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Tananarive, 1954:

Les sources:

Certains commentateurs de cette observation arguent qu'il ne s'agissait que d'un météore; d'autres s'interrogent à ce sujet. Comme le récit d'Edmond Campagnac comporte des indications qui ne correspondent en rien à un météore, assurent que ce récit est "déformé", qu'il aurait ajouté des éléments au fil du temps. J'ai donc trouvé important de recenser toutes les sources possibles apparues au fil du temps, dans lesquelles je n'ai trouvé pour l'instant aucune contradiction, aucun ajout qui aurait eu lieu au fil du temps.

Une version de 1976:

Dans son livre de 1976 "La Nouvelle Vague des Soucoupes Volantes", le journaliste TV français Jean-Claude Bourret, qui était devenu très intéressé par la question des OVNIS, publiait sous le titre "OVNI sur Tananarive" le témoignage d'Edmond Campagnac.

Il présentait Edmond Campagnac comme un polytechnicien, témoin non unique de l'observation "puisqu'en fait toute une ville, Tananarive", avait été également témoin du passage de deux objets volants non identifiés.

Jean-Claude Bourret explique que, impressionné par ce qu'il avait vu, Edmond Campagnac était devenu le président du G.E.P.A. (Groupement d'Etudes des Phénomènes Aériens).

Il cite ensuite le témoignage d'Edmond Campagnac à Euloge Boissonnade [1] [2]:

C'était un lundi d'août 1954. Il était 17 h 45. On sortait des bureaux. Nous étions rassemblés devant l'agence Air France, en attendant la distribution du courrier du soir, avenue de la Libération, au coeur de Tananarive. A un moment donné, un ami nous a désigné dans le ciel une espèce de grosse boule verte lumineuse; couleur éclat électrique, qui tombait presque à la verticale, exactement comme un aérolithe. Cette lueur disparut derrière les montagnes. Chacun pensa que c'était vraiment un aérolithe qui venait de choir. Quelques minutes plus tard, des personnes nous montrèrent une lueur, verte également. Cette fois, au lieu de chuter, elle venait à l'horizontale et survolait les collines, près du palais de la reine. Le diamètre apparent avait diminué et la vitesse était moins grande évidemment que lors de la descente verticale.

A la question "Vous avez pu le détailler à ce moment-là?", il répond:

On a d'abord vu une espèce de boule verte et c'était assez surprenant. Elle est parvenue à la hauteur des toits et a emprunté l'avenue de la Libération, de l'autre côté de la rue par rapport à notre position. Lorsque cette lueur verte est arrivée à notre hauteur, nous nous sommes aperçus qu'il s'agissait d'un effet d'optique. Il y avait en réalité une sorte de lentille verte, toujours "gaz luminescent vert électrique" qui se déplaçait et, derrière, à une trentaine de mètres, suivait un cigare allongé, métallique. Le soleil se reflétait sur la surface et l'on voyait que c'était bien quelque chose de métallique. Derrière, des espèces de flammèches rouge-orange s'en échappaient. Ce cigare devait mesurer entre 40 et 50 m de long; sa vitesse de déplacement pouvait être de l'ordre de 300 à 400 km/h, c'est-à-dire celle d'un avion du type "Constellation" qui survolait Tananarive à l'époque.

Chose curieuse, le silence s'était établi dans la ville. Tous ceux qui étaient dehors, et il y en avait pas mal, restaient stupéfaits devant ce phénomène. Tout se déplaçait dans un silence total. Phénomène curieux, que les spectateurs avaient observé également: quand l'engin survolait un appartement ou un magasin, les lumières électriques s'éteignaient; quand l'engin était passé, elles se rallumaient.

Invité à poursuivre, il dit:

L'engin a survolé la ville, est allé vers le terrain d'aviation; il est reparti vers l'ouest en survolant en particulier un parc à zébus, où se trouvaient une centaine d'animaux. Ceux-ci, pourtant habitués sans s'effrayer à voir survoler leur terrain à basse altitude par les avions arrivant à Tananarive ont été ce jour-là affolés par les deux OVNI au point qu'ils ont brisé les barrières et qu'on a dû faire appel à l'armée et à la police pour essayer de les récupérer.

Il lui est alors demandé comment, en tant que polytechnicien, il peut expliquer ce phénomène. Il dit:

On a constaté que ces apparitions étaient souvent liées à des phénomènes électro-magnétiques susceptibles d'agir aussi bien sur des courants électriques que sur des moteurs à explosion. Souvent, on a vu des voitures s'arrêter ou bien constaté des perturbations de comportement chez les hommes et les animaux. Ainsi ai-je eu l'occasion de lire des rapports provenant de la gendarmerie nationale: il s'est trouvé des cas où des engins posés à terre ont paralysé des personnes à partir d'une certaine distance, lorsque celles-ci essayaient de s'approcher de ces engins [3]. J'ai étudié pendant plusieurs années ce genre de phénomènes, pour lesquels je me suis toujours passionné: je ne pense pas - à moins qu'il n'existe sur notre globe une civilisation tenue dans un lieu merveilleusement secret - que cela soit d'origine terrestre.

On lui demande alors s'il s'agirait "d'êtres venus d'ailleurs?"; il répond:

Oui. Je pense à ce propos que si, dans l'univers, il n'y avait que la Terre à être habitée, je me poserais d'autres problèmes.

Notes:

[1] Euloge Boissonnade, (1917 - 2004) était un journaliste et historien français. Il a été journaliste notamment pour l'Agence France-Presse, Paris-Presse-l'Intransigeant, Paris-Match, l'ORTF, Radio-Luxembourg et France Inter, il a été un collaborateur de la revue Historia, et professeur à l'université du Zaïre. Il a également été membre de l'Académie des sciences d'outre-mer et sociétaire de la Société des gens de lettres, de la Société des auteurs dramatiques et de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem).

[2] Au vu de ce qui précède, je pense que les déclarations d'Edmond Campagnac ont été faites à Euloge Boissonnade lors d'une émission radio, probablement sur France-Inter, probablement en 1974 puisqu'une autre source évoque une telle émission.

[3] Edmond Campagnac évoquera plus tard un tel cas spectaculaire, de 1954, qu'il dit avoir trouvé dans les archives militaires. (Dossier à venir dans mes deux catalogues ALSACAT et France 1954).

Référence de cette source:

Le livre est paru en version anglaise en 1977:

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Cette page a été mise à jour le 11 août 2021.