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Roswell 1947 - Documents concernant les témoins

Jesse Marcel

(Jesse MARCEL, Major Jesse MARCEL, Jesse A. MARCEL).

S'il vous plait, avant de poser des questions ou d'envoyer critiques ou commentaires, veuillez lire ceci.

Biographie:

En construction.

Numéro de sécurité sociale 494-05-8807
Né le 27 juin 1907
USAF, Major

Affidavits:

Il n'y a pas d'affidavit signé par Jesse Marcel.

Interviews et déclarations publiques:

Leonard Stringfield:

Le 7 avril 1978, Steve Tom, journal de radio de la NBC, à Chicago, et moi-même, nous nous sommes mis en communications téléphonique pour une entrevue avec un ancien officier du Renseignement de l'Air Force, le Major J.M. résidant à Houma, en Louisiane. Le Major J.M., ai-je appris, partageait quelques intérêts communs avec les miens. Il avait également servi dans la 5ème Force aérienne dans le Théâtre du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale et avait été dans plusieurs zones de combat telles que Leyte, aux îles Philippines, où j'avais été affecté. Le but de notre appel était d'obtenir de première main, le rôle du Major dans la récupération d'un OVNI présumé écrasé au nord-ouest de Roswell, au Nouveau-Mexique, dans l'été de 1947. Les débris de ce qui était apparemment un dispositif aérien métallique, ou un engin, qui avait explosé dans l'air ou s'était écrasé, ont d'abord été signalés par un éleveur de moutons qui avait trouvé des fragments de métal et d'autres matériaux sur ses 8000 acres de propriété. Quand il a informé la base de l'Air Force à Roswell de sa découverte, le Major J.M,. et des aides ont été envoyés dans la région pour enquête. Là, il a trouvé de nombreux fragments de métal et ce qui semblait être du "parchemin" dispersés dans une zone de 1 mile carré. "Les fragments de métal", a déclaré le Major, "ont varié en taille jusqu'à 6 pouces de longueur, mais étaient de l'épaisseur du papier d'aluminium. Les fragments étaient inhabituels", at-il poursuivi, "parce qu'ils étaient d'une grande force. Ils ne pouvaient pas être pliés ni brisé, quelle que soit la pression que nous appliquions à la main".

La zone a été soigneusement vérifiée, a-t-il dit, mais aucun impact récent dans le sable n'a été trouvée. La zone n'était pas radioactive. Les fragments, a-t-il ajouté, ont été transportés par un militaire à la base aérienne à Roswell et, à partir de ce point, il a été chargé par le général Ramey de livrer le "matériel" à Fort Worth, pour être transmis à Wright-Patterson Field pour analyse. Lorsque la presse a appris cette opération de récupération et qu'elle voulait une histoire, le major J.M. a déclaré: "Pour me débarasser d'eux, je leur ai dit que nous récupérions un ballon météorologique tombé." Lorsque le Major a été invité à donner son avis sur l'identification des fragments, il était certain qu'ils ne provenaient pas d'un ballon, d'un avion ou d'une fusée. Il a déclaré, en raison de son expérience technique, qu'il était certain que le métal et le "parchemin" ne faisaient pas partie d'un dispositif aérien militaire connu à ce moment-là.

Commentaire: La récupération de fragments "inhabituels" dans le secret suggère qu'ils faisaient partie d'un appareil aérien ou d'un engin inconnu. S'il y avait eu des occupants ou non, le Major ne savait pas. S'il y avait eu des entités à bord, aucune preuve n'en a été trouvée. S'il y avait eu des corps à bord, ils auraient été détruits dans ce qui semblait être une explosion aérienne. Il est important de noter dans ce cas, l'année 1947 - l'année de la première grande vague de rapports OVNI. En outre, la zone de cette récupération était sur le trajet de certains des phénomènes de boule de feu vertes observés de 1947 à 1948.

Leonard Stringfield (1920-1994) était un américain témoin d'OVNI en 1945 et qui de ce fait est devenu un ufologue. Il avait un intérêt particulier pour les histoires de "crashes" de soucoupes volantes.

De 1953 à 1957, il a organisé l'organisation d'ufologie "Civilian Research Interplanetary Flying Objects" (CRIFO) et publiait son bulletin mensuel "Orbit". Il a écrit son premier livre sur les OVNIS en 1957 et a rejoint NICAP, devenant un ami de son directeur, le Major Donald Keyhoe, ret. Il a rejoint le Mutual UFO Network (MUFON) en 1971 et a été le directeur de sa section pour le sud-ouest de l'Ohio. En 1974, il est devenu l'homme des relations publiques du MUFON et a siégé à son conseil d'administration. Il a également été chercheur régional pour le J. Allen Hynek Center for UFO Studies (CUFOS).

