 octobre 1954, à 19:30:
e témoin était Albert Gérault, 15 ans, employé de ferme à Montguillon.
Habite à La Chapelle-sur-Oudon, mais travaillant à Montguillon, il roulait à bicyclette sur la route de St-Martin-du-Bois à Andigné lorsqu'avant la Maison-Neuve, il a aperçu dans le ciel un disque qui passait du vert au jaune en descendant par saccades vers le sol.
Il en a eu les jambes coupées et a dit: "Le disque était transparent, à l'intérieur il y avait un homme de petite taille (1,20 mètre selon la seconde source) assis immobile. Ses yeux étaient gros comme des yeux de pigeon et il était couvert de poils, mais je ne sais si ce n'était un manteau. Il me fixait et j'étais terrifié. Cela dura au moins cinq minutes. Puis la lumière s'est éteinte et le disque s'est envolé. J'ai ressenti un souffle dans mon dos."
Affolé, le jeune Albert Gérault s'est enfui chez les Malaboeuf, fermiers à la Maison-Neuve, où il a fallu quelques instants avant qu'il puisse raconter son aventure.
Il a demandé à son patron de partir assez tôt pour rentrer avant la nuit car il avait peur de revoir le petit homme poilu dans sa "soucoupe".
Julien Gonzalez note que le cas a souvent été daté du 18 octobre par les ufologues (M. Figuet, J. Sider), mais Le Courrier de l'Ouest du 21 octobre 1954 précise bien que c'était "dimanche soir" donc le 17 octobre.
Il ajoute que dans "La Grande Peur Martienne", MM. Barthel et Brucker affirment que le cas est un canular, or en 1989 des enquêteurs de Lumières dans la Nuit ont rencontré Albert Gérault à son domicile. Il a prétendu être le père du témoin qui lui-même serait mort depuis sept ans. La conversation a été presque impossible, Mr. Gérault disant à plusieurs reprises: "ça ne m'intéresse pas", une attitude qui "nous" [?] sembla plus être celle d'un témoin qui souhaite oublier que celle d'un joyeux plaisantin.
Les sources sont indiquées comme Le Courrier de l'Ouest du 21 octobre 1954; Ouest France du 20 octobre 1954; Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, OVNI: le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France, pages 182-183; Jean Sider, Le dossier 1954 et l'imposture rationaliste, page 208.
[Ref. prn2:] PETER ROGERSON - "INTCAT":
18 octobre 1954.
ANDIGNE (MAINE ET LOIRE : FRANCE)
Un garçon de ferme, Albert Giraud (15 ans) conduisait son vélo d'Andigne à Saint Martin du Bois quand il a vu une lumière passer du vert au jaune qui descendait brusquement vers la route. Le garçon se sentit paralysé par la peur. Sur le sol, la chose ressemblait à une soucoupe transparente émettant une lumière rouge, à l'intérieur de laquelle se trouvait un être de 1,2 m de haut, couvert de poils de la tête aux pieds et avec de grands yeux. L'objet a décollé en émettant un souffle d'air qui a frappé Albert dans le dos. Le garçon était tellement terrifié qu'il a été alité pendant plusieurs jours.
Evaluation - Compte-rendu très déformà d'une chouette ?
Note: La référence de source "Gross URECAT" est mon dossier tel qu'il apparaît dans mon catalogue des RR3 URECAT; le contenu du dossier est sensiblement le même que pour le dossier de mon catalogue France 1954. Aucun lien n'est donné par Rogerson et son contenu n'est pas réellement reflété.
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Voilà encore un cas de la vague française de 1954 que le duo de "rationalistes" auto-proclamés Barthel et Brucker semble bien avoir traité de curieuse façon, donnant presque à rire.
Notons que, significativement, ils se sont trompés de date, en donnant celle de la parution du journal rapportant la rencontre au lieu de celle de la rencontre - la sorte d'erreur qu'ils étaient prompt à dénoncer chez les autres.
