La BBC rapporte le 24.05.2002 que le projet Britannique de faire atterrir leur sonde Beagle 2 sur Mars l'année prochaine dans le but de rechercher les traces de vie a reçu une subvention substantielle et bienvenue de 2.6 millions de Livres. L'argent est offert par le Wellcome trust, le fond caritatif de recherches qui a financé une grande partie du projet de documentation du génome humain.
L'argent comptant sera affecté au développement d'un spectromètre de masse miniature, un des instruments du lander de Beagle 2 qui rechercheront des signes de la vie passée ou présente sur Mars. Le directeur dz Wellcome Trust dit que la construction de l'instrument pourrait mener à des avancées inattendues et extrêmement utiles pour le monde médical.
"Toute l'affaire est de déterminer comment l'instrument pourrait être encore mieux développé," dit le professeur Colin Pillinger, chef de l'institut de science planétaire de l'Open University du Royaume Uni, dit BBC online. "Il sera petit, robuste, léger et automatisé. Il pourrait être stérilisé et nous pouvons à la fin pouvoir construire quelque chose qui pourrait se transformer en spectromètre de masse personnel," a-t-il déclaré.
Les spectromètres de masse sont des instruments extrêmement sensibles utilisés pour découvrir quels sont les composants d'un échantillon de matériel. L'atterrisseur de Beagle 2 analysera des échantillons provenant de la surface de Mars et transmettra par radio les résultats à la Terre.
Beagle 2 sera embarqué à bord de la sonde Européenne Mars Express, qui partira de l'astroport de Baikonur dans le Kazakhstan le 23 Mai 2003. L'instrument prendra un tiers de l'espace dans le lander minuscule, et pèsera environ cinq kilogrammes. Une version conventionnelle du même type d'appareil mesurerait deux par deux par trois mètres et pèserait près d'une tonne.
Le fond de l'affaire de cette recherche Européenne est que la sonde US Viking a détecté de la vie sur Mars en 1977, mais les résultats des expériences ont été écartés parce que le spectromètre de masse à bord de Viking n'a détecté aucune matière organique sur Mars, et parce qu'on a considéré que les conditions régnant sur Mars sont peu convenables pour la vie. Plus tard, on a découvert que le spectromètre de Viking n'a pas pu trouver de matière organique sur Terre non plus, et bien que ce fait n'ait pas été largement diffusé, les exobiologistes Européens s'en rendent bien compte. On a également découvert que les conditions sur Mars pourraient ne pas être aussi cruelles que cela pour des formes de vie microbiennes adaptées, et que la vie sur terre prospère dans plusieurs différents types de conditions très extrêmes également.
Voir la section Mars de mon site pour plus d'information sur ce thème.
Dans un environnement simulant l'espace profond, des chercheurs ont créé les petites structures semblables aux membranes cellulaires à partir de la matière organique, lesquelles montrent une capacité de convertir la lumière du soleil en énergie chimique.
Ceci s'ajoute au fait que les nuages de gaz interstellaire incluent les ingrédients pour la vie, qui peuvent se déposer sur une planète hospitalière avec de l'eau. Les scientifiques de la NASA et d'autres chercheurs impliqués dans ces travaux ont dit que cela implique que la recette pour la vie est valable au delà de notre Terre.
D'abord préparé par un article de magazine en 1999, ces travaux devaient créer des quinones, les substances qui aident à produire la photosynthèse dans des membranes proche de celles des cellules vivantes créées en laboratoire. Une version plus académiquement respectée de l'article est parue le 30 janvier 2001, dans "Proceedings of the National Academy of Science."
Ces nouvelles expériences ont été conçues pour savoir quelles sortes de composés pourraient exister dans les comètes et d'autres débris de l'espace, pour déterminer quelles briques pour la vie ils pourraient avoir apporté à la terre. Le résultat est fantastique.
Les scientifiques du Ames Research Center de la NASA et à l'Université de Santa Cruz en Californie ont reproduit les conditions des nuages interstellaires de gaz et de poussière, qui sont les lieux de naissance des étoiles. Ils ont combiné les produits chimiques de base présents sur Terre comme dans l'espace, y compris l'eau, l'ammoniaque, l'oxyde de carbone et le méthanol, et ont refroidi le mélange à une température proche du zéro absolu.
