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ACUFO:

ACUFO est un catalogue à visée exhaustive des cas de rencontres entre aéronefs et OVNIS, qu'elles soient «expliquées» ou «inexpliquées».

Le catalogue ACUFO donne pour chaque cas un dossier comprenant un numéro de cas, un résumé, des informations quantitatives (date, lieu, nombre de témoins...), des classifications, l'ensemble des sources mentionnant l'affaire, avec leur références, une discussion du cas dans le but d'une évaluation de ses causes, et un historique des changements apportés au dossier.

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Berlin, Allemagne, le 20 janvier 1944:

Numéro de cas:

ACUFO-1944-01-20-BERLIN-1

Résumé:

Dans son livre de 2002 «Out of the Shadows» avec Andy Roberts, son livre de 2003 «Strange Secrets» écrit avec Nick Redfern, et dans son livre de 2013 «The UFO Files: The Inside Story of Real-life Sightings», le Dr. David Clarke a montré un rapport du 52e Escadron de la Royal Air Force (RAF), intitulé «AIR 14/2076: phénomènes de fusée» sur une effrayante poursuite aérienne dans la nuit du 27 janvier 1944; il explique que le commandant du 49e Escadron a été tellement intrigué par ce récit qu'il a personnellement demandé au pilote, le sous-officier d'aviation Simpson, d'amplifier son rapport initial afin qu'il puisse être transmis au quartier général du Groupe N° 5. Son rapport disait:

«A 52 32N 13 03E, 20 h 37, 20 500 pieds, cap 082 vrai. Une boule rouge laissant une traînée de flammes jaunes/rouges et de fumée noire à environ 1 000 mètres et à la même hauteur, tout à l'arrière. Elle a été vue en train de se rapprocher. J'ai plongé vers tribord et l'objet a suivi, semblant s'éteindre puis immédiatement réapparaître. J'ai tourné fort vers bâbord et il nous a suivis dans un virage plus serré que le nôtre. A moins de 100 pieds ou moins de l'avion, ça a fini par s'arrêter.»

Le Dr. David Clarke a commenté que même si superficiellement cela ressemblait à une sorte de météore très brillant et durable, les météores ne poursuivent pas les avions.

Dans son livre de 2013 «The UFO Files», le Dr David Clarke a publié un document trouvé dans les Archives Nationales britanniques à Kew, en Angleterre, référence AIR 41/2076, comme exemple de «phénomène de fusée» signalé par les équipages du Bomber Command de la Royal Air Force durant la Seconde Guerre mondiale.

Le document révèle que le 20 janvier 1944, à 19h49 TU, depuis un bombardier Lancaster de la RAF survolant Berlin en Allemagne en se dirigeant au cap de 227°, une boule de feu rouge a été vue.

Selon le rapport amplifié du pilote, «c'était une boule de feu rouge à droite à 2 miles à la même hauteur avec une flamme rouge jaunâtre sortant derrière et de la fumée noire.» Cela volait entre 30 et 40 mph plus rapidement que le bombardier Lancaster, continuant ainsi pendant une période de 3/4 de minute à 1 minute.

Cela a suivi lorsque le Lancaster a plongé et a suivi à nouveau lorsque le Lancaster a effectué une manœuvre de tire-bouchon (vrilles). Cela a semblé s'éteindre une fois, mais a repris vie lorsque le Lancaster est passé d'une plongée ver la gauche à une manœuvre de tire-bouchon.

La boule de feu n'a explosé à aucun moment, elle s'est «éteinte» et n'a plus été revue.

Le pilote a décrit la fumée comme étant très noire et se distinguant bien sur le fond nocturne grisâtre.

Données:

Données temporelles:

Date: 20 janvier 1944
Heure: 19:49
Durée: 1 minute ou plus.
Date du premier rapport connu: 3 février 1944
Délai de rapport: Heures, 2 semaines.

Données géographiques:

Pays: Allemagne
Département/état: Berlin
Commune ou lieu: Berlin

Données concernant les témoins:

Nombre de témoins allégués: 1 ou plus.
Nombre de témoins connus: 1
Nombre de témoins nommés: 0

Données ufologiques:

Témoignage apporté via: Document du Renseignement militaire.
Conditions d'éclairage: Nuit.
OVNI observé: Oui.
Arrivée OVNI observée: ?
Départ OVNI observé: Oui.
Actions OVNI: Suit, suit dans les manœuvres d'évasion, s'éteint.
Actions témoins: Manœuvres d'évasion, piqués, vrilles.
Photographies: Non.
Dessins par témoins: Non.
Dessins approuvé par témoins: Non.
Sentiments des témoins: ?
Interprétations des témoins: ?

