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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

Ufologie en France, 1973:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Ouest-France, France, le 19 mars 1973.

QUIMPER. -- "Si les objets volants non identifiés existent, si leur existence est prouvée de façon irréfutable, ils deviendraient objet d'étude scientifique", disent les astronomes. "Nous devons collecter les éléments d'observation en nous gardant bien de toute interprétation prématurée" déclarent les représentants du Groupement d'Etudes des Phénomènes Aériens. Pour le profane, cette extrême prudence peut paraître décevante. Ce premier Symposium National sur les objets volants non identifiés, qui s'est tenu samedi à Quimper, ne lui a pas apporté les réponses qu'il pouvait espérer.

Les Quimpérois de la Commission Nationale des recherches sur les O.V.N.I. peuvent se flatter, cependant, d'avoir réuni 400 personnes salle Tou-ar-Laer. Le rappel historique de Christian Severe, l'exposé de René Fouère [Sic, Fouéré], secrétaire général du Groupe d'Etudes des Phénomènes Aériens [GEPA], la projection commentée de diapositives, ont permis de faire le point. Certains ont, pourtant, regretté que des astronomes et des physiciens n'aient pu venir apporter leur contribution à ce symposium.

Disons simplement que des milliers de personnes dans le monde entier (en particulier quelques habitants de notre région) ont été les témoins de phénomènes étranges. Leur témoignage, soumis à la critique scientifique, permet souvent aux savants de fournir une explication. Mais il reste des phénomènes inexplicables.

Alors? Beaucoup de ceux qui sont persuadés de l'existence des O.V.N.I. sont tentés par l'hypothèse extraterrestre. Ces engins, s'ils sont bien réels, seraient pilotés par des êtres venant d'une planète lointaine, qui auraient des milliers d'années d'avance technique sur nous.

Mais, sans exclure cette explication séduisante, la commission nationale de recherches et le groupement d'études des phénomènes aériens préfèrent collecter le maximum de rapports d'observations, étudier sérieusement ces déclarations et rechercher des indices matériels. Avant de s'aventurer dans le domaine des hypothèses.

"Nous n'en sommes qu'à l'instruction du dossier", explique M. René Fouère [sic, Fouéré] qui, depuis plus de vingt ans, enquête sur ce problème.

Pour tous les chercheurs, une double consigne: "Ni ironie, ni sensationnel". Cela signifie qu'il faut accueillir avec sérieux les déclarations faites par des témoins de bonne foi, mais qu'il serait dangereux de vouloir aboutir tout de suite à une conclusion simpliste.

Au risque de décevoir les spectateurs (qui étaient restés jusqu'à 1 heure du matin) les animateurs du symposium ont donc conclu sur la nécessité d'accueillir avec d'infinies précautions toutes les informations sur les O.V.N.I., ce qui ne les empêche pas de penser que ce problème peut être "l'énigme essentielle de notre époque".

Quant aux sceptiques, on ne peut que leur conseiller de méditer un dessin humoristique: il représente les membres de la commission américaine (qui avait conclu à l'inexistence des soucoupes volantes) regardant avec le sourire des extraterrestres embarquer de force le Professeur Condon, leur Président, dans une soucoupe. L'un d'eux se contente de dire: "Restez calme Dr Condon, dites-leur que vous ne croyez pas en eux".

Guy BARBEDOR

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Cette page a été mise à jour le 28 novembre 2006.