"Au lieu de trouver une poignée de molécules à peine plus complexes que les molécules du mélange, nous avons vu se créer des centaines de composés nouveaux dans chaque mélange glacé que nous avons étudié," dit Scott Sandford de la NASA. "Nous constatons que les types de composés produits dans ces derniers glace sont de façon saisissante semblables à beaucoup de ceux apportés à la terre aujourd'hui par les météorites et les particules de poussière interplanétaires."
Les produits chimiques ont gelé dans de petits cristaux de glace. Puis, juste comme une étoile bombarde un nuage interstellaire avec du rayonnement ultraviolet, les chercheurs ont éclairé leur potage chimique avec des rayons UV.
Le mélange glacial se transforma en composés chimiques plus complexes, comme prévu. Mais ce qui s'est produit ensuite fut une surprise totale.
Une fois plongés dans l'eau, ces composés se sont assemblés en membranes semblables à celles qui protègent les cellules vivantes. Bien que ces structures ne sont pas vivantes en soi, elles prouvent que les réactions chimiques dans l'espace sont bien plus complexes que traditionnellement prévues.
"C'est un pas en avant gigantesque par rapport à ce que nous envisagions il y a à peine quelques années, quand la plupart des scientifiques pensaient que la chimie dans l'espace était très, très simple", déclare Louis Allamandola, un astrochimiste de la NASA qui dirige ces recherches. "La chose étonnante, c'est que non seulement les composés sont bien plus complexe que ce que nous pouvions imaginer, mais aussi que les composés obtenus sont très similaires et dans certain cas totalement identiques, à ceux qui sont utilisée dans les formes de vie terrestre actuelles."
Cela ne veut pas dire que la vie existe dans l'espace, mais cela veut dire que des molécules complexes nécessaires à la vie arrivent en ingrédients déjà tout préparés depuis l'espace.
Allamandola explique que l'expérience montre que les molécules nécessaires à la production de membranes cellulaires, donc nécessaire à la vie, se trouvent partout. "Cette découverte implique que nous pourrions trouver de la vie partout dans l'univers," dit-il.
Une équipe d'astronomes Espagnole a effectué la première détection des anneaux de carbones de la molécule de Benzène, une des molécules sur lesquelles la vie Terrestre est basée, autour d'un autre étoile.
L'équipe menée par José Cernicharo de Instituto de Estructura de la Materia, CSIC, a utilisé l'observatoire infrarouge de l'Agence Européenne de l'Espace (ESA) pour trouver le benzène, la molécule en anneau par excellence. Ils pensent que le benzène est produit par des étoiles à une étape spécifique de leur évolution.
Ils ont choisi une étoile géante rouge typique pour commencer la recherche. Mais cela n'a rien donné: l'étoile avait bien des molécules carbonées, telles que l'acétylène, mais aucune molécule en anneau. Les astronomes se sont alors tournés vers une étoile encore plus ancienne, une nébuleuse protoplanétaire, une étoile qui est sur le point de mourir en devenant une naine blanche entourée par un grand nuage de poussières et de gaz rougeoyants. Ils se sont concentrés sur la nébuleuse protoplanétaire CRL618.
Comme publié dans l'édition du 10 janvier de The Astrophysical Journal, ils ont trouvé le benzène dans les environs de CRL618. Les auteurs pensent qu'il pourrait y avoir quelques molécules de benzène par centimètre cubique, une valeur considérée comme élevée, bien que la densité estimée des molécules de toutes les sortes dans le secteur observé soit 10 millions par centimètre cubique.
Le benzène est une étape chimique essentielle vers la synthèse des molécules organiques plus complexes. Il est constitué de six atomes de carbone enchaînés ensemble pour former un anneau, plus six atomes d'hydrogène, un par carbone.
Les astronomes ont compté trouver ces molécules en anneau dans l'espace, où de longues chaînes d'atomes de carbone ont déjà été détectées. On avait d'ailleurs déjà postulé que certains composés de nature encore inconnue, qui sont connus pour être très abondants dans l'espace, soient en fait des hydrocarbures aromatiques. Cernicharo a indiqué: "Il semble que les Nebula protoplanétaires riches en carbone sont les meilleures usines de chimie organiques de de l'espace."