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ALSACAT:

ALSACAT est mon catalogue exhaustif à terme des affaires d'OVNIS en Alsace, qu'elles soient "expliquées" ou "inexpliquées".

Le catalogue ALSACAT donne pour chaque cas un dossier comprenant un numéro de cas, un résumé, des informations quantitatives (date, lieu, nombre de témoins...), des classifications, l'ensemble des sources mentionnant l'affaire, avec leur références, une discussion du cas dans le but d'une évaluation de ses causes, et un historique des changements apportés au dossier. Un index général et des sous-catalogues thématiques donnent accès à ces dossiers Alsaciens.

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Cas de Bettendorf, le 14 février 1945:

Numéro de cas:

ALSACAT-1945-02-14-BETTTENDORF-1

Résumé:

Dans son livre de 2012 sur les observations d'OVNIS et autres soucoupes volantes en Alsace, Christian Valentin relate certaines observations des fameux "Foo-Fighters" en Alsace en 1944-1945, et a trouvé en sus des Foo-fighters "classiques" un événement tragique peut-être en rapport avec ces derniers.

Il expose que le capitaine Pierre Schaufelberger, pilote français avait été abattu en plein vol lors d'une mission de reconnaissance à haute altitude, par un tir de DCA dans l'après-midi du 14 février 1945, et que dans une plaquette commémorative publiée par l'AAHAA, Association des Amis de l'Histoire de l'Aviation en Alsace, on rapporte ses propos.

Il avait rompu le silence radio et s'était écrié: "Je vois une boule blanche qui s'avance vers moi", ce qui seront ses dernières paroles. Son P-38 Lightning "273", désemparé par les coups mortels qu'il vient de recevoir, chute à grande vitesse. Dans un dernier sursaut il a évité le village de Bettendorf en rasant les toits des maisons. Il a perdu un de ses moteurs, et s'écrase dans un pré en bordure du village.

Christian Valentin commente que la "boule blanche" est une description assez curieuse pour la balle traçante d'un tir de DCA, compte tenu de sa vitesse. Il aurait dû parler de tir de DCA plutôt que de "boule blanche qui s'avance vers moi."

Par ailleurs le texte fait référence à plusieurs "coups mortels" alors que le pilote n'annonçait qu'une seule "boule blanche" venant vers lui.

Données:

Données temporelles:

Date: 14 février 1945
Heure: Après-midi
Durée: ?
Date du premier rapport connu: 2012
Délai de rapport: Décennies.

Données géographiques:

Département: Haut-Rhin
Commune: Bettendorf
Lieu: Volant dans un avion de chasse P-38 vers Bettendorf, OVNI dans le ciel.
Latitude: 47.584
Longitude: 7.277
Rayon d'incertitude: 10 km

Données concernant les témoins:

Nombre de témoins allégués: 1
Nombre de témoins connus: 1
Nombre de témoins nommés: 1
Ages des témoins: Adulte.
Types de témoins: Pilote de chasse français.

Données ufologiques:

Témoignage apporté via: Par radio au moment de l'observation.
Type de lieu: Volant dans un avion de chasse P-38, OVNI dans le ciel.
Conditions d'éclairage: Jour.
OVNI observé: Oui
Arrivée OVNI observée: Oui
Départ OVNI observé: N/A
Entité(s): Non
Photographies: Non.
Dessins par témoins: Non.
Dessins approuvé par témoins: Non.
Sentiments des témoins: ?
Interprétations des témoins: ?

Classifications:

Hynek: DD
ALSACAT: Inexpliqué.

Sources:

[Ref. cvn2:] CHRISTIAN VALENTIN:

L'ancien journaliste Christian Valentin a publié en 2012 un très intéressant livre retraçant l'histoire des observations d'OVNIS et autres soucoupes volantes en Alsace, des origines jusqu'en 1980.

