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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

La soucoupe volante de la Nartuby, France, 1966:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Var-Matin - République, France, le 25 août 1966.

La "soucoupe volante" de la Nartuby:

Ce n'était pas un canular

Lorsqu'il y a quelque quarante jours, M. René Pèbre et un groupe de ses amis affirmèrent avoir observé une soucoupe volante dans les gorges de la Nartuby, entre Rebouillon et Lentier, il n'y eut pratiquement personne pour prêter foi à leurs déclarations. Pour les uns, il s'agissait d'un canular monté de toutes pièces. Pour les autres d'une illusion d'optique que certaines mauvaises langues jugeaient inévitable à la suite d'une ingestion trop abondante de boissons alcoolisées. L'aventure de l'employé des finances et ses mis allait pourtant franchir la limite du département. Et si à Draguignan, elle avait jusqu'à présent, surtout prêté à sourire, il est des gens ailleurs en France, qui la prirent très au sérieux.

Le Groupe d'Etude des Phénomènes Aériens

C'est ainsi qu'il y a quelques jours nous recevions à notre agence de Draguignan, une lettre dans laquelle M. René Fouéré, secrétaire général du GEPA, nous demandait de faire parvenir à M. Pèbre, un questionnaire extrêmement précis sur les circonstances de ses observations. Or, le GEPA n'est pas une assemblée de plaisantins. Ce serait même tout le contraire. Cet organisme officiel, fondé en 1952 et placé sous la présidence du général d'armée aérienne Chassin, s'est donné pour tâche d'étudier de façon scientifique et objective, ce que certains esprits forts (mais un peu étroits) refusent de considérer autrement que comme mirages ou inventions de journalistes en mal de copies. Mieux, à la demande du GEPA, la gendarmerie de Draguignan, à son tour, ouvert une enquête et convoque pour audition Pèbre et ses amis.

Une "sphère" au fond des gorges

Que va raconter le jeune homme aux gendarmes? Ce qu'il a vu, tout simplement.

C'était le 28 juillet dernier, au volant de sa voiture. M. Pèbre, revenait de la fête de la Marthe, où il avait joué dans l'orchestre en compagnie de deux amis: Mlle Annie Guillaume et M. André Bouchaud.

La voiture approchait de Draguignan, lorsque brusquement, la radio qui jouait en sourdine, s'interrompit. Au même moment, les trois jeunes gens virent un engin, une sorte de sphère, se déplaçant lentement dans les gorges de la Nartuby, entre Rebouillon et Lentier.

L'engin s'éclairait à l'aide de deux phares, placés à l'avant et qui répandaient sur la paysage alentour une lumière à la fois très vive et très diffuse, sans aucune mesure avec celle émise par des phares de voiture par exemple.

Surpris, M. Pèbre coupa ses phares et arrêta sa voiture. Pendant un quart d'heure au moins, il allait observer, avec ses deux camarades, les évolutions de l'engin inconnu.

Des hublots éclairés

Celui-ci venait d'éteindre ses phares à l'avant et d'en allumer d'autres en dessous de lui pour éclairer le sol vers lequel il descendait.

Pendant un long moment, il tenta de se stabiliser, tournant sur lui-même. Ce mouvement était nettement perceptible grâce aux hublots éclairés, eux aussi, par la même lumière diffuse que celle des phares.

Puis la sphère éteignit ses phares verticaux, ralluma ceux placés à l'avant et recommença à se déplacer dans la gorge.

Fasciné, M. Pèbre se laissa glisser en roue libre dans la descente pour suivre l'engin. Ce qu'il fit jusqu'à hauteur de la carrière Laget. Mais là, sur le pont, un camion arrivait.

M. Pèbre dut rallumer ses phares et remettre son moteur en marche pour aborder la cote. Il était à peu près quatre heures du matin. La sphère avait disparu...

Un berger d'Ampus aussi

Quelques minutes plus tard, les trois jeunes gens retrouvaient à Draguignan, trois de leurs camarades musiciens qui les précédaient en voiture de quelques centaines de mètres, lorsqu'ils s'étaient arrêtés au bord de la route.

Deux d'entre eux, Maurice Neiman et Georges Meiffret avaient effectivement aperçu l'engin, mais fugitivement et à une certaine altitude.

Le troisième n'avait rien vu pour la raison très simple qu'il dormait sur la banquette arrière...

Voulant être surs qu'ils n'avaient pas été le jouet d'une illusion d'optique, de reflets ou tout simplement de lumières de maisons ou d'éclairage publics, les trois jeunes gens, deux soirs de suite, retournèrent à l'endroit de leurs observations. Ils en revinrent convaincus: aucune lumière à cet endroit ne pouvait prêter à confusion.

Mais devant le scepticisme général, ils préférèrent garder désormais pour eux leurs réflexions.

Et ce n'est pas devant un certain soulagement qu'ils ont appris, samedi, qu'enfin, on les prenait au sérieux. Et que la sphère qu'ils avaient observée, avait été également aperçue, la même nuit, par un berger d'Ampus.

De même, certains détails dont ils osaient à peine parler, comme la radio "coupé", la lumière inhabituelle émise par les phares de l'engin, ne semblent pas du tout surprendre les "spécialistes" du GEPA qui, dans le questionnaire transmis à M. Pèbre, demandent bien au contraire, le maximum de détails à ce sujet.

Ainsi, grâce à trois dracénois, l'étude des objets insolites va-t-elle, peut-être, progresser quelque peu...Confirmer, en tout cas, les milliers d'observations similaires déjà effectuées dans la passé, un peu partout, aux quatre coins du monde.

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Cette page a été mise à jour le 17 février 2025.