L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, Brest; France, pages 1 et 2, le 25 octobre 1954.
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Epinal, 24. -- UN OUVRIER DE SAINT-REMY (VOSGES), M. LOUIS UJVARI, 40 ANS EST ALLER RACONTER AUX GENDARMES DE RAON-L'ETAPE LA CURIEUSE RENCONTRE QU'IL AVAIT FAITE MERCREDI DERNIER VERS 3 HEURES DU MATIN EN ALLANT A SON TRAVAIL.
IL AVAIT ETE INTERPELLE SUR LA ROUTE PAR UN INCONNU de forte corpulence et de taille moyenne, vêtu d'un blouson de couleur grise portant sur les épaules des insignes brillants.
L'homme parlait une langue inconnue. M. Ujvari qui est de nationalité tchèque, essaya à tout hasard de parler russe. Son interlocuteur le compris parfaitement. "Ou suis-je, lui demanda-t-il, en Italie ou en Espagne?". Quand il sut qu'il était en France, il s'informa de la distance le séparant de la frontière allemande puis demanda l'heure. L'ouvrier lui ayant indiqué qu'il était environ 2 h. 30, l'homme sortit de son blouson une montre qui marquait 4 h. du matin.
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Il donna à l'ouvrier l'ordre d'avancer; bientôt Ujvani aperçut au milieu de la route un engin ayant la forme de deux assiettes renversées l'une contre l'autre, d'où émergeait une sorte de périscope.
Arrivé à une trentaine de mètres de l'appareil qui avait environ 1 m. 50 de haut et 2 m. 50 de large, l'inconnu lui dit de s'éloigner. Mais en se retournant de temps à autre, M. Ujvani put voir l'engin s'élever lentement à la verticale avec un bruit de machine à coudre. Parvenu à une altitude de 500 mètres, estime-t-il, il prit l'horizontale et disparut en direction du sud.
Pour prendre le risque de conter pareil histoire aux gendarmes, M. Ujvani doit être bien certain de ce qu'il a vu, ou cru voir, car peut-être rêvait-il encore...
Son Martien ne ressemble pas le moins du monde à celui qu'un Italien a vu près de Milan. M. Pugina, homme d'affaires de 37 ans, a vu dans le jardin de sa villa "un tout petit homme, un nain de Mars", dit-il. "Sa tête était cachée par une sorte de casque, sa poitrine était protégée par une armure; il avait des yeux de Mongol et irradiait de la lumière. Le bas de son corps était conique et se trouvait relié à sa soucoupe, grande comme une roue de bicyclette, par un tube".
M. Pugina qui a été entendu par la police déclare qu'il resta un moment pétrifié et que le petit homme en profita pour sauter dans son appareil et disparaĆ®tre.
M. Gustave Swoboda, secrétaire général de l'Organisation mondiale de la météorologie, patronée par les Nations Unies, actuellement en visite en Autriche, a mis les choses au point en déclarant hier à Vienne: "Des enquêtes ont démontré que 76&pecent; de tous les objets volants inconnus observés étaient des ballons météorologiques et le reste des hallucinations".