Le 8 juillet 1947, la presse aux Etats-Unis et dans d'autres pays avait annoncé que l'Armée avait pris possession d'un "disque volant" près de Roswell, Nouveau Mexique. Mais le lendemain, l'armée a expliqué que les débris étaient ceux d'un ballon météorologique, et l'incident a été oublié. Il y avait bien eu quelques mentions dans la presse et les magazines plus tard, y compris la conclusion du ballon météorologique, mais les ufologues ne se souciaient pas de ce qui semblait être une affaire résolue.

Au cours des années 1970, le sujet des "crashes de soucoupes" n'intéressait pas beaucoup d'ufologues, pour le moins, en partie parce que l'histoire de "crash de soucoupe" la plus publiée, dans les articles et les livres de Frank Scully en 1949 et 1950, avait été démontrée être une fraude. De plus, en 1974, Robert Carr avait émis des allégations répétées au sujet d'une "récupération" de corps d'extraterrestres et de restes de leur engin à Aztec (à des centaines de km de Roswell) en 1948, prétendument stockés en secret par le gouvernement des Etats-Unis dans un "Hangar 18" à la base aérienne de Wright-Patterson. Carr n'a fourni aucune preuve vérifiable, et avait déclaré que le président Gerald Ford allait officiellement annoncer cela "dans quelques semaines". Comme cela ne s'est jamais produit, les histoires de "crash de soucoupe" ont été considérées avec énormément de scepticisme par la plupart des ufologues.

Stringfield n'était pas convaincu que cela signifiait que toutes les histoires de "crash" devaient nécessairement être des fraudes, et il recueillait un certain nombre de déclarations faites par des personnes qui voulaient généralement rester anonymes et prétendaient avoir été témoins de première main ou entendu parler de ces incidents.

Ce qu'il a écrit ici pour le MUFON UFO Journal fait partie de ce qu'il a présenté en tant que conférencier lors du neuvième symposium annuel du MUFON à Dayton, Ohio, en juillet 1978, sous le titre de "Récupérations du troisième type: une étude de cas sur les OVNI allégués et occupants pris par des militaires." C'était l'un des témoignages qu'il avait recueillis, et il ne soupçonnait pas encore que c'était le point de départ du célèbre "incident de Roswell" en ufologie.

Le "Major J.M." est bien entendu le Major Jesse Marcel, ancien officier de renseignement de l'armée de l'air de l'armée, qui a abandonné l'anonymat en 1979 et a répété cette histoire à d'autres chercheurs. Ceci a en fait été la première version publiée de son témoignage.

Transcription de l'interview par Bob Pratt:

Introduction (Patrick Gross):

Voici la transcription réalisée à l'époque par Bob Pratt de son interview de Jesse Marcel en 1978, telle qu'il me l'a fait parvenir le 31 août 2003. Dans ma traduction, les parties (entre parenthèses) sont des notes de Bob Pratt et les parties [entre crochets] sont de moi, destinées à éclairer des points intraduisibles autrement ou a donner quelque indication de contexte. Bob Pratt m'indique également qu'il a confié la bande magnétique de l'interview à sa rédaction, comme d'usage, et que celle-ci a sans aucun doute été réutilisée; il ajoute que, bien entendu, s'il avait pu prévoir l'importance que cette interview allait prendre dans le futur, il en aurait effectué une copie.

Cette transcription a été reprise par l'auteur Kark Pflock en annexe dans son ouvrage "Roswell, inconvenient facts and the will to believe" ("Roswell, faits dérangeants et le désir de croire"), Prometheus Books, Juillet 2001, ISBN: 1573928941. Bob Pratt me signale que Karl Pflock a quelque peu nettoyé l'interview, mais il ne se souvient pas exactement des détails de ce qu'il a fait.

Cette interview a été un élément de base pour l'article bien connu de Bob Pratt dans le National Enquirer du 28 février 1980. Bob Pratt a eu un intérêt de plus en plus grand pour le sujet des OVNIS, particulièrement sous forme d'enquêtes de terrain au Brésil. Un grand nombre de ses articles et des informations sur cet auteur se trouvent sur son site Internet bobpratt.org; il a été honoré en Mai 2003 ("Ufólogo Brasileiro Honorário") par un large panel des ufologues Brésiliens pour son travail de recherche dans ce pays.

Transcription d'une interview enregistrée de Jesse Marcel Sr., à son domicile à Houma, Louisiane, le matin du 8 décembre 1979.