Classifications:

Senseurs: [X] Visuel: 1 ou plus.
[ ] Radar aéronef:
[ ] Radar sol directionnel:
[ ] Radar sol altitude:
[ ] Photo:
[ ] Film/vidéo:
[ ] Effets EM:
[ ] Pannes:
[ ] Dégâts:
Hynek: LN
Armé / non armé: Armé, 8 mitrailleuses de 7,62 mm.
Fiabilité 1-3: 3
Etrangeté 1-3: 2
ACUFO: Non identifié.

Sources:

[Ref. dcr1:] DR. DAVID CLARKE ET ANDY ROBERTS:

Ces auteurs expliquent que la plupart des observations de «foo-fighters» pendant la Seconde Guerre mondiale étaient «passives»: les phénomènes sont simplement apparus de nulle part et ont disparu tout aussi mystérieusement, sans interaction avec les témoins aéroportés, mais il y a eu plusieurs cas où des avions ont été «pourchassés».

Il donne plusieurs exemples tirés des archives britanniques, notamment une effrayante poursuite aérienne qui a eu lieu dans la nuit du 27 janvier 1944.

Le pilote Simpson, qui pilotait l'avion, a rédigé ce rapport, paru dans «AIR 14/2076», intitulé «Phénomènes de fusées» par la Royal Air Force:

«A 52 32N 13 03E, 20 h 37, 20 500 pieds, cap 082 vrai. Une boule rouge laissant une traînée de flammes jaunes/rouges et de fumée noire à environ 1 000 mètres et à la même hauteur, tout à l'arrière. Elle a été vue en train de se rapprocher. J'ai plongé vers tribord et l'objet a suivis, semblant s'éteindre puis réapparaître immédiatement. J'ai tourné fort vers bâbord et il nous a suivi dans un virage plus serré que nous. A moins de 100 mètres de l'avion, ça a fini par s'éteindre.»

L'officier commandant le 49e Escadron a été tellement intrigué par ce récit qu'il a personnellement demandé au sous-officier d'aviation Simpson de développer son rapport initial afin qu'il puisse être transmis au quartier général du Groupe N° 5.

Les auteurs ont commenté que même si en surface, l'observation semble avoir été «un type de météore très brillant et durable connu sous le nom de bolide», les météores bolides sont des phénomènes naturels qui ne poursuivent pas les avions; et de plus, ces «poursuites» de foofighters étaient souvent de grande durée.

[Ref. nrr1:] NICK REDFERN ET ANDY ROBERTS:

Un document secret du 29 janvier 1944, intitulé «Rocket Phenomena» montre que des rapports de rencontres avec des objets aériens inconnus continuaient d'être déposés par les équipages de la Royal Air Force:

A 52 32N 13 03E, 20 h 37, 20 500 pieds, cap 082 degrés vrai. Une boule rouge laissant une traînée de flammes jaunes/rouges et de fumée noire à environ 1 000 mètres et à la même hauteur à l'arrière. On l'a vu se rapprocher. J'ai plongé vers tribord et l'objet a suivi, semblant s'éteindre puis réapparaître immédiatement. J'ai tourné fort vers bâbord et il nous a suivis dans un virage plus serré que nous. A moins de 100 mètres ou moins de l'avion, il s'est finalement éteint.

[Ref. sua1:] "SATURDAY NIGHT UFORIA" WEBSITE:

Ce site Web indique qu'un incident est apparu dans un rapport du 29 janvier 1944 intitulé «Phénomènes de fusée» d'un pilote du 49e Escadron:

«A 52 32N 13 03E, 20 h 37, 20 500 pieds, cap 082 degrés vrai. Une boule rouge laissant une traînée de flammes jaunes/rouges et de la fumée noire à environ 1 000 mètres et à la même hauteur, droit à l'arrière. Elle a été vue en train de se rapprocher. J'ai plongé à tribord et l'objet a suivi, semblant s'éteindre puis immédiatement réapparaître. J'ai tourné fort vers bâbord et il nous a suivis dans un virage plus serré que celui dans lequel nous étions. Quand à 100 mètres ou moins de l'avion, ça a fini par s'arrêter.»