Dans ce livre, il relate certaines observations des fameux "Foo-Fighters" en Alsace en 1944-1945, et indique qu'outre ces observations "classiques", il y a eu un événement tragique n'est "probablement pas en rapport avec le phénomène des foo fighters, mais dont l'apparence incite au rapprochement des faits."

Il raconte que le capitaine Pierre Schaufelberger, pilote français avait été abattu en plein vol lors d'une mission de reconnaissance à haute altitude, par un tir de DCA dans l'après-midi du 14 février 1945, et que dans une plaquette commémorative publiée par l'AAHAA, Association des Amis de l'Histoire de l'Aviation en Alsace, on rapporte ses propos.

Il avait rompu le silence radio et s'était écrié: "Je vois une boule blanche qui s'avance vers moi", ce qui seront ses dernières paroles. Son P-38 Lightning "273", désemparé par les coups mortels qu'il vient de recevoir, chute à grande vitesse. Dans un dernier sursaut il a évité le village de Bettendorf en rasant les toits des maisons. Il a perdu un de ses moteurs, et s'écrase dans un pré en bordure du village.

Christian Valentin commente que la "boule blanche" est une description assez curieuse pour la balle traçante d'un tir de DCA, compte tenu de sa vitesse. Il aurait dû parler de tir de DCA plutôt que de "boule blanche qui s'avance vers moi."

Par ailleurs le texte fait référence à plusieurs "coups mortels" alors que le pilote n'annonce qu'une seule "boule blanche" venant vers lui.

[Ref. dna1:] JOURNAL "DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE":

HISTOIRE

Il y a 75 ans, l’avion du capitaine Schaufelberger s’écrasait à Bettendorf

En février 1945, il y a 75 ans, le bimoteur du capitaine Schaufelberger s’écrasait sur les hauteurs de Bettendorf. Une rue du village et une stèle rappellent l’histoire de cet officier, déjà blessé lors d’un précédent crash, et qui est reparti au combat.

Prosper RUETSCH - 22 févr. 2020 à 15:49 | mis à jour le 22 févr. 2020 à 15:53

Février 1945: après un mois de janvier rigoureux et neigeux - fin du mois, il était tombé près d’un mètre de neige - la douceur revient. Le Sundgau est libéré depuis le 28 novembre mais du côté du Rhin et de la Hardt, une importante poche de résistance stoppe l’avancée de l’armée française.

"Une boule blanche..."

Le 9 février, Chalampé est le dernier village haut-rhinois libéré. Néanmoins les Allemands se battent encore, les patrouilles françaises essuient des embuscades et les villages frontaliers subissent des bombardements de la part de l’artillerie allemande stationnée sur l’autre rive du Rhin.

En ce 14 février, le capitaine Pierre Schaufelberger affecté au groupe 1/33 "Belfort", décolle de l’aérodrome Nancy-Azelot pour une mission de reconnaissance photographique à très grande distance dans le sud du Pays de Bade. À son retour d’opération, alors qu’il survole le Sundgau, le pilote rompt le silence radio imposé et s’écrie: "Je vois une boule blanche qui s’avance vers moi."

Ce seront ses dernières paroles. Touché par un tir de la Flak, la DCA allemande, le P38 Lightning 273 chute à grande vitesse. Dans un ultime sursaut, le bimoteur de conception américaine évite les toits de Bettendorf, perd un de ses moteurs et s’écrase au lieu-dit Breitholz, au nord de la localité. Ainsi prend fin la carrière aéronautique du capitaine Pierre Schaufelberger.

Un premier crash

Né le 5 octobre 1915 à Genève, mais demeurant à Culoz, dans l’Ain, celui qui est familièrement appelé "Pierrot" effectue des études d’ingénieur chimiste à Lyon. Il profite de la préparation militaire pour goûter aux premières joies de l’aviation sur la base de Lyon-Bron. Incorporé en 1936, il est détaché comme élève-officier de réserve à l’escadrille BR 127 à Avord (Cher). Le 24 février 1940, durant la « drôle de guerre », son Potez 63-11 » s'écrase près de Saint-Omer (Pas-de-Calais), à la suite d’une panne des deux moteurs. Gravement blessé, la guerre est terminée pour lui.