Pratt:Parlez-moi de votre carrière.
Marcel:(Je) suis entré dans l'US Army Air Force en Avril 1942, étais un aide du Général Hap Arnold. Entré en tant que deuxième lieutenant. Il (Arnold?) décidé que je devrais aller à l'école du renseignement, (où il y avait) des examens longs et compliqués. (Je suis allé à) Ecole du Renseignement Aérien, Harrisburg, Pennsylvanie, sous le c.o. (le commandement de) Egmont Koenig. Etais à l'école – d'abord le renseignement de combat et [ensuite] j'ai continué dans le renseignement photographique, puisque j'avais effectué beaucoup de travail de cartographie et d'interprétation de photographies aériennes. J'ai eu l'utilité à la fois du renseignement de combat et du renseignement photographique dans mon travail. Il (Koenig) a choisi de me garder là comme instructeur, un an, trois mois. J'ai d'aller en service outre-mer, au combat. Ai été envoyé dans le Pacifique Sud, Nouvelle-Guinée, assigné comme officier du renseignement de l'escadron. J'avais l'expérience du vol avant d'entrer dans le service – commencé à voler en 1928 donc être en l'air n'était pas étranger pour moi. Fait de nombreux vols, des vol de combat, en B-24. D'officier du renseignement d'escadron, suis passé à officier de renseignement de groupe jusqu'à ce que j'ai été envoyé de nouveau aux States juste avant que la Bombe A ait été lâchée sur le Japon. Eté envoyé de nouveau au cours de navigation au radar du terrain de Langley. J'y étais quand la bombe a été lâchée et que la guerre a pris fin... réassigné à nouveau à la Huitième Armée de l'Air.
Pratt:Les Quartiers Généraux étaient à Colorado Springs –
Marcel:Me suis présenté là pour le service mais le jour suivant j'ai été transféré à Roswell, Nouveau Mexique, qui est devenu la Base Aérienne de Walker. Juste après la fin de la guerre, 509e escadre de bombardement. J'étais officier du renseignement pour l'escadre de bombardement.
Pratt:Quel était votre grade?
Marcel:Major. Resté là jusqu'à Octobre 1947. Le 509e était la seule escadre avec la bombe A au monde. Le premier programme auquel j'ai été affecté était un essai atomique sur les îles Bikini en 1948. Suis revenu à Roswell jusqu'à la dernière partie de 1947, quand j'ai été envoyé à Washington. Ai été en service pour huit ans et demi et j'ai aussi été dans la Garde Nationale de la Louisiane et la Garde du Texas aussi. C'était devenu très difficile pour moi de quitter service, mais j'ai ressenti que j'avais des devoirs envers ma famille. J'ai été affecté au Special Weapons Program [Programme des Armes Spéciales], rassemblant des échantillons d'air dans le monde entier et (les faisant analyser) analyse. En fait, quand nous avons finalement détecté il y avait eu une explosion nucléaire, j'ai dû écrire un rapport là-dessus. En fait, j'ai écrit le rapport même que le Président Truman a lu à la radio déclarant que la Russie avait fait éclater un engin atomique. C'était après que j'eus quitté le 509e. Je suis sorti en 1950, la dernière partie de 1950.
Pratt:What was your rank then?
Marcel:Après que ce truc de soucoupe en volant soit survenu en 1947, j'ai eu une promotion après que je sois retourné à Washington et je ne le savais même pas. J'ai été promu Lieutenant Colonel en décembre 1947.
Pratt:Quand avez-vous appris que vous aviez été promu?
Marcel:Après que j'ai quitté le service... Il m'ont tellement occupé que je n'ai même jamais regardé mes dossiers personnels. J'ai été libéré du service actif en tant lieutenant colonel.
Pratt:Est-ce que les vols que vous avez fait avant la guerre étaient une part de votre travail?
Marcel:Pilote privé.
Pratt:Quel travail faisiez-vous avant la guerre?
Marcel:J'étais cartographe, je faisais des cartes. Travaillé pour US Engineers et la Shell Oil Company. Je travaillais pour la Shell Oil Company en tant que photographe quand la guerre a commencé. Toute mes cartes faites pour US Engineers et la Shell Oil Company étaient dérivées des photographies aériennes. Pas de diplômes à ce moment. En ai obtenu un plus tard, six écoles différentes. Je parle français et anglais et comprends plusieurs autres langues mais ne les parle pas. Après guerre, j'ai travaillé dans l'électronique, réparant des radios et TVs, puisque j'avais été un opérateur radio toutes ces années. Maintenant retraité, (avec mon épouse). Mon fils est médecin à Helena, Montana. Il est également un sismologue.