[Ref. dce1:] DR. DAVID CLARKE:

Cet auteur indique qu'une effrayante poursuite aérienne a eu lieu dans la nuit du 27 janvier 1944; le commandant du 49e Escadron avait été tellement intrigué par ce récit qu'il a personnellement demandé au pilote, le sous-officier d'aviation pilote Simpson, de développer son rapport initial afin qu'il puisse être transmis au quartier général du groupe n° 5. Son rapport disait:

«A 52 32N 13 03E, 20 h 37, 20 500 pieds, cap 082 vrai. Une boule rouge laissant une traînée de flammes jaunes/rouges et de la fumée noire à environ 1 000 mètres et à la même hauteur, tout à l'arrière. Elle a été vue en train de se rapprocher. J'ai plongé vers tribord et l'objet a suivi, semblant s'éteindre puis immédiatement réapparaître. J'ai tourné fortement vers bâbord et il nous a suivis dans un virage plus serré que nous l'étions. A moins de 100 mètres ou moins de l'avion, ça a fini par s'éteindre.»

L'auteur commente que superficiellement, il semble qu'il aurait pu s'agir d'un type de météore très brillant et durable; mais les météores bolides ne poursuivent pas les avions, et ces «poursuites» de foo-fighters étaient souvent de longue durée.

L'auteur indique que la référence du rapport du pilote est «AIR 14/2076: AIR 14/2076: rocket phenomena», et ils le montrent:

Scan.

De: Quartier Général, Base No 52,
A: Quartier général, Groupe n°5.
Date: 3 février 1944.
Réf.: 7002/1/Air,

SECRET

PHENOMENES DE FUSEE

Suite à la lettre de ce quartier général Réf. 7002/1/Air du 29 janvier, concernant une observation de ce qui précède et votre demande résultante de rapports amplifiés de telles observations, référence est faite à votre formulaire «Y» du 20/21 janvier, qui contient un rapport succinct de l'observation d'une telle fusée. L'extrait du formulaire «Y» se lit comme suit:

«52 14N 13 20E, 1949 heures, 23 000 pieds, 227 degrés vrais, 2 ou 3 roquettes observées, à la même hauteur, laissant une épaisse traînée de fumée noire. Semblaient brûler pendant environ 1 minute avant de retomber. A voyagé aux côtés du Lancaster.»

1. Le rapport amplifié est maintenant disponible de la part du pilote de l'E/49 (P/O. Simpson), qui se lit ainsi:

«52 14N 13 20E, 1949 heures, 23 000 pieds, 227 degrés vrai. C'était une boule de feu rouge à bâbord à 2 miles de là à la même hauteur avec une flamme rouge jaunâtre venant derrière et de la fumée noire. C'était 30/40 m.p.h. plus rapide que le Lancaster (environ 150 I.A.S.) Cela a continué ainsi pendant une période de 3/4 à 1 minute. Il n'a explosé à aucun moment. Il s'est éteint et n'a plus été revu. La fumée était très noire et ressortait bien contre le fond nocturne grisâtre. Cela a suivi lorsque le Lancaster est entré dans un piqué et à nouveau en tire-bouchon. Il a semblé s'éteindre une fois mais a repris vie lorsque le Lancaster est passé du piqué à tribord à un vol en tire-bouchon.»

[Signé]

Capitaine de Groupe, Commandant.
Base No. 52

[Ref. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":

[1944] 29 janvier 1944; Lieu inconnu

Boule rouge; des flammes jaunes/rouges ont suivi l'avion lors d'une action d'évitement. (Page 56 Réf.1)

La référence 1 est décrite en fin de document comme «Strange Company (2007), Keith Chester».

[Ref. dce2:] DR. DAVID CLARKE:

L'ufologue britannique David Clarke ou son collègue Andy Roberts ont trouvé et montré le rapport suivant, provenant des Archives Nationales Britanniques à Kew, référence AIR 41/2076, comme exemple de "phénomènes de fusée" rapportés par les équipages du RAF Bomber Command pendant la Seconde Guerre mondiale:

Scan.

SECRET

De: Quartier Généraux, Base No. 52 Base,
To: Quartier Généraux, No 5 Group
Date: 3 février 1944.
Réf: 7002/1/Air,

PHENOMENES DE FUSEES

Suite à la lettre de ce quartier Général Réf. 7002/1/Air du 29 janvier, concernant une observation de ce qui précède et votre demande résultante de rapports amplifiés d'une telle observation, référence est faite à notre formulaire «Y» du 20/21 janvier, qui contient un bref rapport de l'observation. observation d'une fusée similaire. L'extrait du formulaire «Y» se lit comme suit:

«52 14N 13 20E, 1949 heures, 23,000 pieds 227 degrés. Réels.
2 ou 3 fusées observées, à la même hauteur, laissant une traînée de fumée noire épaisse. Semblaient brûler pendant environ 1 minute avant de tomber. Ont volé aux côtés de Lancaster.»