Mais pour Schaufelberger, le combat continue, malgré la signature de l’armistice du 22 juin 1940. Affecté au groupe aérien 1/38 à Istres, il quitte le continent avec son avion et quelques compagnons qui, comme lui, refusent la défaite, et se pose en Afrique du Nord où les Américains viennent de débarquer.

Commence alors l’entraînement au pilotage du bimoteur. Affecté au groupe 1/33 "Belfort", il accomplira des missions de guerre et des sorties sous forme de reconnaissance photographique sur monoplace non armé et non accompagné. Jusqu’à ce bel après-midi de février où son avion s’écrasa sur cette terre de France qu’il a contribué à libérer.

Note: l'article est publié à l'identique au même moment par le site Web du journal L'Alsace, les deux journaux ayant fusionné.

Discussion:

Carte.

La stèle commémorative peut être trouvée ainsi: depuis le centre de Bettendorf (Mairie-Eglise) à 5 km au sud-est d'Altkirch, remonter la rue du Capitaine Schaufelberger, à la fourche du calvaire, prendre à droite et remonter toute la rue de Bettendorf. Après les dernières maisons continuer la route goudronnée qui se rétrécit en une voie, pour devenir un sentier agricole. A la fourche, prendre à droite le chemin balisé d'un triangle rouge, le suivre, passer un étang visible plus bas sur la droite en restant sur le sentier. La stèle se trouve 30 mètres plus loin, encadrée par deux cyprès.

Pierre Schaufelberger était né à Genève en Suisse le 5 octobre 1915. Il a été tué avec mention "Mort pour la France" alors qu'il était en mission au sein du Groupe de Reconnaissance 1/33 Belfort qui venait d'être reconstitué en janvier 1945. Il était parti de Nancy-Azelot, pilotait un Lockheed Lightning P-38; alors que le GR 01/33 venait de renaître.

(Sources: Jean-Loup Frommer; www.er133belfort.free.fr; www.memoiredeshommes.sga; C. Dannau www.memorial-genweb.org; http://francecrashes39-45.net/page_fiche_av.php?id=5434)

Le site francecrashes39-45.net recense tous les crashes d'avions de 1939 à 1945 sur la France. On y voir qu'aucun avion de type chasseur de nuit n'a jamais été perdu dans le Haut-Rhin ou le Bas-Rhin. Dans les cas de "Foo-Fighters" dans la vallée du Rhin, il n'y a jamais eu de rapport mentionnant une "hostilité" de ces phénomènes, au contraire un évitement et parfois indiqué. Tous les Foo-Fighters alsaciens de la période 1939-1945 semblent avoir été nocturnes; la mission de reconnaissance de Pierre Schaufelberger était forcément de jour. On voit donc que cette affaire ne "cadre pas" avec les autres sur ces points.

La "boule blanche" ne peut pas être un incendie de moteur; cela ne serait jamais décrit comme s'avançant vers le pilote puisque que P-38 (Image ci-dessous) a ses deux moteurs sur des poutres latérales, à gauche et à droite de la nacelle centrale du pilote.

Photo.

Pierre Armand Marius Edouard Schaufelberger avait 29 ans et le grade de Capitaine au moment de son décès.

Son avion portait le N° 233, il était nommé "Elsass", le numéro de série était 42-68273.

Scan.

Ci-dessus: Lockheed P-38 "Lightning".

Evaluation:

Inexpliqué.

Références des sources:

* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.

Historique du dossier:

Rédaction

Auteur principal: Patrick Gross
Contributeurs: Aucun
Reviewers: Aucun
Editeur: Patrick Gross

Historique des changements

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 19 avril 2016 Création, [cvn2].
1.0 Patrick Gross 19 avril 2016 Première publication.
1.1 Patrick Gross 11 décembre 2023 Addition [dna1].

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Cette page a été mise à jour le 11 déCembre 2023.