Pratt:Quand avez-vous trouvé les débris au Nouveau Mexique?
Marcel:Je ne me rappelle pas la date exacte. C'était en Juillet 1947. Comment tout a commencé, j'étais dans mon bureau. Je suis allé su Mess des Officiers pour le déjeuner et m'asseyais pour déjeuner quand j'ai reçu un appel du shérif de Roswell et il voulait me parler. Il a dit "il y a un homme ici, un propriétaire d'un ranch qui est venu à la ville pour vendre sa laine, il venait de tondre ses moutons et il m'a dit quelque chose d'étrange et vous devez en être informé. Et j'ai dit, "d'accord, je suis toute ouïe." Il a dit, "le nom de cet homme est Brazel. Il a dit qu'il a trouvé quelque chose sur son ranch qui s'est écrasé soit le jour d'avant soit quelques jours avant, et il ne sait pas ce que c'est. Il (le shérif) a dit, "cela pourrait votre affaire d'étudier ceci puisque je sais que vous êtes l'officier du renseignement de la base." Donc j'ai dit "d'accord." Donc j'ai dit "où puis-je le rencontrer?" Il a dit "et bien, il va partir d'ici vers les 15:30 ou 16:00, mais il est dans mon bureau maintenant, si vous voulez lui venir et lui parler maintenant. Il vous attendra ici" et il y était, et il m'en a parlé. Et bien, il m'a intéressé donc je suis retourné – J'ai dit (à Brazel), "Vous allez attendre ici." J'ai dit, "je dois retourner à la base." Donc j'ai parlé à mon CO (Commanding Officer, l'officier au commandes, le colonel William H. Blanchard du 509e groupe de bombardement) à ce sujet (quel était son conseil). Il a dit mon conseil est que vous devriez monter [y aller] en voiture." Il a dit, "quelle quantité de ce truc y a-t-il là dehors?" J'ai dit, "et bien, de ce que dit cette homme, plutôt pas mal." Il a dit, "Bon, vous avez trois agents du CIC travaillant pour vous."
Pratt:CIC?
Marcel:C'est agent du Counter Intelligence (Corps) - [CIC: Counter Intelligence Corps, Corps de Contre Espionnage] Voyez-vous, mon travail principal là était de vérifier le personnel de la Commission à l'Energie Atomique qui devaient être postés à cette base, le personnel militaire. J'avais cinq officiers et environ vingt dactylos enrôlés travaillant pour moi, avec un bureau en pleine bourre tout le temps. Avec (en plus) ces trois agents du CIC. Ils faisaient les enquêtes. Toutes les fois que nous avons dû évaluer quelqu'un, je leur donnais ce travail et ils rendaient leurs rapports à mon bureau et nous tapions les rapports. Pour en revenir à cela. Donc j'ai parlé au colonel Blanchard et il a dit prenez ce dont vous avez besoin avec vous mais allez-y. Ainsi j'ai pris un de mes agents appelé Cavitt (capitaine Sheridan W. Cavitt), que, par ailleurs, nous n'avons jamais réussi à retrouver puisque je ne sais pas son prénom. Je n'ai gardé aucun écrit sur les agents du CIC, ils [ces papiers ] ne m'appartenaient pas. Donc – mais j'avais trois agents. Ainsi je l'ai emmené (Cavitt). Il a conduit une jeep utilitaire. J'ai conduit ma voiture de fonction, et nous avons roulé à travers la contrée derrière ce petit camion que ce propriétaire de ranch (Brazel) avait. Il ne suivait pas les routes en sortant? C'était un ranch de quatre-vingts miles carré, comme il me l'a dit. C'était grand. Donc nous sommes arrivés chez lui au crépuscule. Il était trop tard pour faire quoi que ce soit, donc nous avons passé la nuit là dans ce cabanon à lui. Et le matin suivant nous nous sommes levés et nous y sommes allés. Il nous a emmené à cet endroit, et nous avons commencé à ramasser des fragments, que je trouvais étranges. Je n'avais jamais vu quoi que ce soit de pareil. Je ne savais pas ce que nous ramassions. Je ne le sais toujours pas. En date de ce jour, je ne sais toujours pas ce que c'était. Et j'en ai rapporté autant que je le pouvais à la base et – et bien, quelque jeune GI ingénieux a pensé qu'il allait essayer de monter quelques morceaux et de voir s'il pourrait assembler quelque chose. Je ne pense pas qu'il a jamais pu faire coïncider deux morceaux. C'était tellement éparpillé au-dessus d'un large secteur, je dirais peut-être trois quarts d'un mile de long et quelques cent pieds de large. Donc nous avons chargé et nous sommes revenus à la base. En attendant nous avons eu un officier des relations publiques zélé, il avait appris cela, il appelle