2. Le rapport amplifié est maintenant disponible de la main du pilote de l'E/49 (P/O. Simpson), lequel se lit ainsi:

«52 14N 13 20E, 1949 heures, 23,000 pieds 227 degrés. Réels.
C'était une boule de feu rouge sur bâbord à 2 miles à la même hauteur avec une flamme rouge jaunâtre sortant derrière et de la fumée noire. C'était de 30 à 40 m.p.h. plus rapide que le Lancaster (environ 150 I. A. S.) Cela s'est passé ainsi pendant une période de 3/4 à 1 minute. Cela n'a explosé à aucun moment. S'est effiloché et jamais revu. La fumée était très noire et se distinguait bien sur le fond grisâtre de la nuit. Cela a suivi lorsque le Lancaster s'est lancé dans une plongée et à nouveau dans un tire-bouchon. Cela a semblé s'éteindre une fois, mais a repris vie lorsque le Lancaster est passé de la plongée à tribord vers un tire-bouchon.»

[Ref. tai1:] SITE WEB "THINK ABOUT IT":

Date: 29 jan. 1944

Lieu: Lieu inconnu

Heure:

Résumé: Boule rouge; flammes jaunes/rouges suivaient avion lors de manœuvres évasives.

Source: Page 56 Ref.1

Informations aéronef(s):

L'Avro 683 Lancaster était un bombardier de nuit quadrimoteur construit à plus de 7000 exemplaires et est devenu avec le Handley Page Halifax, le principal bombardier de la Royal Air Force à partir de 1942.

Sa défense contre les avions de chasse allemands était de 8 mitrailleuses de 7,62 mm.

Avro Lancaster.

Discussion:

Le lieu est indiqué par ses coordonnées: "52 14N 13 20E". Il s'agit de Berlin en Allemagne.

Carte.

Les sources historiques (Royal Air Force Bomber Command Campaign Diary, janvier 1944) indiquent que dans la nuit du 20 au 21 janvier 1944, Berlin fut bombardé par 495 Lancaster, 264 Halifax, 10 Mosquitos de la Royal Air Force. Ils rencontrèrent des attaques de chasseurs de nuit allemands; 22 Halifax et 13 Lancaster ont été perdus.

Des sources historiques indiquent que l'opposition ennemie attendait au-dessus de Berlin où, avec des projecteurs illuminant une couche de nuages ​​à 12 000 pieds, les bombardiers étaient effectivement vus en silhouette. Il y a eu quelques combats avec des Messerschmitt Me-109 et des Focke-Wulfe Fw-190 qui tentaient d'attaquer depuis un angle mort sous les bombardiers.

Le 49e Escadron était un escadron de bombardiers de la Royal Air Force, qui utilisait des bombardiers de nuit à longue portée Avro Lancaster en 1944.

Il est tout à fait plausible qu'il y ait eu plusieurs témoins lors de cette observation. Le Lancaster avait un équipage de 7 hommes; ils se seraient certainement tous interrogés sur le motif des manœuvres d'évitement du pilote Simpson. Ce sont probablement d'autres membres d'équipage que le pilote qui signalaient la présence de la lumière lorsqu'elle suivait l'avion, à ce moment-là non visible pour le pilote.

Les sources historiques indiquent que ce Lancaster du 49th Squadron était immatriculé EA-E. Le pilote était John «Jock» Simpson. Le navigateur était peut-être le Squadron Leader Jim Evans, ou le Squadron Leader Graham Day, ou Denis Hiscock. L'équipage avait également compris Frank Wheeler, Bob Mower, Arthur Highman, Colin Winterborn, Dennis «Johnny» Walker.

Lorsque j'ai lu le rapport [dce1], la pensée m'est immédiatement venue à l'esprit: «Messerschmitt Me 262!». J'avais en tête qu'une unité de Me-262 en version chasseurs de nuits protégeait Berlin vers 1944 - 1945 selon ce dont je me rappelais vaguement.

Seulement...

Les films montrant cet avion en vol ne présentent jamais - sauf cas de moteur ou carburant en feu - de «fumée très noire».

Egalement, la flamme de réacteur est assez peu visible, sauf accélérations; il faut être derrière le Me-262 pour la voir. Si le Me-262 suit, on ne la voit pas.

Egalement, sa couleur est plutôt bleutée que «une boule de feu rouge», «avec une flamme rouge jaunâtre.»

Egalement, le rapport indique «une flamme rouge jaunâtre sortant derrière» la chose; il devrait y en avoir deux puisque le Me-26 était biturbines.

