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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

La vague française de 1954 dans la presse:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Méridional, France, pages 1 et 5, le 5 octobre 1954.

Mon dossier sur ce cas est ici.

"J'ai rencontré une soucoupe volante dans le bois de Cuges"

Elle était posée sur un monticule; je me suis senti paralysé en tentant de l'approcher"

affirme M. Albert Sion, employé à l'Hôtel Bristol

Je n'ai jamais vu de soucoupe volante et, aussi bizarre que cela puisse paraître, ne connaissais personne qui en ait rencontré.

Depuis hier, tout est changé. Je n'ai toujours pas vu de soucoupe volante, mais M. Albert Sion, plus chanceux - chance toute relative on le verra - a bien voulu m'affirmer: "J'ai rencontré une soucoupe volante, posée au sol, dans le bois de Cuges."

Plutôt sensationnel, n'est-ce-pas? Ils sont légion, les marseillais qui, scrutant le ciel, ont aperçu ou cru apercevoir les engins mystérieux. Mais l'atterrissage des dits engins est chose ré-

J.P. SELIGMANN

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J'AI RENCONTRE UNE SOUCOUPE

"J'ai rencontré une soucoupe..."

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cente; il s'en est constaté dans le nord et dans l'Est. Le midi allait-il être frustré? Non. Ces jours derniers, des champs du Gard ou de la Drôme servaient de soucoupodrome. Enfin, "descendant", si l'on peut dire, encore plus, une soucoupe a choisi le bois de Cuges pour étape. La carte géographique est désormais complète.

Ceci posé, je n'ironiserai pas sur les propos de M. Albert Sion sans en affirmer pour autant (et pour cause) l'authenticité. M. Sion, employé de nuit à l'hôtel Bristol, m'a reçu chez lui, à la Valbarelle, dans l'habitation H. L. M. qu'il occupe avec sa femme et ses deux enfants. D'un tempérament calme, non sujet aux hallucinations, ayant eu dans sa vie assez de "coups durs" pour être d'esprit assis, il ne croyait pas aux soucoupes volantes et refusait même d'assister aux films de "science fiction". Jusqu'à ce que...

Sur la route de Toulon

- J'essayais, il y a une semaine, ma moto sur la route de Toulon; elle sortait de l'atelier du mécanicien. En revenant vers Marseille, dix kilomètres environ avant Cuges, je m'engage sur un sentier, à droite de la route. Je roulais en première, lorsque aux pétarades de la moto succéda un long sifflement... et le moteur cala. Impossible de la remettre en route. Je me penche pour l'examiner, et en relevant la tête, j'aperçois, à quinze mètres devant moi, perchée sur un monticule, une soucoupe volante.

Description de soucoupe

"Elle avait environ huit mètres de diamètre, un mètre soixante-dix de haut. De couleur rouille, elle était formée de deux éléments de taille inégale, le supérieur étant plus large que l'inférieur. Exactement comme deux sous-tasses accolées par leurs bords. Mais la jonction des deux éléments formait une avancée de quelques centimètres de hauteur. Sur celle-ci, une zone d'ombre me fait penser que des meurtrières étaient ménagées dans la coque. Le tout était surmonté d'une coupole d'apparence identique au corps de la soucoupe, coupole entrouverte mais qui se rabattit comme un "cockpit" d'avion, sans le moindre bruit.

"Je n'avais pas peur. Je servais, pendant la guerre, sur un transport de troupes. J'ai été coulé une fois et plusieurs fois bombardé. J'ai voulu m'avancer vers la soucoupe.

"J'ai fait deux pas. Le troisième me fut impossible. Il semblait qu'une masse pesait sur moi et me paralysait. Je tombais assis.

"Alors, je vis la soucoupe d'élever lentement, à la verticale. L'élément supérieur accusait un mouvement de rotation très doux dans le sens des aiguilles d'une montre. Pas de "train d'atterrissage": la soucoupe reposait à même le sol rocailleux du monticule. Elle s'immobilisa à une quarantaine de mètres d'altitude, marqua un temps d'arrêt et disparut en trente secondes de mon champ de vision, en s'élevant dans un angle de 45 degrés.

"Je n'avais pas entendu le moindre bruit, aperçu une fumée ou un rayon quelconque. Seulement, en prenant de la hauteur, la soucoupe semblait plus claire, plus scintillante qu'au sol.

"J'étais tout de même ahuri. En me relevant, je sentais mes jambes molles, trébuchais deux fois et me foulais la cheville. La moto renâcla avant de consentir à démarrer. Elle marchait, auparavant, de façon parfaite. Le mécanicien à qui je l'ai portée à nouveau, me l'a rendue sans y trouver quoi que ce soit d'anormal; elle n'en a pas, pour autant, retrouvé son régime. J'avais au poignet une montre qui, depuis dix ans, n'avais jamais "calé". Elle s'est arrêtée, en même temps que ma moto, à sept heures moins dix. Je l'ai donnée à réparer.

"Je ne suis plus le même"

L'événement s'était déroulé en quatre ou cinq minutes. Il fallait que je gagne mon travail, et, je l'avoue, n'étant pas des plus rassuré, je filais sans demander mon reste. J'ai tenté, ce matin, mais en vain, de retrouver le sentier.

"Mais je ne suis plus le même homme. La soucoupe m'a rendu aussi nerveux que j'étais calme. Je dormais comme un loir; je souffre d'insomnie. Au travail, mes collègues me trouvent très changé; j'ai fini par leur conter mon histoire qui les laisse très sceptiques... comme ma femme d'ailleurs. Pour moi il n'est pas de question. je ne rapporte que ce que j'ai vu, et je suis prêt à en faire le serment."

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Cette page a été mise à jour le 5 septembre 2014.