l'AP (Associated Press) à ce sujet. C'est là que ça a vraiment pété les plombs. Je n'hésite pas à le dire comme ça. J'ai probablement reçu des appels téléphoniques de partout. Des journalistes d'information essayaient d'entrer pour me parler, mais je n'avais rien pour eux je ne pouvais pas je ne pouvais pas leur dire quelque chose. Je n'avais rien à dire. Ils ont voulu voir les trucs, que je ne pouvais pas leur montrer. Ainsi mon CO (Blanchard), tôt le matin suivant, m'a envoyé à Carswell (la base aérienne, qui en Juillet 1947 était toujours [appelée] Fort Worth Army Air Field) pour s'y arrêter et parler au (général de brigade) général (Roger M.) Ramey (commandant de la Huitième Armée de l'Air. (J'ai pris) toute les trucs dans un B-29. Mon CO m'a indiqué d'y aller et de les convoyer en avion au terrain de Wright-Patterson en Ohio, mais quand je suis arrivé à Carswell, le Général Ramey n'était pas là, mais ils avaient beaucoup de journalistes de nouvelles avec un tas de micros, qui ont voulu me parler, mais je ne pouvais rien dire. Je ne pourrais dire rien jusqu'à ce que j'aie parlé au général. Je devais suivre ses ordres. Et il (le Général Ramey) a dit (Marcel rit sous cape), "bon, ne dites tout simplement rien. Donc j'ai dit "mon général, le colonel Blanchard m'a dit d'amener ces trucs à Wright-Patterson." Et il a dit, "vous le laissez juste ici. Nous en prendrons soin ici." Et c'était la fin de cela – c'est là que s'arrête mon implication là-dedans. Je ne sais toujours pas ce que j'ai ramassé.
Pratt:Est-ce qu'ils ont gardé le B-29?
Marcel:Non, non. Il (le matériel) a été transféré vers un avion de transport. Le général m'a dit, "vous retournez à Roswell, on a besoin de vous là bas." Il a dit, "vous avez un travail important là bas, ce que vous faites est important. Ceci, cela ne sera rien – "
Pratt:Quel était nom du rancher?
Marcel:Brazel, je ne connais pas son prénom.
Pratt:Où se trouve le ranch par rapport à Roswell?
Marcel:Au nord des zones de test et je dirai à soixante miles au nord-ouest de Roswell.
Pratt:Quel était le nom du shérif?
Marcel:Là, je ne m'en rappelle pas (c'était George Wilcox). Il était shérif du comté où se trouvait Roswell (Chaves).
Pratt:Quel sorte de ranch était-ce?
Marcel:Du bétail et des moutons.
Pratt:Le lendemain matin il vous a conduit chez lui?
Marcel:Oui. En fait il a sellé deux chevaux. Je ne suis jamais monté à cheval dans ma vie, et j'ai dit "vous deux vous prenez les chevaux." Cavitt était un sacré – il était du Texas occidental. Il était comme chez lui sur un cheval. Donc ils y sont allés. Nous sommes montés là, et nous avons chargé tous ces trucs dans la jeep utilitaire et nous avons terminé assez tard. Mais je n'étais pas satisfait. Je suis revenu et j'ai dit à Cavitt, "vous ramenez ce véhicule à la base, et je vais retourner là bas et en ramasser autant que je pouvais en mettre dans ma voiture."
Pratt:Comment était le terrain?
Marcel:Très plat. C'est tout très aride. Vous aviez du chardon. C'était adéquat pour un ranch de moutons comme pâturage. Je n'ai pas prêté trop d'attention à cela parce que mon intérêt allait vers autre chose.
Pratt:Quand vous êtes allé là-bas, qu'est que vous avez vu en fait, des morceaux de métal, ou quoi?
Marcel:J'ai vu – et bien avons trouvé du métal, de petits morceaux de métal, mais essentiellement nous avons trouvé quelques matériaux difficiles à décrire. Je n'avais jamais vu quoi que ce soit de pareil, et je ne sais toujours pas ce que c'était. Nous l'avons ramassé, en tout cas. Une chose, une chose ...
Pratt:Est-ce que c'était quelque chose de fabriqué [de non naturel]?
Marcel:Ah, oui sans aucun doute. Mais une chose que je me rappelle, je rappelle cela très distinctement. J'ai voulu faire brûler un bout de cette chose, mais tous j'ai pu – ce que j'avais été un briquet, puisque je suis un gros fumeur de toute façon. J'ai allumé le briquet sous un bout de ces trucs, et il n'a pas brûlé.
Pratt:Y avait-il des inscriptions?
Marcel:Oui, il y en avait. Quelque chose d'indéchiffrable. Personnellement je n'avais jamais vu quoi que ce soit de pareil. Euh, moi je les appelle des hiéroglyphes. Je ne sais pas s'ils ont été jamais déchiffrés ou pas.
Pratt:Il y avait des inscriptions, cependant?