Egalement, fait quasi-constant dans les cas de «Foo-Fighters» et «boules de feu» de la Deuxième Guerre mondiale, si ces «choses» étaient des Messerschmitt Me-262 - ou n'importe quel autre avion de chasse allemand d'ailleurs - comment expliquer qu'ils prennent la peine de suivre un bombardier ennemi dans ses manœuvres de piqué et de tire-bouchon, sans l'attaquer?

Enfin, vérifiant les dates, il s'avère que le 10/NJG11 (10e Gruppe) alias sous le nom de Kommando Welter, avait commencé son rôle de chasseur de nuit pour défendre Berlin avec ses Me-262 en version de chasse de nuit à partir de novembre 1944 seulement.

On se demandera alors, en oubliant certains points ci-dessus, s'il s'agissait d'un autre avion allemand à fusée ou réaction. Côtà fusée, il y a le Messerschmitt Me-163 Komet.

Sa «flamme» était bien plus visible que celle des tuyères du Me-262. Mais il n'opérait normalement pas de nuit (j'ai une exception par nuit de pleine lune), sa fumée était blanche au lieu de «très noire», et sa vitesse était en fait bien «trop rapide» pour être «seulement» de 30/40 mph plus rapide que celle du Lancaster. Du fait de sa vitesse, il n'aurait simplement pas pu suivre le Lancaster dans les piqué et tire-bouchons, il serait «passé devant» très vite.

La base de Me-163 la plups proche de Berlin était à 130 km au Sud-Sud-Est de Berlin, à Brandis. D'une part Berlin semblerait hors de la portée de 40 km des Komets, mais de plus ces avions n'y se sont trouvés qu'à partir de juillet 1944.

Nous avons le Heinkel He-162 «Salamander», alias «Volksjäger», avec son turboréacteur, mais il n'a été opérationnel qu'à partir d'avril 1945.

Certains rares auteurs évoquent le «Reichenberg», un avion à pulsoréacteur piloté, pour expliquer les Foo-Fighters. Non! Le Fieseler Fi-103R Reichenberg était une bombe volante V1 à laquelle on avait ajouté un cockpit, largué depuis un bombardier. Plusieurs vols d'essai furent effectués, tous aboutissant à des crashs, et en octobre 1944 le projet «Reichenberg» a été annulé.

Mentionnons encore que lors de la Seconde Guerre mondiale, en Europe et dans le Pacifique, un soupçon, presque une rumeur, s'était fait jour parmi certains équipages de bombardiers: l'ennemi aurait utilisé des leurres appelés «Scarecrows» («Epouvantails«) par le Renseignement Allié, dont le rôle aurait été celui de simuler des bombardiers alliés en feu et en chute: ceci afin de démoraliser les aviateurs alliés. Il s'est avéré après la guerre que le «Scarecrow» n'a jamais existé, que les observations étaient tout simplement celles de réels bombardiers en perdition.

Je passerais ici rapidement sur la thèse des «bombes volantes radioguidées» allemandes. D'une part, je le montre pour d'autres cas, aucune n'a été opérationnelle comme arme anti-aérienne, d'autre part, aucune arme de défense anti-aérienne n'avait existé qui aurait été capable par guidage au sol ou filoguidage ou guidage visuel depuis un avion, de suivre les manœuvres du Lancaster telles que décrites dans le rapport.

Au final, le cas me laisse perplexe, puisque d'un côté je n'ai pas d'explication ordinaire évidente et que d'un autre côté les choses décrites, avec leur flamme, leur fumée noire, semblent, vaguement, plus terrestres qu'extraterrestres...

Evaluation:

Non identifié.

Références des sources:

* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.

Historique du dossier:

Rédaction

Auteur principal: Patrick Gross
Contributeurs: Aucun
Reviewers: Aucun
Editeur: Patrick Gross

Historique des changements

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 13 octobre 2023 Création, [dce1], [nip1], [tai1].
1.0 Patrick Gross 13 octobre 2023 Première publication.
1.1 Patrick Gross 8 novembre 2023 Addition [nrr1]. Dans le Résumé, addition de "son livre de 2003 "Strange Secrets" écrit avec Nick Redfern, et ".
1.2 Patrick Gross 16 novembre 2023 Addition [nrr1]. Dans le Résumé, addition de "son livre de 2003 "Strange Secrets" écrit avec Nick Redfern, et ".
1.3 Patrick Gross 15 juin 2024 Addition [dcr1].
1.4 Patrick Gross 22 juillet 2024 Addition [dce2].

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Cette page a été mise à jour le 22 juillet 2024.