Mais surtout, alors qu'ironiquement ils sont les seuls à mentionner que l'entité avait des yeux de hiboux, ce qui est la clé probable de l'affaire, au lieu d'en déduire qu'il y avait peut-être eu là une confusion dans laquelle un jeune garçon de ferme de 15 ans, peut-être impressionnable ou peu éduqué, avait la nuit pris un hibou pour une créature de l'espace, ils nous assurent sans nul autre détail que ce serait là un "pari entre copains".
Mais pari de quoi? Pari que le jeune homme ferait une confusion? De la prophétie, alors, assurément. Pari qu'un "copain" déguisé en hibou serait pris comme martien pas l'autre? Cela tient-il seulement un tant soit peu la route? Pas pour moi.
Sachant à quel point ces deux auteurs inventaient parfois purement et simplement des explications au fur et à mesure de leurs besoins, ce qui dans d'autres cas a pu être prouvé, contrairement à Michel Figuet devenu "sceptique" sauf à propos des "enquêtes" de Barthel et Brucker, je ne crois pas un instant que cette rencontre ait eu quoi que ce soit à voir avec un "pari entre copains", et pense bien plutôt que le témoignage est sincère, et que seule l'interprétation de l'entité pourrait être erronée, un hibou présentant un aspect parfois impressionnant, surtout la nuit et surtout si l'on vient de voir ou que l'on pense avoir vu une de ces soucoupes volantes dont on parlait tant à ce moment.
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Un hibou croisé dans la nuit à une distance non précisée par un adolescent de 15 ans en train de pédaler peut bien lui paraître comme une créature pas très haute, couverte de "poils" - entendez, plumes - et avec de gros yeux comme ceux des hiboux.
Maintenant, je vois aussi que cette explication ne peut être la bonne que si le récit donné par Figuet à partir de la source journalistique a été fort déformé par cette source journalistique: il est en effet précisé que la créature aurait été à l'intérieur de la soucoupe. Peut-être cette soucoupe dite "transparente" n'était-elle que la lueur de quelques phares de voitures? Mais qui changent de couleur? Qui sait? Pas moi, aussi je ne peux pas vraiment conclure.
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Ci-dessus: Région d'Angers, relief. La ligne bleue situe la portion de route entre Saint-Martin-du-Bois en haut et Andigné en bas, un trajet de 6 kilomètres où l'observation à eu lieu.
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Ci-dessus: Photo satellite en 2007 de la zone entre Saint-Martin-du-Bois et Andigné. La ligne bleue est à côté du segment de route.
Donc: probable pari ou farce ou hibou ou chouette.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Andigné, Maine-et-Loire, Vault-sur-Oudon, Maison-Neuve, canular, pari, farce, Albert Gérard, Albert Géraud, occupant, humanoïde, poils, poilu, jaune, vert, lumière, soucoupe, peur, panique, paralysé, yeux, grands, rapide, atterrissage, route, bicyclette, hibou
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 11 juillet 2007 | Première publication. |
1.0 | Patrick Gross | 6 juin 2009 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [jsr1], [goe1], [lcn1], [uda1]. |
1.1 | Patrick Gross | 14 août 2013 | Addition [prn1]. |
1.2 | Patrick Gross | 9 octobre 2014 | Addition [tai1]. |
1.3 | Patrick Gross | 15 novembre 2014 | Addition [nip1]. |
1.4 | Patrick Gross | 29 octobre 2016 | Addition [jgz1]. Changement du jour, le 17, pas le 18. Addition du Résumé. |
1.5 | Patrick Gross | 14 janvier 2019 | Additions [lhh1], [prn2]. |
1.6 | Patrick Gross | 30 mars 2019 | Additions [ldl1], [mft3], [mft2], [ldl2]. |
1.7 | Patrick Gross | 31 juillet 2019 | Addition [agd1]. |
1.8 | Patrick Gross | 17 juillet 2025 | Addition [dcn1], [dcn2]. |