Marcel:Oui. Des petites tiges, de mince tiges, des tiges solides qu'on ne pouvait pas plier ou casser, mais cela ne ressemblait pas à du métal. Cela ressemblait plutôt à du bois.
Pratt:De quelle taille?
Marcel:Ils avaient des tailles variables. Ils étaient, comme je puis me le rappeler, peut-être de trois huitièmes de pouce à un quart de pouce de largeur et à peu près de toutes sortes de longueurs. Aucun d'eux n'était très long.
Pratt:Quelle était la longueur des plus grands?
Marcel:Je dirais environs trois pieds (de long).
Pratt:Quel poids?
Marcel:Vous ne pourriez pas même vous dire que vous aviez quelque chose dans vos mains - juste comme si vous teniez du bois de balsa.
Pratt:La pièce de trois ou quatre pieds de long – était-elle large ou comment?
Marcel:Oh non. C'était une tige pleine, des tiges rectangulaires, juste comme si vous aviez une latte (ici Marcel a fait un croquis – Pratt). Des longueurs diverses, et sur le long de certains d'eux il y avait de petites inscriptions, des inscriptions en deux couleurs si je me rappelle bien – comme une écriture chinoise. Rien dont vous pourriez trouver le sens de ce que cela dirait.
Pratt:Est-ce que tout était dans cette forme, long et mince?
Marcel:Toutes les tiges solides étaient comme cela. Il y avait l'autre matériel là qui ressemblait énormément à du parchemin qui, lui aussi, ne brûlait pas. Evidemment, je – je ne conjecture pas – j'étais familiarisé avec vraiment toutes les méthodes des dispositifs d'observation météos employés par les militaires, et je ne pouvais identifier aucun de ces trucs comme étant des appareils d'observation météo.
Pratt:Vous aviez volé depuis 1928, vingt ans quand ceci s'est produit. Est-ce que c'était quelque partie d'un avion que vous identifiez?
Marcel:Non, ce ne pouvait pas avoir fait partie d'un avion.
Pratt:Ni une partie d'un ballon de temps ou de ballon expérimental?
Marcel:Je ne vois pas comment cela pourrait l'être, non. D'abord si c'avait été un ballon, ces les pièces que nous avons ramassées, elle n'auraient pas été poreuses. C'était poreux.
Pratt:Des bouts déchiquetés ou des extrémités cassées ou analogues?
Marcel:Non. Dans la mesure où je puis me rappeler, ils étaient intacts. Voyez-vous, j'ai eu tellement peu de temps à passer là-dessus – j'avais d'autres fonctions à exécuter. J'ai rapporté les trucs. Mon CO les a vu, mon personnel les a vu et alors le jour suivant mon CO m'a dit de les amener à Wright-Patterson.
Pratt:Pourquoi là-bas?
Marcel:Pour analyse. Ils ont voulu voir ce que c'était.
Pratt:Quelle était l'agence à Wright-Pat?
Marcel:Les laboratoires d'analyse de l'Air Force. Je crois.
Pratt:Combien de pièces y avait-il?
Marcel:Ca pourrait avoir été des centaines. Je ne me rappelle pas. J'ai manipulé tous ces trucs il y a tellement longtemps. J'avais quasiment écarté toute la chose de mon esprit.
Pratt:Quand vous êtes sortis là ce matin-là, aviez-vous pu voir ces choses dispersées sur une vraiment grande distance?
Marcel:Seigneur, oui, à peu près aussi loin que portait le regard – trois quarts d'un mile de long et deux cents à trois cents pieds de large. Je vous dis ce que j'ai conjecturé. Une chose que j'ai remarqué – rien n'a en fait frappé le sol, rebondi sur le sol. C'était quelque chose qui doit avoir explosé au-dessus de la terre et est tombé. Et j'ai appris plus tard que plus vers l'ouest vers Carrizozo, ils ont trouvé quelque chose comme cela, aussi. Dont je ne sais rien. C'était la même période de temps, soixante à quatre-vingts miles à l'Ouest de là.
Pratt:Des ranchers ont découvert quelque chose de similaire là bas?
Marcel:Je pense que cela été découvert par un certain géomètre là bas. (Marcel se réfère probablement à l'histoire de Barney Barnett, dont les interviewers précédents lui ont parlé.)
Pratt:Est-ce que vous avez ramassé toutes les pièces?
Marcel:Je n'ai pas couvert le terrain entier. Nous en avons pris autant que nous pouvions porter et une partie a été laissée là.
Pratt:Etait-ce groupé ou rassemblé, ou était-ce dispersé?
Marcel:Complètement dispersé partout - tout comme si vous faisiez exploser quelque chose au-dessus de la terre et que cela tomerait simplement sur le sol. Une chose qui m'a impressionnée est qu'il était évident que vous pouviez tout bonnement déterminer de quelle direction il est venu et dans quelle direction il se dirigeait. Il voyageait du nord-est au sud-ouest. C'était arrangé ainsi. Vous pouviez dire où cela a commencé et où cela a fini par la façon dont cela s'était amoindri [moins de débris vers la fin de la zone]. Bien que je n'aie pas couvert la zone entière où ces trucs étaient, je pouvais dire qu'elle était plus fournie là où nous avons commencé à regarder d'abord, et que cela se diluait au fur et à mesure que nous allions vers le sud-ouest.
Pratt:Quelle était la longueur des morceaux les plus courts?
Marcel:Quatre ou cinq pouces. C'était comme quelque chose d'une surface plus grande qui avait été ensemble.
Pratt:Y avait il des cassures nettes ou des cassures visibles?
Marcel:Je ne m'en rappelle pas. Rien n'a semblé déchiré. C'était assez difficile à assimiler dans votre propre esprit, ce que c'était au juste, parce que je n'étais pas avec ça longtemps. C'est comme si vous manipulez une patate brûlante, vous voulez vous en débarrasser.
Pratt:Est-ce que le rancher avait été dans ce secteur récemment avant de trouver ceci?
Marcel:Je me rappelle vaguement qu'il m'a dit qu'il avait entendu une explosion la nuit et qu'au jour suivant il est sorti là dans cette direction [d'où le bruit était venu] et il a vu ces choses.
Pratt:Naturellement, nous n'avions pas de satellites artificiels en 1947 –
Marcel:Non.
Pratt:Nous avions des missiles, cependant, n'est-ce pas?
Marcel:Oh, oui.
Pratt:Ce n'était évidemment aucunement une fusée?
Marcel:Ah, non. Non, non. J'ai vu des fusées. J'ai vu des fusées tirées à la zone d'essai de White Sands. Ce n'était absolument pas une partie d'un avion, ni un missile ou une fusée.
Pratt:Etrange, n'est-ce pas?
Marcel:Oui, c'est étrange. C'est ahurissant. Une chose que j'ai continué à me demander – pourquoi aucune publicité n'a été donnée à ce sujet par l'Armée de l'Air. Ils ont probablement obtenu quelque chose qu'ils voulaient garder pour eux. C'est mon avis. Il y avait eu de nombreux rapports au sujet de soucoupes volantes dans ce secteur. En fait, je ne suis pas sûr, je ne voudrais pas en jurer, mais une nuit à peu près à onze heure trente - j'habitais en ville - le Marshall m'a appelé et a dit, "vous feriez mieux de venir à toute vitesse." Il n'a pas élaboré au téléphone sur ce dont il s'agissait. Donc je suis monté dans ma voiture et j'ai mis le pied sur l'accélérateur et j'ai roulé aussi rapidement que je le pouvais, et c'était une route droite. Quelque chose a attiré mon attention. C'était une formation de lumières se déplaçant du nord au sud. Mais elle était tellement – je veux dire que nous n'avions rien qui vole aussi rapidement que cela de toute façon. Je savais cela. Nous n'avions aucun avion qui volait à cette vitesse, parce que c'était visible seulement peut-être trois ou quatre secondes de haut dessus de la tête à l'horizon. C'était des lumières brillantes volant en une formation en V parfaite et j'ai hésité à ouvrir la bouche à ce sujet parce que je savais que personne ne me croira, mais deux ou trois jours plus tard un certain GI a dit "j'ai vu quelque chose dans les cieux l'autre nuit." Et il a décrit exactement ce que j'avais vu.
Pratt:Est-ce que c'était avant l'incident des débris?
Marcel:Juste un peu avant. Quoi qu'il en soit, je me figure qu'il y a du vrai dans ces affaires d'OVNIS. J'y crois. Même mon fils Jesse (Dr. Jesse A. Marcel), un après-midi - il a deux petits garçons et une fille et les garçons étaient avec lui – qu'il entrait dans la ville et – ils vivent sur une petite route sinueuse vers le haut du flanc d'une montagne et un des garçons a dit "papa regarde ça!" Mon fils a arrêté la voiture et a regardé en l'air là et il a vu 8 objets circulaires brillant qui soudain ont décollé comme si de rien n'était.
Pratt:Parlez-moi de la jeep utilitaire de Cavitt.
Marcel:C'est légèrement plus grand qu'un petit pick-up, avec un corps couvert. Et nous en avons chargé l'arrière complètement avec le matériel et ensuite j'y suis retourné et j'ai rempli ma voiture.
Pratt:Et il en restait beaucoup?
Marcel:Oh, seigneur, oui. Oui nous n'en avons ramassé qu'une très petite proportion.
Pratt:Vous avez mis tout ceci dans le B-29 et alliez apporter tout le matériel à Wright -
Marcel:Tout ce que nous avions.
Pratt:Et vous n'avez plus jamais rien entendu de plus de la part du Général Ramey?
Marcel:Plus rien du tout.
Pratt: – ou de Wright Field?
Marcel:Plus rien du tout.
Pratt:Est-ce que vous savez si Blanchard a entendu quelque chose?
Marcel:Ca je ne saurais pas le dire. J'en doute assez, parce que s'il avait entendu quelque chose à ce sujet il me l'aurait dit. Et il n'a jamais mentionné quoi que ce soit.
Pratt:Combien de temps vous êtes restés à Roswell après cela?
Marcel:Jusque dans la dernière partie de 1947.
Pratt:Où êtes-vous allé ensuite?
Marcel:Transféré à Washington D.C. On m'a confié un bureau avec un titre long comme ça (il étend les mains – Pratt). J'étais dans le bâtiment de service Selective à côté de la Chambre d'Etat sur E Street [East Street?].
Pratt:Qu'est ce que vous pensez que cette chose était?
Marcel:Et bien, dans la mesure où je le sais, ou peut le conjecturer, il – j'étais sacrément au courant de la plupart des choses qui étaient dans le ciel alors, non seulement de mes propres avions militaires mais également de nombreux pays étrangers, et je crois toujours qu'il n'était aucunement quelque chose qui venait de la Terre. Il est venu sur la Terre mais ne provenait pas de la Terre. La plus grande erreur que j'ai jamais faite – naturellement que je ne pouvais pas – a été de ne pas en garder un morceau. Mais en toute justice, avec mon travail et mon devoir, je ne le pouvais pas.
Pratt:Vous avez eu trois mille heures comme pilote –
Marcel:Exact, et huit mille heures à voler.
Pratt:Quelles médailles avez-vous eues?
Marcel:J'ai eu cinq médailles de l'air parce que j'ai descendu cinq avions ennemis au combat.
Pratt:Depuis un B-24?
Marcel:Oui, depuis la mitrailleuse centrale d'un B-24 dans le Pacifique Sud. Et j'ai eue une étoile de bronze pour le travail que j'ai fait en remettant à niveau le personnel qui est venu pour le combat aérien, c'était des bleus qui arrivaient des States. J'avais la charge de cela. J'ai reçu une étoile en bronze pour cela. J'ai eu des félicitations – j'en ai même obtenue une de l'US Navy - du bureau du renseignement de l'Armée de l'Air, pour les essais de la bombe A dans le Pacifique, à Kwajalein.
Pratt:Vous étiez tous des officiers triés sur le volet.
Marcel:Correct. J'ai été autour du monde cinq fois, j'ai été dans soixante-huit pays. J'ai un diplôme en physique nucléaire, de bachelier, - terminé des travaux à l'Université George Washington à Washington, D. C.). J'ai été à LSU (Université d'Etat de la Louisiane), Houston, l'Université du Wisconsin, Etat de l'Ohio université de New York, (– inintelligible - Pratt), et GW [George Washington University].
Pratt:Est-ce qu'on vous a jamais demandé de ne pas parler de cela?
Marcel:Vous n'avez pas besoin qu'on vous le dise, vous le savez bien. Je ne pouvais pas compromettre ma partie du service et être critiqué pour ce que je disais.
Pratt:L'homme des relations publiques de la base a appelé Associated Press, et ainsi de suite. Est-ce que l'idée était qu'une soucoupe volante s'était écrasée?
Marcel:Je ne sais pas. Je ne lui ai pas parlé ou n'ai pas lu ce qu'il a dit. J'ai entendu des rapports contradictoires là-dessus. J'avais entendu que cet homme des R.P. [Relations Publiques] avait appelé la presse sans consulter le CO, et plus tard j'ai entendu que le CO l'avait autorisé à le faire. Mais je n'ai pas vérifié cela.
Pratt:A combien de missions de combat avez-vous participé?
Marcel:J'ai eu un total de 468 heures de temps de combat, j'étais l'officier du renseignement de l'escadre de bombardement, j'ai volé en tant que pilote, mitrailleur central et bombardier à différents moments. J'ai été descendu une sois, à ma troisième mission hors de Port Moresby [capitale de la Nouvelle Guinée Australienne].
Pratt:Est-ce que tout le monde a survécu?
Marcel:Tous sauf un se sont écrasés sur une montagne j'ai sauté juste avant que nous ayons crashé. Je pense qu'à un quart de mile à intérieur des terres nos moteurs de notre B-24 ont lâché. J'ai sauté en parachute à huit mille pieds et je suis tombé à six mille pieds avant d'obtenir l'ouverture de mon parachute. Ai été chanceux d'arriver à l'ouvrir - défaut de fonctionnement. Une chance que j'ai eu mon parachute ventral. Mon [parachute] dorsal ne voulais pas fonctionner, et je me suis débrouiller avec mon ventral. Je ne prenais aucun risque, et cela a payé.

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Cette page a été mise à jour le 2 août 2003.